A partir du mois de mai prochain, les trois hôtels de la station Saïdia ouvriront leurs portes aux touristes marocains et étrangers. Barcelo et Iberostar, les deux premières unités hôtelières espagnoles à s'y être installées, vont démarrer la saison qui commence du mois de mai à fin octobre 2010, tandis que Globalia, unité 5* étendue sur 7 ha, devrait accueillir ses premiers clients en juillet prochain. Une ouverture qui ne serait pas faite dans la hâte comme cela a été le cas pour les deux autres marques, qui à l'occasion de la tenue de la 9ème édition des Assises du tourisme à Saïdia en juin 2009, ont été dans l'obligation de précipiter la cadence pour être dans les délais. Bonne ou mauvaise chose ? Généralement, les professionnels voient d'un bon Oeil cet état de fait. D'aucuns estiment que cette ouverture «prématurée» leur a permis d'opérer certains réglages et ajustements notamment sur les plans technique et humain, surtout que le projet de la station balnéaire est d'une très grande envergure. En effet, le resort devra s'étendre sur 700 hectares et comprendre neuf hôtels de haut standing, un port de plaisance, trois golfs, un centre commercial, une clinique, un héliport et un large registre de services. Le projet, qui comptait, il y a près de six mois, un golf de 18 trous, une résidence touristique, un village de vacances touristiques et une marina de 1.300 anneaux et un centre commercial, est aujourd'hui à sa troisième unité hôtelière. Une ouverture qui viendra renforcer la capacité d'hébergement devant atteindre les 4.000 lits hôteliers, permettant ainsi à la station d'atteindre la taille critique indispensable à une commercialisation efficiente. A en croire les opérateurs y opérant, l'année 2010 s'annonce plus prometteuses que 2009. «Cette année, l'activité devrait se comporter mieux qu'en 2009. On a signé des contrats avec de nouveaux TO», estime Omar Kobi, responsable commercial et marketing du groupe Barcelo au Maroc, qui a tenu à préciser que l'activité de l'hôtel est saisonnière. «Au niveau de la station, l'hôtel ne peut pas être opérationnel durant toute l'année, c'est ce qui explique la fermeture de l'établissement durant quelques mois», a t-il ajouté.
D'ailleurs, le niveau de réservation satisfaisant en 2010 n'est pas le fruit du hasard, mais de l'important effort déployé par les hôteliers et l'ONMT (Office national marocain de tourisme). En témoigne, l'afflux massif des touristes lors de l'ouverture. Pour rappel, le premier groupe de touristes italiens ayant séjourné à Iborestar de Saïdia qui dispose de 485 chambres a été acheminé par le tour-opérateur Viaggi del Ventaglio qui a organisé également, en partenariat avec l'ONMT , un voyage de familiarisation pour 180 agents de voyages. Ce TO a été après suivi par d'autres, notamment Thomas Cook (2 vols par semaine), deux autres tour opérateurs russes (Space Travel et MC Travel), 1 TO français (Promovacances) et 2 TO espagnols (Iberojet et Luxotours). En matière de prévisions, l'ONMT a tablé sur des flux de l'ordre de 15.000 touristes pour la première saison été de Saidia, soit environ 100.000 nuitées pour les quatre mois que comptait la saison 2009. D'ailleurs, avec le flux traditionnel des MRE et de touristes nationaux, l'Office estime que le taux d'occupation de la station devrait atteindre un minimum de 60% sur la saison. Un seuil qui pourrait être dépassée cette année d'après les responsables d'Iberostar au Maroc. Ceci à un moment où l'appui apporté par la Région de l'Oriental demeure, lui, limité selon certains hôteliers de la station.
Sur un autre registre, la qualité et la diversification des dessertes de la station balnéaire sont des éléments clés pour son développement. D'ailleurs, les lignes aériennes desservant, à partir des villes européennes, les aéroports d'Oujda et Nador, se trouvant à moins d'une heure de la station de Saïdia, se sont renforcées significativement ces dernières années à partir notamment de la France, la Belgique et l'Espagne. Située à 1 heure d'avion de Madrid, 2 heures de Paris ou de
Rome et à 3 heures de Londres ou Berlin, Marina Saïdia est, en effet, proche de l'Europe et très accessible, y compris par bateau. Elle est placée à seulement 92
milles de la Côte d'Alméria, 135 milles de la Costa Del Sol et à 150 milles de Gibraltar.
De même la desserte d'Oujda à partir de Casablanca par Royal Air Maroc est passée dès l'été 2009 à trois vols par jour permettant ainsi plus de possibilités
de connexions internationales via le hub de Casablanca.
Par ailleurs, force est de rappeler que Saïdia est le fer de lance du plan Azur avec un investissement de 12 milliards de dirhams. Elle représentera une capacité de 30.000 lits. Elle était à son lancement aménagée par le groupe espagnol Fadesa.
En 2008, le groupe Addoha reprend le contrôle de ce dernier et assume la responsabilité de développement de la station. Ce qui a permis de remettre
à flots l'entreprise. Une sorte de sauvetage qui a donné lieu aujourd'hui à un projet qui avance en dépit des nombreuses difficultés qui embarrassent son
chemin.
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L'année dernière, vous étiez obligés d'ouvrir rapidement l'hôtel à l'occasion de la tenue des Assises du tourisme à Saïdia, est-ce normal à votre avis ?
Certes, l'ouverture s'est faite dans la hâte, mais, à vrai dire, il fallait ouvrir pour connaître nos faiblesses et nos points forts. C'est tout à fait normal, un projet c'est comme un enfant, il faut le laisser grandir et l'éduquer. Aujourd'hui, on est mieux préparés à l'ouverture de l'hôtel à partir du mois d'avril prochain, et ce, aussi bien au niveau des infrastructures qu'au niveau des ressources humaines. Comme vous le savez, ce problème se pose avec acuité dans cette région où la population n'est pas habituée à travailler dans le tourisme.
Pensez-vous que 2010 sera meilleure que 2009 ?
Je ne crois pas qu'on fera plus mauvais qu'en 2009. L'année 2010 sera également une année difficile pour les hôteliers, ce n'est qu'en 2011 que l'activité pourrait reprendre. N'empêche que cette année, on s'attend à un très bon taux de remplissage de l'hôtel. Au début, on tablait sur 60%, seulement, avec le niveau des réservations enregistré, on va dépasser ce seuil. Je peux dire qu'on est en bonne situation. Je tiens à préciser aussi qu'on a signé des contrats avec des TO italiens, français, belges et allemands. Les contrats avec les Anglais sont attendus
en 2011. Tous les clients sont les bienvenus qu'elle que soit leur nationalité. L'argent n'a pas d'odeur.
Par rapport à d'autres destinations, comment se présente votre situation au Maroc ?
Que ce soit en Espagne, en Grèce, aux Antilles, au Brésil ou au Mexique, la situation est très délicate. Elle a été encore aggravée avec le tremblement qui a malheureusement secoué Haïti. Sur les neuf destinations, le Maroc est l'un des pays où on a ouvert un hôtel en 2009, pour dire que notre groupe mise beaucoup sur le Royaume, considéré comme un pays d'avenir pour notre groupe. C'est pourquoi nos investissements se poursuivent au Maroc. On est sur un projet à Marrakech sur 180 ha avec 3 hôtels, un centre commercial, un golf et un centre d'affaires. On est également en train de chercher des hôtels à Casablanca, Fès, Tanger,.. tout est en projet actuellement. Il y a une particularité par rapport à notre présence au Maroc. On est propriétaire de nos hôtels, ce qui est un plus
pour notre groupe. Ce qui n'est pas le cas en Tunisie où on a 11 hôtels Iberostar, mais dont on n'est pas propriétaire on est uniquement gestionnaire.
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D'aucuns estiment que la station Saïdia est en difficulté, est-ce vraiment le cas ?
C'est vrai qu'on a ouvert en juin 2009 dans la précipitation, mais cette ouverture était un succès, la preuve est que les deux hôtels qui ont ouvert tablaient sur des taux d'occupation entre 20 et 30% en moyenne,alors qu'ils étaient à 100% pendant six semaines. C'est un fait qui est là. C'est vrai que pour une station touristique comme Saïdia, on ne peut pas se lancer en un an. J'ai travaillé pendant cinq ans au niveau du ministère espagnol du Tourisme, je sais de quoi je parle. D'ailleurs, les chaînes hôtelières qui y sont installées opèrent même en Espagne
et aux îles Canaries et elles ferment les hôtels pendant l'hiver. Les fermetures sont donc tout à fait normales. C'est vrai que des rumeurs circulaient sur la fermeture de la station, seulement, il faut savoir qu'il s'agit d' un projet immense qui est sorti de rien.
Quid des activités prévues dans le cadre de la station ?
Pour ce qui est des activités au niveau de la station, je tiens à préciser que depuis le 18 juin jusqu'au 31 août, 2009, plus de 250 embarcations sont passées dans
la Marina, c'est très bien pour une première année d'exploitation. Pour l'instant, nous avons des activités durant toute l'année. Il y a l'école de voile qui fonctionne.
Des adolescents et des adultes y poursuivent des cours. S'y ajoutent d'autres activités telles que la location des bateaux et l'organisation des jeux de la pêche. Certes, on n'a pas d'activités touristiques parce que les hôtels sont fermés, mais on a sept restaurants qui sont ouverts toute l'année, ils fonctionnent très bien.
On a développé une offre pour les clients locaux, mais ils sont là pour profiter de la station aussi, en attendant que les hôtels ouvrent pour ramener la composante touristique.
Comment voyez vous l'année 2010 ?
Franchement bien, car c'est la première année où on va opérer depuis le mois d'avril, on a déjà des manifestations d'animation qui sont prévues, pour ne citer, à ce titre, qu'un festival de la plaisance et un salon nautique programmé début juin prochain.
On a résolu aussi les petits problèmes de naissance de la station, cette année sera meilleure par rapport à l'année dernière. D'ailleurs, les travaux pour la réalisation du troisième hôtel sont en cours pour qu'il ouvre le mois de mai. Je tiens à noter aussi que de nombreuses entreprises de l'Oriental sont contactées par les TO pour organiser certains événements. On est également sollicité par des entreprises qui veulent s'installer au niveau de la Marina. Ce sont des entreprises françaises, espagnoles ayant de très grands potentiels, qui considèrent que c'est maintenant qu'elles doivent s'installer à Saïdia. Donc le projet est vivant.
D'ailleurs, le niveau de réservation satisfaisant en 2010 n'est pas le fruit du hasard, mais de l'important effort déployé par les hôteliers et l'ONMT (Office national marocain de tourisme). En témoigne, l'afflux massif des touristes lors de l'ouverture. Pour rappel, le premier groupe de touristes italiens ayant séjourné à Iborestar de Saïdia qui dispose de 485 chambres a été acheminé par le tour-opérateur Viaggi del Ventaglio qui a organisé également, en partenariat avec l'ONMT , un voyage de familiarisation pour 180 agents de voyages. Ce TO a été après suivi par d'autres, notamment Thomas Cook (2 vols par semaine), deux autres tour opérateurs russes (Space Travel et MC Travel), 1 TO français (Promovacances) et 2 TO espagnols (Iberojet et Luxotours). En matière de prévisions, l'ONMT a tablé sur des flux de l'ordre de 15.000 touristes pour la première saison été de Saidia, soit environ 100.000 nuitées pour les quatre mois que comptait la saison 2009. D'ailleurs, avec le flux traditionnel des MRE et de touristes nationaux, l'Office estime que le taux d'occupation de la station devrait atteindre un minimum de 60% sur la saison. Un seuil qui pourrait être dépassée cette année d'après les responsables d'Iberostar au Maroc. Ceci à un moment où l'appui apporté par la Région de l'Oriental demeure, lui, limité selon certains hôteliers de la station.
Sur un autre registre, la qualité et la diversification des dessertes de la station balnéaire sont des éléments clés pour son développement. D'ailleurs, les lignes aériennes desservant, à partir des villes européennes, les aéroports d'Oujda et Nador, se trouvant à moins d'une heure de la station de Saïdia, se sont renforcées significativement ces dernières années à partir notamment de la France, la Belgique et l'Espagne. Située à 1 heure d'avion de Madrid, 2 heures de Paris ou de
Rome et à 3 heures de Londres ou Berlin, Marina Saïdia est, en effet, proche de l'Europe et très accessible, y compris par bateau. Elle est placée à seulement 92
milles de la Côte d'Alméria, 135 milles de la Costa Del Sol et à 150 milles de Gibraltar.
De même la desserte d'Oujda à partir de Casablanca par Royal Air Maroc est passée dès l'été 2009 à trois vols par jour permettant ainsi plus de possibilités
de connexions internationales via le hub de Casablanca.
Par ailleurs, force est de rappeler que Saïdia est le fer de lance du plan Azur avec un investissement de 12 milliards de dirhams. Elle représentera une capacité de 30.000 lits. Elle était à son lancement aménagée par le groupe espagnol Fadesa.
En 2008, le groupe Addoha reprend le contrôle de ce dernier et assume la responsabilité de développement de la station. Ce qui a permis de remettre
à flots l'entreprise. Une sorte de sauvetage qui a donné lieu aujourd'hui à un projet qui avance en dépit des nombreuses difficultés qui embarrassent son
chemin.
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Questions à Noureddine Beyrakdar, directeur régional Maroc d'Iberostar Hotels & Resorts
«Notre groupe mise beaucoup sur le Maroc»L'année dernière, vous étiez obligés d'ouvrir rapidement l'hôtel à l'occasion de la tenue des Assises du tourisme à Saïdia, est-ce normal à votre avis ?
Certes, l'ouverture s'est faite dans la hâte, mais, à vrai dire, il fallait ouvrir pour connaître nos faiblesses et nos points forts. C'est tout à fait normal, un projet c'est comme un enfant, il faut le laisser grandir et l'éduquer. Aujourd'hui, on est mieux préparés à l'ouverture de l'hôtel à partir du mois d'avril prochain, et ce, aussi bien au niveau des infrastructures qu'au niveau des ressources humaines. Comme vous le savez, ce problème se pose avec acuité dans cette région où la population n'est pas habituée à travailler dans le tourisme.
Pensez-vous que 2010 sera meilleure que 2009 ?
Je ne crois pas qu'on fera plus mauvais qu'en 2009. L'année 2010 sera également une année difficile pour les hôteliers, ce n'est qu'en 2011 que l'activité pourrait reprendre. N'empêche que cette année, on s'attend à un très bon taux de remplissage de l'hôtel. Au début, on tablait sur 60%, seulement, avec le niveau des réservations enregistré, on va dépasser ce seuil. Je peux dire qu'on est en bonne situation. Je tiens à préciser aussi qu'on a signé des contrats avec des TO italiens, français, belges et allemands. Les contrats avec les Anglais sont attendus
en 2011. Tous les clients sont les bienvenus qu'elle que soit leur nationalité. L'argent n'a pas d'odeur.
Par rapport à d'autres destinations, comment se présente votre situation au Maroc ?
Que ce soit en Espagne, en Grèce, aux Antilles, au Brésil ou au Mexique, la situation est très délicate. Elle a été encore aggravée avec le tremblement qui a malheureusement secoué Haïti. Sur les neuf destinations, le Maroc est l'un des pays où on a ouvert un hôtel en 2009, pour dire que notre groupe mise beaucoup sur le Royaume, considéré comme un pays d'avenir pour notre groupe. C'est pourquoi nos investissements se poursuivent au Maroc. On est sur un projet à Marrakech sur 180 ha avec 3 hôtels, un centre commercial, un golf et un centre d'affaires. On est également en train de chercher des hôtels à Casablanca, Fès, Tanger,.. tout est en projet actuellement. Il y a une particularité par rapport à notre présence au Maroc. On est propriétaire de nos hôtels, ce qui est un plus
pour notre groupe. Ce qui n'est pas le cas en Tunisie où on a 11 hôtels Iberostar, mais dont on n'est pas propriétaire on est uniquement gestionnaire.
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Questions à Pascal Bosson, directeur Marina Saïdia
«Le projet de la station Saïdia est vivant»D'aucuns estiment que la station Saïdia est en difficulté, est-ce vraiment le cas ?
C'est vrai qu'on a ouvert en juin 2009 dans la précipitation, mais cette ouverture était un succès, la preuve est que les deux hôtels qui ont ouvert tablaient sur des taux d'occupation entre 20 et 30% en moyenne,alors qu'ils étaient à 100% pendant six semaines. C'est un fait qui est là. C'est vrai que pour une station touristique comme Saïdia, on ne peut pas se lancer en un an. J'ai travaillé pendant cinq ans au niveau du ministère espagnol du Tourisme, je sais de quoi je parle. D'ailleurs, les chaînes hôtelières qui y sont installées opèrent même en Espagne
et aux îles Canaries et elles ferment les hôtels pendant l'hiver. Les fermetures sont donc tout à fait normales. C'est vrai que des rumeurs circulaient sur la fermeture de la station, seulement, il faut savoir qu'il s'agit d' un projet immense qui est sorti de rien.
Quid des activités prévues dans le cadre de la station ?
Pour ce qui est des activités au niveau de la station, je tiens à préciser que depuis le 18 juin jusqu'au 31 août, 2009, plus de 250 embarcations sont passées dans
la Marina, c'est très bien pour une première année d'exploitation. Pour l'instant, nous avons des activités durant toute l'année. Il y a l'école de voile qui fonctionne.
Des adolescents et des adultes y poursuivent des cours. S'y ajoutent d'autres activités telles que la location des bateaux et l'organisation des jeux de la pêche. Certes, on n'a pas d'activités touristiques parce que les hôtels sont fermés, mais on a sept restaurants qui sont ouverts toute l'année, ils fonctionnent très bien.
On a développé une offre pour les clients locaux, mais ils sont là pour profiter de la station aussi, en attendant que les hôtels ouvrent pour ramener la composante touristique.
Comment voyez vous l'année 2010 ?
Franchement bien, car c'est la première année où on va opérer depuis le mois d'avril, on a déjà des manifestations d'animation qui sont prévues, pour ne citer, à ce titre, qu'un festival de la plaisance et un salon nautique programmé début juin prochain.
On a résolu aussi les petits problèmes de naissance de la station, cette année sera meilleure par rapport à l'année dernière. D'ailleurs, les travaux pour la réalisation du troisième hôtel sont en cours pour qu'il ouvre le mois de mai. Je tiens à noter aussi que de nombreuses entreprises de l'Oriental sont contactées par les TO pour organiser certains événements. On est également sollicité par des entreprises qui veulent s'installer au niveau de la Marina. Ce sont des entreprises françaises, espagnoles ayant de très grands potentiels, qui considèrent que c'est maintenant qu'elles doivent s'installer à Saïdia. Donc le projet est vivant.
