Après le chèque, les virements, les lettres de change, la dématérialisation des valeurs vient de franchir sa dernière ligne droite suite au déploiement, depuis quelques jours seulement, de l'échange des avis de prélèvements.
Finie la paperasse, place à la dématérialisation. La Chambre de compensation classique cède désormais la place au Système interbancaire marocain de télécompensation (SIMT). La dissolution de cette Chambre, intervenue quelques jours après la fermeture des Chambres de compensation régionales, constitue « un évènement historique » pour la Banque centrale qui a piloté ce processus dans le cadre de sa mission de surveillance des systèmes de paiements. A titre de rappel, ce chantier a été entamé le 17 septembre 2004, date de mise en production effective des virements. Pour le chèque, le déploiement de la dématérialisation s'est fait de manière progressive : le 3 novembre 2006 à Casablanca, le 19 janvier 2007 à Rabat, puis sur l'ensemble du territoire depuis le 7 juin 2007. Le passage de la compensation manuelle vers le nouveau système automatisé, basé sur l'échange des données électroniques et des images chèques recto et verso, a été fortement salué par la clientèle des banques du moment où cela s'est traduit par la réduction du délai de règlement, entre les banques, les fameuses dates de valeur, à j+2 au lieu de plusieurs jours. La notion de chèque hors place n'existe plus. Auparavant, rien que pour encaisser un chèque, le délai pouvait aller jusqu'à 8 jours pour le chèque dit « sur place», voire jusqu'à 15 jours pour le chèque «hors place».
L'année 2008, elle, a été marquée par le déploiement de la dématérialisation de la Lettre de change normalisée (LCN) à travers le SIMT. La nouvelle procédure repose sur la transmission aussi bien des flux électroniques de données que des images scannées des LCN. Elle a mis fin, là encore, à la notion de lettre de change hors-place puisqu'elle permet le recouvrement de l'effet le lendemain de l'échéance, quel que soit le lieu de domiciliation. Notons aussi qu'au cours de la même année, un cadre conventionnel pour la surveillance du système a été mis en place en collaboration avec les autres gestionnaires membres de l'association du SIMT. Celle-ci comprend, outre Bank Al-Maghrib, les banques commerciales, la Trésorerie générale du Royaume et Poste Maroc. Inspiré des recommandations de la Banque des règlements internationaux, le nouveau dispositif, prenant la forme d'une convention multilatérale, prévoit l'adoption de règles communes de bonne gouvernance, de transparence, de sécurité, de prévention, de maîtrise des risques et de continuité de l'activité.
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Finie la paperasse, place à la dématérialisation. La Chambre de compensation classique cède désormais la place au Système interbancaire marocain de télécompensation (SIMT). La dissolution de cette Chambre, intervenue quelques jours après la fermeture des Chambres de compensation régionales, constitue « un évènement historique » pour la Banque centrale qui a piloté ce processus dans le cadre de sa mission de surveillance des systèmes de paiements. A titre de rappel, ce chantier a été entamé le 17 septembre 2004, date de mise en production effective des virements. Pour le chèque, le déploiement de la dématérialisation s'est fait de manière progressive : le 3 novembre 2006 à Casablanca, le 19 janvier 2007 à Rabat, puis sur l'ensemble du territoire depuis le 7 juin 2007. Le passage de la compensation manuelle vers le nouveau système automatisé, basé sur l'échange des données électroniques et des images chèques recto et verso, a été fortement salué par la clientèle des banques du moment où cela s'est traduit par la réduction du délai de règlement, entre les banques, les fameuses dates de valeur, à j+2 au lieu de plusieurs jours. La notion de chèque hors place n'existe plus. Auparavant, rien que pour encaisser un chèque, le délai pouvait aller jusqu'à 8 jours pour le chèque dit « sur place», voire jusqu'à 15 jours pour le chèque «hors place».
L'année 2008, elle, a été marquée par le déploiement de la dématérialisation de la Lettre de change normalisée (LCN) à travers le SIMT. La nouvelle procédure repose sur la transmission aussi bien des flux électroniques de données que des images scannées des LCN. Elle a mis fin, là encore, à la notion de lettre de change hors-place puisqu'elle permet le recouvrement de l'effet le lendemain de l'échéance, quel que soit le lieu de domiciliation. Notons aussi qu'au cours de la même année, un cadre conventionnel pour la surveillance du système a été mis en place en collaboration avec les autres gestionnaires membres de l'association du SIMT. Celle-ci comprend, outre Bank Al-Maghrib, les banques commerciales, la Trésorerie générale du Royaume et Poste Maroc. Inspiré des recommandations de la Banque des règlements internationaux, le nouveau dispositif, prenant la forme d'une convention multilatérale, prévoit l'adoption de règles communes de bonne gouvernance, de transparence, de sécurité, de prévention, de maîtrise des risques et de continuité de l'activité.
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