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Beaucoup ont effectivement annoncé qu’ils allaient s’installer au Maroc, mais ils n’ont pas concrétisé réellement leurs projets. Ils finissent par changer d’avis ou bien ils se contentent d’ouvrir des bureaux de représentation », confie un financier de la place. Il n’empêche que des cabinets anglais de renommée mondiale se sont déjà implantés à Casablanca. Il s’agit de Norton Rose, l’un des cinq plus gros cabinets en Droit des affaires du monde, qui conseille des clients au Maroc depuis une dizaine d’années.
Prédominance des Britanniques
La dernière opération que le cabinet a pilotée était pour le compte du groupe français Sofiprotéol dans la cadre de l’acquisition auprès de la Société nationale d’investissement (SNI), de 41% du capital de la société Lesieur Cristal. À citer aussi Allen & Overy, qui a accompagné la holding SNI et les investisseurs institutionnels dans le cadre de la même opération. Ils sont également intervenus dans le cadre du rachat par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) de la participation de 23,8% dans le capital du CIH (que détenait le groupe français BPCE). Le troisième cabinet anglais, Clifford Chance, est en cours d’installation et les recrutements seraient déjà bouclés. Quant au cabinet britannique Bird & Bird, qui a annoncé l’ouverture d’un bureau au Maroc avec le cabinet de conseil juridique El Ammari & Associés, il n’a pas encore concrétisé son projet. S’agissant des cabinets français Gide et Auguste & Debouzy, ils sont quasiment inactifs. Ce n’est pas le cas, en revanche, pour le cabinet UGGC & Associés qui, en dépit de sa petite taille, par rapport aux autres mastodontes, reste très actif sur le marché marocain.
