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La démarche consiste en l'exploration du potentiel de croissance supplémentaire estimé à 1 MMDH de PIB et la création d'environ 32.000 nouveaux emplois directs à l'horizon 2015.
Le textile constitue un secteur de première importance pour l'industrie nationale avec un poids majeur dans les emplois (40% des emplois industriels) et une contribution importante au PIB et aux exportations industrielles (respectivement 13 et 27%). Cependant, le bilan de développement du secteur Textile est mitigé sur les dernières années avec en particulier un recul important des exportations en 2005 lié à la levée temporaire des quotas sur les produits chinois en Europe (recul des exportations de 10%). Depuis 2006, le secteur a bénéficié d'une fenêtre de sursis stratégique grâce à la réinstauration des quotas sur les produits chinois et au positionnement réussi du Maroc sur le segment du fast fashion, à travers le développement de la sous-traitance pour un acteur de référence de ce segment.
«Ce sursis stratégique a permis au secteur de croître. Il a malheureusement retardé le traitement de ses fragilités intrinsèques». A l'export, il y a une dépendance à l'égard de deux pays représentant plus de 60% de nos exportations et de quelques donneurs d'ordres. A titre d'exemple, un donneur d'ordres leader sur le segment fast fashion représente 20% des exportations du Maroc. En outre, une fragilité continue de régir le tissu industriel, majoritairement composé d'acteurs de petite taille (chiffre d'affaires moyen de 15 MDH), avec une prédominance du business model de la sous-traitance (60-70 % du chiffre d'affaires). A cela s'ajoute l'indisponibilité d'intrants sur le marché national (tissus et accessoires) ; ce qui, au demeurant, freine l'évolution de l'offre et érode les avantages comparatifs du Maroc en termes de délais. A noter aussi que le développement du marché national achoppe sur la concurrence du secteur informel.
Ainsi, alors que le Maroc investit dans le TGV et les tramways, le soumissionnaire pourra réaliser, à titre d'exemple, les actions de compensations visant la sous-traitance des activités de production ou de maintenance industrielles auprès d'une entreprise marocaine existante.
Dans une conjoncture internationale en pleine mutation, le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) vise à mettre en place un programme volontariste pour le secteur textile lui permettant de réaliser pleinement son potentiel.
L'impact du programme est double. Il s'agit d'une part de pérenniser avant tout et de stabiliser le tissu actuel estimé à 200.000 emplois et 9,6 MMDH de PIB, sur un marché international très concurrentiel. D'autre part, la démarche consiste en l'exploration du potentiel de croissance supplémentaire estimé à 1 MMDH de PIB et la création d'environ 32.000 nouveaux emplois directs à l'horizon 2015.
Pour ce faire, le PNEI vise la mise en place d'un plan de développement des débouchés à l'export. Dans ce cadre, on estime nécessaire de développer une approche de portefeuille priorisée autour de trois segments de produits. Une autre initiative consiste en le développement des segments du fast fashion et du prêt-à-porter mode. L'autre axe privilégie la conquête de parts de marché sur le jean et sportswear autour d'une expansion géographique (priorité sur l'UE, en particulier Italie et Europe du Nord).
Outre le développement de produits de niche en priorité vers l'UE autour de trois nouveaux segments (lingerie, textile de maison et chaussures). Un programme d'adaptation du tissu des acteurs au plan de développement des débouchés à l'export. Il est nécessaire de traiter les fragilités liées à la structure du tissu des acteurs afin de réussir à capter les potentiels à l'export. En premier lieu, il s'agit de développer une approche innovante pour faciliter l'émergence de nouveaux business models intégrés sur toute la chaîne de valeur et maîtrisant notamment l'approvisionnement, le design et la commercialisation. Cette approche vise à favoriser l'agrégation des entreprises focalisées sur la sous-traitance par des agents de sourcing internationaux ou nationaux. En second lieu, l'accent est mis sur la reconfiguration du tissu des acteurs et le développement des nouveaux business models qui demeurent conditionnés par la disponibilité des intrants nécessaires (tissus, accessoires) sur le territoire national.
Objectif : favoriser le développement du stockage de réactivité et la création de quelques métiers clés situés en amont notamment la teinture, l'imprimerie. Ainsi, afin de favoriser l'émergence de cinq agents de sourcing pouvant agréger les entreprises marocaines encore focalisées sur la sous-traitance, l'Etat s'engage dans le cadre du Pacte à mettre en place une Offre Maroc Sourcing attractive pour les acteurs cibles et à mettre en place les efforts nécessaires pour démarcher les agents de sourcing internationaux et faire appel aux compétences, notamment celles du secteur, pour vendre l'Offre Maroc. Par ailleurs, pour favoriser la disponibilité des intrants (tissus et accessoires), l'Etat s'engage à favoriser l'implantation de 15 plateformes d'approvisionnement et de 5 nouvelles unités de finissage sur les métiers clés (teinture, imprimerie).
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Le textile constitue un secteur de première importance pour l'industrie nationale avec un poids majeur dans les emplois (40% des emplois industriels) et une contribution importante au PIB et aux exportations industrielles (respectivement 13 et 27%). Cependant, le bilan de développement du secteur Textile est mitigé sur les dernières années avec en particulier un recul important des exportations en 2005 lié à la levée temporaire des quotas sur les produits chinois en Europe (recul des exportations de 10%). Depuis 2006, le secteur a bénéficié d'une fenêtre de sursis stratégique grâce à la réinstauration des quotas sur les produits chinois et au positionnement réussi du Maroc sur le segment du fast fashion, à travers le développement de la sous-traitance pour un acteur de référence de ce segment.
«Ce sursis stratégique a permis au secteur de croître. Il a malheureusement retardé le traitement de ses fragilités intrinsèques». A l'export, il y a une dépendance à l'égard de deux pays représentant plus de 60% de nos exportations et de quelques donneurs d'ordres. A titre d'exemple, un donneur d'ordres leader sur le segment fast fashion représente 20% des exportations du Maroc. En outre, une fragilité continue de régir le tissu industriel, majoritairement composé d'acteurs de petite taille (chiffre d'affaires moyen de 15 MDH), avec une prédominance du business model de la sous-traitance (60-70 % du chiffre d'affaires). A cela s'ajoute l'indisponibilité d'intrants sur le marché national (tissus et accessoires) ; ce qui, au demeurant, freine l'évolution de l'offre et érode les avantages comparatifs du Maroc en termes de délais. A noter aussi que le développement du marché national achoppe sur la concurrence du secteur informel.
Ainsi, alors que le Maroc investit dans le TGV et les tramways, le soumissionnaire pourra réaliser, à titre d'exemple, les actions de compensations visant la sous-traitance des activités de production ou de maintenance industrielles auprès d'une entreprise marocaine existante.
Dans une conjoncture internationale en pleine mutation, le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) vise à mettre en place un programme volontariste pour le secteur textile lui permettant de réaliser pleinement son potentiel.
L'impact du programme est double. Il s'agit d'une part de pérenniser avant tout et de stabiliser le tissu actuel estimé à 200.000 emplois et 9,6 MMDH de PIB, sur un marché international très concurrentiel. D'autre part, la démarche consiste en l'exploration du potentiel de croissance supplémentaire estimé à 1 MMDH de PIB et la création d'environ 32.000 nouveaux emplois directs à l'horizon 2015.
Pour ce faire, le PNEI vise la mise en place d'un plan de développement des débouchés à l'export. Dans ce cadre, on estime nécessaire de développer une approche de portefeuille priorisée autour de trois segments de produits. Une autre initiative consiste en le développement des segments du fast fashion et du prêt-à-porter mode. L'autre axe privilégie la conquête de parts de marché sur le jean et sportswear autour d'une expansion géographique (priorité sur l'UE, en particulier Italie et Europe du Nord).
Outre le développement de produits de niche en priorité vers l'UE autour de trois nouveaux segments (lingerie, textile de maison et chaussures). Un programme d'adaptation du tissu des acteurs au plan de développement des débouchés à l'export. Il est nécessaire de traiter les fragilités liées à la structure du tissu des acteurs afin de réussir à capter les potentiels à l'export. En premier lieu, il s'agit de développer une approche innovante pour faciliter l'émergence de nouveaux business models intégrés sur toute la chaîne de valeur et maîtrisant notamment l'approvisionnement, le design et la commercialisation. Cette approche vise à favoriser l'agrégation des entreprises focalisées sur la sous-traitance par des agents de sourcing internationaux ou nationaux. En second lieu, l'accent est mis sur la reconfiguration du tissu des acteurs et le développement des nouveaux business models qui demeurent conditionnés par la disponibilité des intrants nécessaires (tissus, accessoires) sur le territoire national.
Objectif : favoriser le développement du stockage de réactivité et la création de quelques métiers clés situés en amont notamment la teinture, l'imprimerie. Ainsi, afin de favoriser l'émergence de cinq agents de sourcing pouvant agréger les entreprises marocaines encore focalisées sur la sous-traitance, l'Etat s'engage dans le cadre du Pacte à mettre en place une Offre Maroc Sourcing attractive pour les acteurs cibles et à mettre en place les efforts nécessaires pour démarcher les agents de sourcing internationaux et faire appel aux compétences, notamment celles du secteur, pour vendre l'Offre Maroc. Par ailleurs, pour favoriser la disponibilité des intrants (tissus et accessoires), l'Etat s'engage à favoriser l'implantation de 15 plateformes d'approvisionnement et de 5 nouvelles unités de finissage sur les métiers clés (teinture, imprimerie).
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