Connexion
La note d'information accompagnant l'opération d'introduction du concessionnaire tunisien Ennakl à la Bourse de Casablanca avait prévu presque tous les risques, sauf celui politique. C'est le principal enseignement que l'on peut tirer de la crise tunisienne. La stratégie d'internationalisation du marché boursier marocain, notamment en invitant les entreprises africaines à venir lever des fonds au Maroc, sera-t-elle revue ?
A l'image de son action doublement cotée à Tunis et à Casablanca, le sort de l'entreprise du gendre du président déchu est suspendu jusqu'à nouvel ordre. Fêtée en fanfare en juillet dernier, Ennakl suscite aujourd'hui des interrogations. Au lieu de gérer leurs portefeuilles, ses actionnaires minoritaires, aussi bien à Casablanca qu'à Tunis, gèrent l'incertitude. Et aux incertitudes politiques s'ajoutent désormais une incertitude capitalistique et juridique. Mohamed Sakhr El Materi sera-t-il toujours le propriétaire de l'entreprise ou bien finir-t-on par la nationaliser ? L'on sait déjà que certaines affaires conclues par Ben Ali et son gouvernement vont être réexaminées par une commission nationale de vérification des contrats, après les accusations de népotisme portées à l'encontre du président déchu et de sa famille. Depuis lundi 17 décembre, toutes les transactions boursières sont suspendues à Tunis.
A Casablanca, le titre d'Ennakl est suspendu également. Lundi dernier, il a été réservé à la baisse sous l'effet d'un mouvement massif de vente à tout prix (ATP). Pour rappel, les 3 millions de titres d'Ennakl réservés à la Bourse de Casablanca (pour un total de 192 millions de DH), avaient été souscrits à hauteur de 50% par les particuliers et à raison de 34% par les OPCVM.
A l'image de son action doublement cotée à Tunis et à Casablanca, le sort de l'entreprise du gendre du président déchu est suspendu jusqu'à nouvel ordre. Fêtée en fanfare en juillet dernier, Ennakl suscite aujourd'hui des interrogations. Au lieu de gérer leurs portefeuilles, ses actionnaires minoritaires, aussi bien à Casablanca qu'à Tunis, gèrent l'incertitude. Et aux incertitudes politiques s'ajoutent désormais une incertitude capitalistique et juridique. Mohamed Sakhr El Materi sera-t-il toujours le propriétaire de l'entreprise ou bien finir-t-on par la nationaliser ? L'on sait déjà que certaines affaires conclues par Ben Ali et son gouvernement vont être réexaminées par une commission nationale de vérification des contrats, après les accusations de népotisme portées à l'encontre du président déchu et de sa famille. Depuis lundi 17 décembre, toutes les transactions boursières sont suspendues à Tunis.
A Casablanca, le titre d'Ennakl est suspendu également. Lundi dernier, il a été réservé à la baisse sous l'effet d'un mouvement massif de vente à tout prix (ATP). Pour rappel, les 3 millions de titres d'Ennakl réservés à la Bourse de Casablanca (pour un total de 192 millions de DH), avaient été souscrits à hauteur de 50% par les particuliers et à raison de 34% par les OPCVM.
