Des sommes importantes sont investies par les banques françaises pour relooker leurs agences. La banque traditionnelle est ainsi en passe d'être reléguée au second plan au profit d'un espace plus convivial pour séduire de nouveaux clients. C'est la dernière tendance en France avec, par exemple, le « Concept Store » de BNP Paribas lancé le 3 décembre dernier.
Sa plus grande agence, celle de l'Opéra, a coûté 5 millions d'euros pour 1.900 m². Un cadre recréé avec des tablettes tactiles, des écrans, des miroirs font vivre l'agence bancaire. A côté, des canapés élégamment positionnés offrent une relation avec le client plus sympathique, moins protocolaire, plus dynamique.
La Société Générale a aussi lancé un programme d'aménagement de ses agences. Les espaces d'accueil y sont plus ouverts. La technologie alliée à une meilleure organisation de l'espace est également le choix du Crédit Agricole qui a investi dans des écrans tactiles. Une vague de modernisation qui ressort aussi dans la stratégie de HSBC qui a ouvert un centre « premium », rue Auber à Paris.
D'autres centres du même genre devraient suivre, 20 au total d'ici à 2011. Par contre, d'autres établissements bancaires optent pour une réorganisation qui tienne compte de la cible.
C'est ainsi que Barclays a choisi de réaménager les sites qui reçoivent sa clientèle aisée. Mais il faut peser 50.000 euros pour bénéficier du « Club Premier ».
Le point de vue des experts
Ce nouveau concept de banque qui prend des allures d'Apple store pourrait attirer une clientèle évaluée entre 4 et 5 millions de ménages. Le directeur général d'Equinox Consulting, Stéphane Court, y voit à la fois un souci de modernisation des agences et une forme de théâtralisation et de mise en scène des offres qui contribueront à rassurer. Les banques bougent peu, selon le président fondateur du cabinet de design Saguez & Parteners. Olivier Saguez souligne le peu d'innovation apportée aux agences depuis le guichet automatique. Mais l'aménagement des agences coûte une petite fortune et énormément de temps, explique S. Court. Donc, le modèle fondé sur une zone d'accueil, un espace libre-service et une partie réservée au conseil n'est pas près de disparaître. La multiplication des agences virtuelles pourrait être une solution moins coûteuse, poursuit-il, d'autant que les clients qui souhaitent gérer leur compte à distance sont de plus en plus nombreux. La Caisse d'Epargne exploite ce filon. Elle propose à ses clients qui ne peuvent pas se déplacer des solutions pour retrouver leur banquier en ligne.
Des facteurs aggravants
Le nombre de sous-alimentés et d'affamés dans les 30 pays du Proche-Orient est estimé à 37 millions de personnes, selon les derniers chiffres de la FAO, soit une augmentation de 17 millions d'individus par rapport à 1996. Les conflits en Afghanistan, au Yémen, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et au Soudan aggrave cette situation de précarité. En outre, les ressources en terre et en eau sont limitées. Les disponibilités en eau renouvelables par habitant sont de 1.050 mètres cubes actuellement dans la région contre une moyenne annuelle mondiale de 8.900 m3 par personne. Par ailleurs, les dépenses publiques destinées à l'agriculture dans la région Proche-Orient sont très faibles, de l'avis de la FAO. La contribution de l'agriculture au produit intérieur brut est de 12% pour la région, mais sa part des dépenses publiques ne dépasse pas les 5%. La FAO préconise le renforcement des investissements dans l'agriculture pour remédier au déséquilibre entre la production et le nombre de bouche à nourrir.
Sa plus grande agence, celle de l'Opéra, a coûté 5 millions d'euros pour 1.900 m². Un cadre recréé avec des tablettes tactiles, des écrans, des miroirs font vivre l'agence bancaire. A côté, des canapés élégamment positionnés offrent une relation avec le client plus sympathique, moins protocolaire, plus dynamique.
La Société Générale a aussi lancé un programme d'aménagement de ses agences. Les espaces d'accueil y sont plus ouverts. La technologie alliée à une meilleure organisation de l'espace est également le choix du Crédit Agricole qui a investi dans des écrans tactiles. Une vague de modernisation qui ressort aussi dans la stratégie de HSBC qui a ouvert un centre « premium », rue Auber à Paris.
D'autres centres du même genre devraient suivre, 20 au total d'ici à 2011. Par contre, d'autres établissements bancaires optent pour une réorganisation qui tienne compte de la cible.
C'est ainsi que Barclays a choisi de réaménager les sites qui reçoivent sa clientèle aisée. Mais il faut peser 50.000 euros pour bénéficier du « Club Premier ».
Le point de vue des experts
Ce nouveau concept de banque qui prend des allures d'Apple store pourrait attirer une clientèle évaluée entre 4 et 5 millions de ménages. Le directeur général d'Equinox Consulting, Stéphane Court, y voit à la fois un souci de modernisation des agences et une forme de théâtralisation et de mise en scène des offres qui contribueront à rassurer. Les banques bougent peu, selon le président fondateur du cabinet de design Saguez & Parteners. Olivier Saguez souligne le peu d'innovation apportée aux agences depuis le guichet automatique. Mais l'aménagement des agences coûte une petite fortune et énormément de temps, explique S. Court. Donc, le modèle fondé sur une zone d'accueil, un espace libre-service et une partie réservée au conseil n'est pas près de disparaître. La multiplication des agences virtuelles pourrait être une solution moins coûteuse, poursuit-il, d'autant que les clients qui souhaitent gérer leur compte à distance sont de plus en plus nombreux. La Caisse d'Epargne exploite ce filon. Elle propose à ses clients qui ne peuvent pas se déplacer des solutions pour retrouver leur banquier en ligne.
Siemens aura sa propre banque
Siemens a décroché une licence pour créer une banque. L'industriel allemand s'attaque ainsi à un nouveau secteur. L'entreprise avait, depuis juin dernier, demandé une licence pour lancer son projet bancaire. Le sésame acquis, le conglomérat industriel a annoncé le 7 décembre dernier que la nouvelle banque ne proposera pas de produits pour les particuliers. La structure financière permettra de placer les deniers de Siemens et d'offrir des solutions de financement aux clients. Une manière de se démarquer de ce qui se fait en général en Allemagne, notamment chez les constructeurs automobiles locaux. Depuis longtemps, ces derniers proposent des activités de crédit à la consommation. Par contre, la banque Siemens pourra, dans l'avenir, mettre à la disposition des gros clients du groupe industriel des crédits afin de soutenir le chiffre d'affaires. D'autres opportunités s'ouvrent à Siemens grâce à l'obtention de cette licence. En effet, la gestion d'actifs ou encore la gestion de risques pourront désormais être assurées par cette banque pour le compte de l'industriel allemand ou celui d'autres investisseurs institutionnels. La licence pour la création de la banque a été délivrée par le BaFin qui est l'autorité allemande de contrôle du secteur financier.La date de démarrage des activités financières n'a pas été communiquée, mais c'est l'Allemagne qui accueillera le premier site de la banque. Ses activités seront toutefois transfrontalières.Déficit de la production agricole au Proche-Orient
Les pays du Proche-Orient vont dépendre encore plus des importations alimentaires dans les années à venir, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). A la 30e conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient tenu à Khartoum (Soudan) du 4 au 8 décembre dernier, le directeur général de l'organisation, Jacques Diouf, a annoncé des perspectives inquiétantes : un déficit céréalier qui va augmenter de plus du double entre 2000 et 2030. La résultante sera une dépendance plus accrue des pays du Proche-Orient aux importations alimentaires. Par conséquent, ses Etats seront très vulnérables aux chocs sur les marchés internes et internationaux, poursuit Diouf. Le communiqué de la FAO mentionne qu'en dépit de l'amélioration des rendements agricoles dans quelques pays de la région, la productivité dans son ensemble reste faible par rapport à d'autres parties de la planète. Autre grief, la croissance de la production ne suit pas l'accroissement démographique.Des facteurs aggravants
Le nombre de sous-alimentés et d'affamés dans les 30 pays du Proche-Orient est estimé à 37 millions de personnes, selon les derniers chiffres de la FAO, soit une augmentation de 17 millions d'individus par rapport à 1996. Les conflits en Afghanistan, au Yémen, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et au Soudan aggrave cette situation de précarité. En outre, les ressources en terre et en eau sont limitées. Les disponibilités en eau renouvelables par habitant sont de 1.050 mètres cubes actuellement dans la région contre une moyenne annuelle mondiale de 8.900 m3 par personne. Par ailleurs, les dépenses publiques destinées à l'agriculture dans la région Proche-Orient sont très faibles, de l'avis de la FAO. La contribution de l'agriculture au produit intérieur brut est de 12% pour la région, mais sa part des dépenses publiques ne dépasse pas les 5%. La FAO préconise le renforcement des investissements dans l'agriculture pour remédier au déséquilibre entre la production et le nombre de bouche à nourrir.
