Oui, toutes les routes mènent à Taza, la route nationale numéro 6 (N6) à partir de Fès ou Guercif, la N8 à partir de Taounate ou Ifrane, la N15 à partir de Nador. Taza est une véritable passerelle entre l'Est et l'Ouest du Maroc. D'ailleurs, son nom est dérivé du berbère tizi qui signifie littéralement « passage ». Ce mot renvoie aux invasions romaines, berbères et arabes qui empruntaient fatalement ce couloir pour mettre la main sur la région. Un dicton local illustre bien ces faits historiques : « lorsqu'on a pris Taza, on finit toujours par avoir Fès ». De nos jours, fini les effusions de sang qui souillaient le sol de la ville, Taza est toujours une traversée, mais qui mène à l'évasion et à l'émerveillement. Les alentours de la citadelle sont ponctués de paysages aussi vierges que variés. Forêt, montagnes, parc naturel, cascades, neige, gouffre et lacs. Tout y est. La nature n'a pas été avare avec cette région.Les amateurs d'une nature peu foulée par le pas destructeur de l'homme sont servis. Mais tout d'abord, prenons le temps de découvrir cette ville qui souffre joyeusement d'un dédoublement de personnalité. Taza « oulya » ou Taza haute traditionnelle et conservatrice narguée par Taza « soufla » ou Taza basse plus moderne et dynamique.
Quelque 350 marches d'escaliers appelées « drouj Bab Jamâa » font office de jonction entre ces deux mondes contradictoires en apparence, mais complémentaires en réalité. Entamer leur ascension, c'est remonter le temps. Des grands boulevards et des klaxons des voitures, on passe aux ruelles étroites de l'ancienne médina et à un calme sorti tout droit des temps anciens. Véritable pépinière de décideurs et d'intellectuels du pays, Taza a su préserver son patrimoine historique et culturel à l'image de sa grande mosquée almohade érigée en 1142, l'une des plus grandes d'Afrique du Nord.N'hésitez pas à pousser sa grande porte pour vous y introduire. Derrière sa façade à l'architecture simple, se trouve le plus beau et imposant lustre de l'islam. Formée dans le moulage de la splendeur, cette merveille de la bronzerie ne se garde pas de crier sa beauté. Pour preuve, voici l'un des vers qui y trônent « 0 toi qui regardes ma perfection, assure ton regard et fais jouir ton ciel de ma beauté qui resplendit. Je suis le lustre dont Taza s'enorgueillit, parmi les villes, le temps ne verra rien qui me soit semblable ». Semblable peut-être pas, mais aussi beau si. Il suffit de prendre de l'altitude pour rejoindre le gouffre de Friouato. Une curiosité géologique qui n'a pas livré tous ses secrets. Située à une vingtaine de kilomètres du centre de la ville, cette grotte était et continue à intriguer les spéléologues. D'abord, par ses dimensions et sa profondeur puis, par les ossements archéologiques qu'elle garde soigneusement dans ses entrailles glaciales. En s'y engouffrant par le passage aménagé pour les touristes, on a l'impression d'être gobé par la terre. Jusqu'à arriver à un petit balcon naturel d'où la beauté n'a pas d'égale sauf peut-être celle du lustre, pour ne pas l'offenser. Si vous êtes claustrophobe, prenez plutôt la direction de Ras-el-ma ou de Bab Boudir. La première vous emmènera à un jardin d'éden peuplé d'oliviers, de cerisiers de frênes et de chênes verts dont la verdure est le reflet des eaux pures des cascades qui les nourrissent.
A 30 kilomètre de Taza se trouve un site appartenant au parc national de Tazekka et classé patrimoine culturel bâti. Il s'agit d'une étendue de forêt et de relief montagneux sillonnées par des sources d'eau. Ici, l'ensoleillement emboîte le pas aux chutes de neiges très présentes en cette période de l'année. Le tout semble baigner dans une divine harmonie qui se dévoile à ceux qui ne regardent pas la vie qu'avec les yeux. Malgré tout, le tourisme reste peu développé dans la région à cause d'une infrastructure insuffisante. Une situation qui n'est pas près de changer, car la stratégie 2020 pour le tourisme national n'intègre que très peu ces magnifiques sites. Lesquels sont qualifiés par tous ceux qui les ont visités d'atouts majeurs pour attirer plus de touristes vers le Royaume.
Quelque 350 marches d'escaliers appelées « drouj Bab Jamâa » font office de jonction entre ces deux mondes contradictoires en apparence, mais complémentaires en réalité. Entamer leur ascension, c'est remonter le temps. Des grands boulevards et des klaxons des voitures, on passe aux ruelles étroites de l'ancienne médina et à un calme sorti tout droit des temps anciens. Véritable pépinière de décideurs et d'intellectuels du pays, Taza a su préserver son patrimoine historique et culturel à l'image de sa grande mosquée almohade érigée en 1142, l'une des plus grandes d'Afrique du Nord.N'hésitez pas à pousser sa grande porte pour vous y introduire. Derrière sa façade à l'architecture simple, se trouve le plus beau et imposant lustre de l'islam. Formée dans le moulage de la splendeur, cette merveille de la bronzerie ne se garde pas de crier sa beauté. Pour preuve, voici l'un des vers qui y trônent « 0 toi qui regardes ma perfection, assure ton regard et fais jouir ton ciel de ma beauté qui resplendit. Je suis le lustre dont Taza s'enorgueillit, parmi les villes, le temps ne verra rien qui me soit semblable ». Semblable peut-être pas, mais aussi beau si. Il suffit de prendre de l'altitude pour rejoindre le gouffre de Friouato. Une curiosité géologique qui n'a pas livré tous ses secrets. Située à une vingtaine de kilomètres du centre de la ville, cette grotte était et continue à intriguer les spéléologues. D'abord, par ses dimensions et sa profondeur puis, par les ossements archéologiques qu'elle garde soigneusement dans ses entrailles glaciales. En s'y engouffrant par le passage aménagé pour les touristes, on a l'impression d'être gobé par la terre. Jusqu'à arriver à un petit balcon naturel d'où la beauté n'a pas d'égale sauf peut-être celle du lustre, pour ne pas l'offenser. Si vous êtes claustrophobe, prenez plutôt la direction de Ras-el-ma ou de Bab Boudir. La première vous emmènera à un jardin d'éden peuplé d'oliviers, de cerisiers de frênes et de chênes verts dont la verdure est le reflet des eaux pures des cascades qui les nourrissent.
A 30 kilomètre de Taza se trouve un site appartenant au parc national de Tazekka et classé patrimoine culturel bâti. Il s'agit d'une étendue de forêt et de relief montagneux sillonnées par des sources d'eau. Ici, l'ensoleillement emboîte le pas aux chutes de neiges très présentes en cette période de l'année. Le tout semble baigner dans une divine harmonie qui se dévoile à ceux qui ne regardent pas la vie qu'avec les yeux. Malgré tout, le tourisme reste peu développé dans la région à cause d'une infrastructure insuffisante. Une situation qui n'est pas près de changer, car la stratégie 2020 pour le tourisme national n'intègre que très peu ces magnifiques sites. Lesquels sont qualifiés par tous ceux qui les ont visités d'atouts majeurs pour attirer plus de touristes vers le Royaume.
