Avec ses 4.167 mètres d'altitude, le djebel Toubkal est le point culminant du Maroc et de l'Afrique du nord. Les berbères l'appellent Adrar yidraren : la montagne des montagnes, tellement sa grandeur impose respect et humilité. Situé à 70 kilomètres au sud de Marrakech, dans la partie centrale du Haut Atlas, le massif a donné son nom à un parc national de 38.000 hectares où chênes verts et thuya se coudoient dans une ambiance tout de vert faite. Vu de loin, depuis Marrakech par temps clair, le colosse paraît petit et facile à escalader, il n'en est rien. Au fur et à mesure qu'on se rapproche, l'illusion de facilité laisse place à l'émerveillement, voire à une petite peur au ventre devant la majestueuse montagne et si haut sommet. Un guide n'est jamais loin pour vous rassurer. Il lance toujours cette même phrase : « ne vous inquiétez pas, ici même les enfants de 10 ans viennent à bout du Toubkal ». Et il n'a pas tort. Plusieurs villages reculés se situent à des altitudes impensables, sans empêcher les habitants, petits et grands, de se déplacer. D'ailleurs le marquis de Segonzac qui pensait être le premier homme à avoir gravi cette terra incognita en 1923 a vite désenchanté en trouvant à la crête du Toubkal des cairns (amas artificiels de pierres) édifiés par les berbères vivant dans la région. Du reste, ne vous préoccupez pas de vos bagages, des mules au regard hagard et habitué s'occuperont de ce fardeau. Munissez-vous juste d'une paire de chaussures de montagne, de lunettes de soleil et laisser travailler tous vos sens.
Certes la saison la plus propice à l'escalade est l'été car les névés disparaissent, laissant apparaître des sentiers qui n'exigent pas de grandes compétences techniques pour les emprunter. Mais l'hiver procure aussi son lot de plaisir. Surtout si vous êtes amateurs de ski hors piste. Ce sera l'endroit rêvé pour vous, à condition d'être skieur chevronné et bien équipé.
Après quelques heures d'ascension et quelques courbatures (eh oui! on n'a rien sans rien) vous voilà au refuge des mouflons. Sis à 3.207 mètres d'altitude, il s'étale sur 600 m². Ce gite au confort citadin vous accueille pour la nuit, plusieurs nationalités se croisent autour d'un plat local pour partager leurs aventures. Mais la nuit est courte, car la fatigue engourdit vos muscles et vous hypnotise, vous forçant à un sommeil prématuré et profond. Ici l'expression dormir comme un bébé prend tout son sens. Le réveil quant à lui est forcément très matinal. Il va vous falloir quelques secondes pour comprendre que vous n'êtes pas dans un rêve et que vous êtes bel et bien en train d'escalader le plus haut sommet du Royaume. Une fois le ventre rempli par un copieux petit déjeuner à base d'omelettes berbères et de thé vert, vous voilà rechargé à bloc pour parcourir les 960 mètres restants. Demandez des haltes à votre guide quand vos yeux vous l'ordonnent pour contempler ce qu'offre de mieux dame nature, mère nourricière. Et si la chance daigne vous sourire, vous allez apercevoir un cerf, un aigle royal, un aigle botté ou un circaète Jean-le-Blanc. C'est cette faune qui peuple ces paysages. Arrivé au sommet, un sentiment de fierté vous traverse l'esprit et vous revivifie le corps. C'est comme si vous veniez d'accomplir une ascension de vous-même.
Plusieurs randonneurs ont immortalisé cet instant en gravant à jamais leur nom ou leur message d'amour sur la roche. Faites de même, si vous le désirez. De toutes les manières, cette expérience restera gravée dans votre mémoire. Par contre, soyez vigilant en entamant la descente. Les plus grands alpinistes vous le diront, la plupart des accidents ou de chute surviennent pendant la descente. Prudence, donc !
Certes la saison la plus propice à l'escalade est l'été car les névés disparaissent, laissant apparaître des sentiers qui n'exigent pas de grandes compétences techniques pour les emprunter. Mais l'hiver procure aussi son lot de plaisir. Surtout si vous êtes amateurs de ski hors piste. Ce sera l'endroit rêvé pour vous, à condition d'être skieur chevronné et bien équipé.
Après quelques heures d'ascension et quelques courbatures (eh oui! on n'a rien sans rien) vous voilà au refuge des mouflons. Sis à 3.207 mètres d'altitude, il s'étale sur 600 m². Ce gite au confort citadin vous accueille pour la nuit, plusieurs nationalités se croisent autour d'un plat local pour partager leurs aventures. Mais la nuit est courte, car la fatigue engourdit vos muscles et vous hypnotise, vous forçant à un sommeil prématuré et profond. Ici l'expression dormir comme un bébé prend tout son sens. Le réveil quant à lui est forcément très matinal. Il va vous falloir quelques secondes pour comprendre que vous n'êtes pas dans un rêve et que vous êtes bel et bien en train d'escalader le plus haut sommet du Royaume. Une fois le ventre rempli par un copieux petit déjeuner à base d'omelettes berbères et de thé vert, vous voilà rechargé à bloc pour parcourir les 960 mètres restants. Demandez des haltes à votre guide quand vos yeux vous l'ordonnent pour contempler ce qu'offre de mieux dame nature, mère nourricière. Et si la chance daigne vous sourire, vous allez apercevoir un cerf, un aigle royal, un aigle botté ou un circaète Jean-le-Blanc. C'est cette faune qui peuple ces paysages. Arrivé au sommet, un sentiment de fierté vous traverse l'esprit et vous revivifie le corps. C'est comme si vous veniez d'accomplir une ascension de vous-même.
Plusieurs randonneurs ont immortalisé cet instant en gravant à jamais leur nom ou leur message d'amour sur la roche. Faites de même, si vous le désirez. De toutes les manières, cette expérience restera gravée dans votre mémoire. Par contre, soyez vigilant en entamant la descente. Les plus grands alpinistes vous le diront, la plupart des accidents ou de chute surviennent pendant la descente. Prudence, donc !
