C’est ce qu’a affirmé récemment le ministre de l’Économie et des Finances, Nizar Baraka, lors d’une table ronde, la deuxième au programme du débat de haut niveau de l’ONU sur l’état de l’économie et de la finance mondiales. Ainsi, explique-t-il, le ratio de la dette directe du Trésor «a emprunté une tendance baissière sur la dernière décennie, passant de 67,1 % en 2001 à 52,9 % en 2011, soit un allègement de 12,4 points du PIB».
Une gestion active de la dette
De même, a-t-il ajouté, l’amélioration des indicateurs du coût s’est poursuivie avec un repli progressif du poids des charges en intérêts de la dette qui ne représentent en 2011 que 9,7 % des recettes ordinaires contre 17,2 % en 2001 et 2,2 % du PIB en 2011 contre 4,4 % en 2001. De ce fait, le taux d’endettement du pays est situé aux alentours de 30 %, grâce à la gestion active de la dette extérieure et au développement du marché de la dette intérieure.
En ce qui concerne la gestion active de la dette extérieure, le choix de cette démarche par le Maroc s’est
traduit par une baisse du ratio d’endettement extérieur direct du Trésor à 12,1 % en 2011 contre 25,9 % en 2001, a-t-il fait savoir. La stratégie active de gestion de la dette extérieure est passée, relève-t-il, ces dernières années, d’une étape de réduction du volume et du coût de la dette à une étape où l’importance est accordée à la couverture des risques liés aux fluctuations des taux d’intérêt et de change.
