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Le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami, a raison de se réjouir du « franc succès » de la 2e édition des Morocco Awards. C'est que, cette année aussi, son département, principal organisateur de l'événement aux côtés de l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), a réussi son pari. Celui de mettre sous les feux de la rampe les marques marocaines en mettant sur un piédestal les « meilleures » d'entre elles. Les nouvelles championnes sont Inwi, Kitea, Jaouda, Amoud et 2M.
Les responsables de ces entreprises ont reçu le trophée Morocco Awards 2010 au cours d'une grande cérémonie organisée le vendredi 17 décembre à Casablanca. Dans une ambiance festive, l'opérateur télécoms Inwi a été déclaré vainqueur dans la catégorie « Service », Kitea dans le « Commerce et distribution », Jaouda comme meilleure « Marque de fabrique » et Amoud a été reconnue comme la marque la plus innovante. Cette dernière catégorie est la nouveauté de 2010. Par ailleurs, 2M a été plébiscitée par le public. Les marques gagnantes succèdent à BMCE Bank, Marwa, Aïcha et Meditel primés en 2009.
Pour cette édition, le jury a été présidé par Adil Douiri. L'ex ministre du Tourisme a été assisté dans sa délicate tâche pa Mounia Boucetta, secrétaire générale du ministère du Commerce, de l'industrie et des nouvelles technologies ; Hakim Marrakchi, administrateur-directeur général de Maghreb Industries et vice-président de la CGEM en charge du pôle compétitivité et croissance ; Gérald Porcario, directeur marketing de Renault Maroc et Sophia Jalal qui s'occupe du développement au sein de Nestlé nutrition Maghreb. Ces jurés devaient départager les 59 marques qui étaient en lice : 20 marques de commerce et de distribution, 21 marques de fabrique et 18 autres de service. Parmi ces marques, 29 ont participé à la première édition de Morocco Awards. C'est sûr que de nombreuses candidates de cette année retenteront aussi leur chance l'année prochaine. Leurs représentants étaient nombreux à l'affirmer. Ce qui promet une concurrence encore plus rude pour les Morocco Awards 2011.
Haro sur la contrefaçon !
Morocco Awards, ce n'est pas seulement une soirée festive au cours de laquelle on décerne des trophées. C'est au préalable un travail laborieux de réflexion sur les marques et leur devenir. Une bonne partie de la journée du 17 décembre a été consacrée à l'analyse, sous différents angles, du thème de « la propriété industrielle (mise) au service du développement socio-économique ». Ont pris part au débat lancé sur ce sujet des responsables et des experts étrangers dont Benoît Battistelli, président de l'Office européen des brevets et ancien directeur général en France de l'Institut national de la propriété industrielle; Binying Wang, vice-directrice générale de l'Organisation mondiale de la propriété industrielle (OMPI) et Gerhard Bauer, président de l'International trademark association (INTA), et chef des marques de Daimler AG. Tous ont plaidé en faveur de la protection des marques et appelé à l'internationalisation de cette protection.
Joignant le geste à la parole, partenaires marocains et européens ont signé différentes conventions en matière de la protection de la propriété industrielle. La plus importante concerne la validation des brevets européens au Maroc et inversement. Elle a été signée par Ahmed Reda Chami et Benoît Battistelli, président de l'Organisation européenne des brevets (OEB). Cet Organisation s'engage à assurer la formation d'ingénieurs marocains chargés de l'examen des brevets. Adil El Maliki, DG de l'OMPIC a aussi signé une convention avec l'OEB qui permet à l'Office d'accéder au service «EPOQUENet».
Il s'agit d'un moteur de recherche spécialisée pour les brevets utilisé par plus de 40 pays dans le monde.
Maliki a également signé une convention de jumelage institutionnel en faveur de l'OMPIC avec les instituts de la propriété industrielle de la France et du Portugal. Pour A.R. Chami, il ne s'agit pas là de simples accords formels. « On en attend des retombées économiques sur le moyen et le long terme », insiste-t-il. Le ministre est persuadé que la protection des marques européennes dans le Royaume encouragera les investisseurs à venir y investir. Chami rappelle aussi que le même dispositif permet aux entreprises marocaines, notamment exportatrices, de protéger leurs marques, leurs dessins industriels... « C'est un accord gagnant-gagnant, sans formalités administratives supplémentaires. Il permet tout simplement l'ouverture de l'économie marocaine sur la compétition internationale », résume le président de l'OEB.
Kitea a déposé sa marque le 7 septembre 1994. La société opère dans la distribution de mobilier et accessoires. Elle a un chiffre d'affaires de 474 millions de dirhams et emploie 1.500 personnes.
Jaouda appartient à la coopérative agricole COPAG. Cette marque a été déposée le 13 avril 2000. Son chiffre d'affaires est de 2,3 milliards de dirhams, avec un effectif de 4.200.
Amoud est une marque qui a été déposée le 1er décembre 1988. Elle opère dans la pâtisserie-boulangerie. Son chiffre d'affaires est de 30 millions de dirhams. La société emploie 300 personnes.
2M a été déposée par la Société d'études et de réalisations audiovisuelles S.A, « SOREAD-2M », le 20 décembre 1988. Son chiffre d'affaires est de 542 millions de dirhams.La deuxième chaîne nationale, avec sa radio, emploie 759 personnes.
Les responsables de ces entreprises ont reçu le trophée Morocco Awards 2010 au cours d'une grande cérémonie organisée le vendredi 17 décembre à Casablanca. Dans une ambiance festive, l'opérateur télécoms Inwi a été déclaré vainqueur dans la catégorie « Service », Kitea dans le « Commerce et distribution », Jaouda comme meilleure « Marque de fabrique » et Amoud a été reconnue comme la marque la plus innovante. Cette dernière catégorie est la nouveauté de 2010. Par ailleurs, 2M a été plébiscitée par le public. Les marques gagnantes succèdent à BMCE Bank, Marwa, Aïcha et Meditel primés en 2009.
Pour cette édition, le jury a été présidé par Adil Douiri. L'ex ministre du Tourisme a été assisté dans sa délicate tâche pa Mounia Boucetta, secrétaire générale du ministère du Commerce, de l'industrie et des nouvelles technologies ; Hakim Marrakchi, administrateur-directeur général de Maghreb Industries et vice-président de la CGEM en charge du pôle compétitivité et croissance ; Gérald Porcario, directeur marketing de Renault Maroc et Sophia Jalal qui s'occupe du développement au sein de Nestlé nutrition Maghreb. Ces jurés devaient départager les 59 marques qui étaient en lice : 20 marques de commerce et de distribution, 21 marques de fabrique et 18 autres de service. Parmi ces marques, 29 ont participé à la première édition de Morocco Awards. C'est sûr que de nombreuses candidates de cette année retenteront aussi leur chance l'année prochaine. Leurs représentants étaient nombreux à l'affirmer. Ce qui promet une concurrence encore plus rude pour les Morocco Awards 2011.
Haro sur la contrefaçon !
Morocco Awards, ce n'est pas seulement une soirée festive au cours de laquelle on décerne des trophées. C'est au préalable un travail laborieux de réflexion sur les marques et leur devenir. Une bonne partie de la journée du 17 décembre a été consacrée à l'analyse, sous différents angles, du thème de « la propriété industrielle (mise) au service du développement socio-économique ». Ont pris part au débat lancé sur ce sujet des responsables et des experts étrangers dont Benoît Battistelli, président de l'Office européen des brevets et ancien directeur général en France de l'Institut national de la propriété industrielle; Binying Wang, vice-directrice générale de l'Organisation mondiale de la propriété industrielle (OMPI) et Gerhard Bauer, président de l'International trademark association (INTA), et chef des marques de Daimler AG. Tous ont plaidé en faveur de la protection des marques et appelé à l'internationalisation de cette protection.
Joignant le geste à la parole, partenaires marocains et européens ont signé différentes conventions en matière de la protection de la propriété industrielle. La plus importante concerne la validation des brevets européens au Maroc et inversement. Elle a été signée par Ahmed Reda Chami et Benoît Battistelli, président de l'Organisation européenne des brevets (OEB). Cet Organisation s'engage à assurer la formation d'ingénieurs marocains chargés de l'examen des brevets. Adil El Maliki, DG de l'OMPIC a aussi signé une convention avec l'OEB qui permet à l'Office d'accéder au service «EPOQUENet».
Il s'agit d'un moteur de recherche spécialisée pour les brevets utilisé par plus de 40 pays dans le monde.
Maliki a également signé une convention de jumelage institutionnel en faveur de l'OMPIC avec les instituts de la propriété industrielle de la France et du Portugal. Pour A.R. Chami, il ne s'agit pas là de simples accords formels. « On en attend des retombées économiques sur le moyen et le long terme », insiste-t-il. Le ministre est persuadé que la protection des marques européennes dans le Royaume encouragera les investisseurs à venir y investir. Chami rappelle aussi que le même dispositif permet aux entreprises marocaines, notamment exportatrices, de protéger leurs marques, leurs dessins industriels... « C'est un accord gagnant-gagnant, sans formalités administratives supplémentaires. Il permet tout simplement l'ouverture de l'économie marocaine sur la compétition internationale », résume le président de l'OEB.
Le poids des marques gagnantes
Wana Corporate a déposé la marque Inwi le 21 décembre 2009. Le chiffre d'affaires de cet opérateur global de télécommunications est de 1,6 milliard de dirhams. Inwi emploie 1.169 collaborateurs.Kitea a déposé sa marque le 7 septembre 1994. La société opère dans la distribution de mobilier et accessoires. Elle a un chiffre d'affaires de 474 millions de dirhams et emploie 1.500 personnes.
Jaouda appartient à la coopérative agricole COPAG. Cette marque a été déposée le 13 avril 2000. Son chiffre d'affaires est de 2,3 milliards de dirhams, avec un effectif de 4.200.
Amoud est une marque qui a été déposée le 1er décembre 1988. Elle opère dans la pâtisserie-boulangerie. Son chiffre d'affaires est de 30 millions de dirhams. La société emploie 300 personnes.
2M a été déposée par la Société d'études et de réalisations audiovisuelles S.A, « SOREAD-2M », le 20 décembre 1988. Son chiffre d'affaires est de 542 millions de dirhams.La deuxième chaîne nationale, avec sa radio, emploie 759 personnes.
