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Nouveau président pour la FIMME (Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques). La Fédération a tenu son Assemblée générale élective le mardi 21 décembre 2010 à Casablanca et désigné Abdelhamid Souiri, de Tubes et Profils, comme nouveau président pour un mandat de 3 ans. Il sera secondé par Mohamed Errafai (EGFI Maroc), comme 1er vice-président et Ramon Fernandez (Industube), comme second vice-président.
A souligner qu'une seule liste s'est présentée aux élections et a été approuvée à l'unanimité. Le nouveau président de la FIMME a expliqué à ÉcoPlus, lors d'une conférence de presse mardi 21 décembre à Casablanca, que la priorité de ses priorités est de consolider les acquis mais surtout d'élargir la base des adhérents. Et pour cause, « il faut être nombreux pour être forts ».
Selon la Fédération, sur 1.200 entreprises opérant dans le secteur, seulement 110 adhèrent à la FIMME.
En se renforçant, la nouvelle équipe, dont le slogan a été « Consolidation et développement », vise à renforcer le rôle de la FIMME auprès des instances gouvernementales et de la CGEM. « Nous avons besoin du soutien des pouvoirs publics et nous allons donc le chercher pour pouvoir permettre à notre secteur d'être plus performant.
C'est un secteur qu'il ne faut pas abandonner car il a son potentiel à l'export. Il ne faut pas gâcher cette opportunité », estime le nouveau président. Par ailleurs, la conférence de presse a été une occasion pour le président sortant, Moulay Youssef Alaoui, de dresser le bilan de ses deux mandats (2004-2010). Il citera notamment la réorganisation de la Fédération avec la définition d'une nouvelle vision, d'une stratégie et d'un nouveau mode de gouvernance. M.Y Alaoui soulignera que les principales révélations de l'étude sur l'offre exportable de la FIMME devront servir d'orientations stratégiques pour les plans d'actions futurs du secteur. Il a ainsi précisé que le secteur métallurgique compte une trentaine de métiers, mais le plus grand potentiel de développement réside dans les produits manufacturés. Quant aux nouveaux marchés cibles, il sont d'abord en Afrique, particulièrement les pays riverains mais aussi l'Afrique centrale.
Et ce n'est pas tout, les nouvelles actions à entreprendre devront porter sur l'intégration industrielle, jugée primordiale pour l'amélioration des exportations. Le président sortant a enfin indiqué qu'il faudra s'intéresser beaucoup plus au marché du pourtour méditerranéen plutôt qu'à ceux éloignés géographiquement. La raison est que les produits du secteur sont lourds et coûteux sur le plan logistique et transport.
Afin de mettre en oeuvre toutes ces ambitions, deux contrats-programmes sont en projet. Le premier que la Fédération souhaite signer en 2011 concerne l'exportation. Il est baptisé Export plus et sera signé avec le ministère du Commerce extérieur. Le second contrat-programme liera la Fédération au ministère du Commerce et de l'industrie « pour mettre en place un plan d'action ambitieux dans lequel le gouvernement apportera son accompagnement indispensable », résume M.Y Alaoui.
A souligner qu'une seule liste s'est présentée aux élections et a été approuvée à l'unanimité. Le nouveau président de la FIMME a expliqué à ÉcoPlus, lors d'une conférence de presse mardi 21 décembre à Casablanca, que la priorité de ses priorités est de consolider les acquis mais surtout d'élargir la base des adhérents. Et pour cause, « il faut être nombreux pour être forts ».
Selon la Fédération, sur 1.200 entreprises opérant dans le secteur, seulement 110 adhèrent à la FIMME.
En se renforçant, la nouvelle équipe, dont le slogan a été « Consolidation et développement », vise à renforcer le rôle de la FIMME auprès des instances gouvernementales et de la CGEM. « Nous avons besoin du soutien des pouvoirs publics et nous allons donc le chercher pour pouvoir permettre à notre secteur d'être plus performant.
C'est un secteur qu'il ne faut pas abandonner car il a son potentiel à l'export. Il ne faut pas gâcher cette opportunité », estime le nouveau président. Par ailleurs, la conférence de presse a été une occasion pour le président sortant, Moulay Youssef Alaoui, de dresser le bilan de ses deux mandats (2004-2010). Il citera notamment la réorganisation de la Fédération avec la définition d'une nouvelle vision, d'une stratégie et d'un nouveau mode de gouvernance. M.Y Alaoui soulignera que les principales révélations de l'étude sur l'offre exportable de la FIMME devront servir d'orientations stratégiques pour les plans d'actions futurs du secteur. Il a ainsi précisé que le secteur métallurgique compte une trentaine de métiers, mais le plus grand potentiel de développement réside dans les produits manufacturés. Quant aux nouveaux marchés cibles, il sont d'abord en Afrique, particulièrement les pays riverains mais aussi l'Afrique centrale.
Et ce n'est pas tout, les nouvelles actions à entreprendre devront porter sur l'intégration industrielle, jugée primordiale pour l'amélioration des exportations. Le président sortant a enfin indiqué qu'il faudra s'intéresser beaucoup plus au marché du pourtour méditerranéen plutôt qu'à ceux éloignés géographiquement. La raison est que les produits du secteur sont lourds et coûteux sur le plan logistique et transport.
Afin de mettre en oeuvre toutes ces ambitions, deux contrats-programmes sont en projet. Le premier que la Fédération souhaite signer en 2011 concerne l'exportation. Il est baptisé Export plus et sera signé avec le ministère du Commerce extérieur. Le second contrat-programme liera la Fédération au ministère du Commerce et de l'industrie « pour mettre en place un plan d'action ambitieux dans lequel le gouvernement apportera son accompagnement indispensable », résume M.Y Alaoui.
