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L'économie nationale progresse plus que réalisé en moyenne par l'économie mondiale, une croissance qui demeure fragile au vu des incertitudes encore importantes quant à la dissipation totale des effets de la crise mondiale.
Cependant, la consommation privée continue de soutenir la croissance économique, appuyée par l'évolution relativement favorable de l'emploi rémunéré et la modération des prix des produits alimentaires. D'où une évolution annuelle positive : même en tenant compte d'un nouvel indice, l'inflation a atteint 1 % en 2009 contre 3,7 % en 2008. Ce niveau particulièrement bas de l'inflation est en phase avec ce qui est observable ailleurs, notamment en Europe, frappée par la déflation, laquelle s'est évidemment diffusée au Maroc via les importations.
Ceci étant, l'année 2010 démarre sur une contre-tendance de l'Indice des prix à la consommation (IPC), lequel s'est inscrit en baisse au 4e trimestre 2009 (-0,5 % suite au repli des prix des produits frais) et a enregistré en janvier dernier une hausse de 0,2 % par rapport au mois précédent, comme vient de l'indiquer le Haut Commissariat au Plan (HCP).
Cette variation est due à une hausse de l'indice des produits alimentaires (+0,3 %) et de celui des produits non alimentaires (+ 0,2 %). Pour les premiers, les hausses observées entre décembre 2009 et janvier 2010 concernent notamment les "poissons et fruits de mer" (+ 6,1 %) et les "légumes" (+5,4 %). En revanche, les prix ont baissé de 2,2 % pour les "huiles et graisses", de 1,4 % pour les "viandes", de 0,7 % pour le "lait, fromage et œufs " et de 0,6 % pour les "fruits". Selon les villes, l'IPC du mois de janvier dernier a enregistré une hausse de 1 % à Al-Hoceima, de 0,7 % à Meknès, de 0,4 % à Tanger et Béni-Mellal et de 0,3 % à Laâyoune.
Des baisses ont été enregistrées à Dakhla (-0,5 %), à Agadir (-0,2 %) et à Settat (-0,2 %). Le taux de croissance de l'IPC est d'une utilité incontournable dans la mesure du coût de la vie en plus de permettre la comparaison de données dans le temps. Ainsi, comparé au même mois de l'année précédente, l'IPC de janvier 2010 a enregistré une baisse de 0,7 %, qui s'explique par le recul de l'indice des produits alimentaires de 2,4 % et de la hausse de celui des produits non alimentaires de 0,8 %. Pour ces derniers, la variation s'inscrit dans une fourchette allant d'une baisse de 1,8 % pour les "Communications" à une hausse de 3,8 % pour l'"Enseignement". Par ailleurs, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les tarifs publics, aura connu au cours du mois de janvier une baisse de 0,2 % par rapport au mois de décembre 2009 et une hausse de 0,4 % par rapport au mois de janvier 2009. Enfin, pour le reste de l'année 2010, en termes de prévision budgétaire économique, l'inflation des prix connaîtrait une hausse cette année, sous l'effet essentiellement de l'inflation «importée», pour atteindre 2,3% contre 1% seulement en 2009. La demande intérieure continuerait à soutenir la croissance mais à un rythme baissier.
Cependant, la consommation privée continue de soutenir la croissance économique, appuyée par l'évolution relativement favorable de l'emploi rémunéré et la modération des prix des produits alimentaires. D'où une évolution annuelle positive : même en tenant compte d'un nouvel indice, l'inflation a atteint 1 % en 2009 contre 3,7 % en 2008. Ce niveau particulièrement bas de l'inflation est en phase avec ce qui est observable ailleurs, notamment en Europe, frappée par la déflation, laquelle s'est évidemment diffusée au Maroc via les importations.
Ceci étant, l'année 2010 démarre sur une contre-tendance de l'Indice des prix à la consommation (IPC), lequel s'est inscrit en baisse au 4e trimestre 2009 (-0,5 % suite au repli des prix des produits frais) et a enregistré en janvier dernier une hausse de 0,2 % par rapport au mois précédent, comme vient de l'indiquer le Haut Commissariat au Plan (HCP).
Cette variation est due à une hausse de l'indice des produits alimentaires (+0,3 %) et de celui des produits non alimentaires (+ 0,2 %). Pour les premiers, les hausses observées entre décembre 2009 et janvier 2010 concernent notamment les "poissons et fruits de mer" (+ 6,1 %) et les "légumes" (+5,4 %). En revanche, les prix ont baissé de 2,2 % pour les "huiles et graisses", de 1,4 % pour les "viandes", de 0,7 % pour le "lait, fromage et œufs " et de 0,6 % pour les "fruits". Selon les villes, l'IPC du mois de janvier dernier a enregistré une hausse de 1 % à Al-Hoceima, de 0,7 % à Meknès, de 0,4 % à Tanger et Béni-Mellal et de 0,3 % à Laâyoune.
Des baisses ont été enregistrées à Dakhla (-0,5 %), à Agadir (-0,2 %) et à Settat (-0,2 %). Le taux de croissance de l'IPC est d'une utilité incontournable dans la mesure du coût de la vie en plus de permettre la comparaison de données dans le temps. Ainsi, comparé au même mois de l'année précédente, l'IPC de janvier 2010 a enregistré une baisse de 0,7 %, qui s'explique par le recul de l'indice des produits alimentaires de 2,4 % et de la hausse de celui des produits non alimentaires de 0,8 %. Pour ces derniers, la variation s'inscrit dans une fourchette allant d'une baisse de 1,8 % pour les "Communications" à une hausse de 3,8 % pour l'"Enseignement". Par ailleurs, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les tarifs publics, aura connu au cours du mois de janvier une baisse de 0,2 % par rapport au mois de décembre 2009 et une hausse de 0,4 % par rapport au mois de janvier 2009. Enfin, pour le reste de l'année 2010, en termes de prévision budgétaire économique, l'inflation des prix connaîtrait une hausse cette année, sous l'effet essentiellement de l'inflation «importée», pour atteindre 2,3% contre 1% seulement en 2009. La demande intérieure continuerait à soutenir la croissance mais à un rythme baissier.
