Quel est le ministère de tutelle des réparateurs automobile au Maroc ? L'Association marocaine des réparateurs automobiles (AMRA) considère que ce secteur est en pleine mutation. Il évolue d'un secteur artisanal vers un secteur de service dans le domaine industriel. En conséquence, les ministères de tutelle devraient être l'Artisanat et l'Industrie.
La profession se mobilise
Contacté par Écoplus, le département d'Ahmed Reda Chami estime qu'il ne pilote que le côté industriel du secteur automobile. Le Secrétariat d'Etat à l'Artisanat estime de son côté que la réparation automobile n'est pas une activité artisanale et s'intègre plutôt dans le secteur industriel. En l'absence d'une stratégie gouvernementale, le secteur reste mal organisé. Les professionnels se mobilisent eux-mêmes pour le moderniser, dans le cadre d'associations comme AMRA. Celle-ci regroupe des garagistes reconnus avec un numéro de patente, une identification fiscale et un registre de commerce et assure un accompagnement aux garagistes qui désirent régulariser leurs situations administratives.
Pour Rachid Daima, président de cette association qui siège à Rabat, la mutation que connaît l'activité est due au progrès continu des technologies utilisées dans l'automobile, mais aussi aux nouvelles contraintes environnementales traduites par des réglementations européennes en particulier, qui ont déclenché de nouvelles normes industrielles imposées aux constructeurs et aux consommateurs. Rachid Daima considère que le gouvernement n'a encore rien fait de concret pour mettre à niveau le secteur de réparation automobile.
L'association a soumis un projet au gouvernement, portant notamment sur une plateforme de formation sur les nouvelles technologies automobiles, mais, aucune réponse n'a été enregistrée à ce jour. En plus de la formation, le secteur nécessite une stratégie pour qu'il respecte la sécurité, l'environnement et le voisinage. En effet, la majorité des garages se trouvent dans des quartiers résidentiels et non des zones d'activités économiques, ce qui présente des risques de sécurité, de nuisance sonore, pollution de l'air et du sol, en plus de l'occupation de la voie publique. Aux yeux de Rachid Daima, le métier de garagiste reste une fonction de proximité. Toutefois, il recommande l'élaboration d'un cahier des charges professionnels/Etat pour une bonne pratique du métier.
En attendant, l'AMRA regroupe aujourd'hui le maximum de garagistes formels afin de constituer un lobby capable de défendre les intérêts de la profession.
La profession se mobilise
Contacté par Écoplus, le département d'Ahmed Reda Chami estime qu'il ne pilote que le côté industriel du secteur automobile. Le Secrétariat d'Etat à l'Artisanat estime de son côté que la réparation automobile n'est pas une activité artisanale et s'intègre plutôt dans le secteur industriel. En l'absence d'une stratégie gouvernementale, le secteur reste mal organisé. Les professionnels se mobilisent eux-mêmes pour le moderniser, dans le cadre d'associations comme AMRA. Celle-ci regroupe des garagistes reconnus avec un numéro de patente, une identification fiscale et un registre de commerce et assure un accompagnement aux garagistes qui désirent régulariser leurs situations administratives.
Pour Rachid Daima, président de cette association qui siège à Rabat, la mutation que connaît l'activité est due au progrès continu des technologies utilisées dans l'automobile, mais aussi aux nouvelles contraintes environnementales traduites par des réglementations européennes en particulier, qui ont déclenché de nouvelles normes industrielles imposées aux constructeurs et aux consommateurs. Rachid Daima considère que le gouvernement n'a encore rien fait de concret pour mettre à niveau le secteur de réparation automobile.
L'association a soumis un projet au gouvernement, portant notamment sur une plateforme de formation sur les nouvelles technologies automobiles, mais, aucune réponse n'a été enregistrée à ce jour. En plus de la formation, le secteur nécessite une stratégie pour qu'il respecte la sécurité, l'environnement et le voisinage. En effet, la majorité des garages se trouvent dans des quartiers résidentiels et non des zones d'activités économiques, ce qui présente des risques de sécurité, de nuisance sonore, pollution de l'air et du sol, en plus de l'occupation de la voie publique. Aux yeux de Rachid Daima, le métier de garagiste reste une fonction de proximité. Toutefois, il recommande l'élaboration d'un cahier des charges professionnels/Etat pour une bonne pratique du métier.
En attendant, l'AMRA regroupe aujourd'hui le maximum de garagistes formels afin de constituer un lobby capable de défendre les intérêts de la profession.