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Accueil next «Digital World : impacts et défis RH»

Les dépenses d’investissement ont augmenté de 26,8% en janvier

La situation des charges et ressources du Trésor traduit une hausse des recettes ordinaires de 2,5% et un accroissement des dépenses ordinaires de 0,7%.

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Les recettes ordinaires de l’État se sont élevées à 16,2 milliards de DH à fin janvier 2013, en légère augmentation de 2,5% par rapport à fin janvier 2012. Ce rebond est dû essentiellement à l’augmentation des impôts directs de 5,9%, et des droits d’enregistrement et de timbres de 20,6%. La hausse des droits d’enregistrement et de timbres s’explique notamment par le réaménagement du barème de la taxe spéciale annuelle sur les véhicules automobiles à partir du 1er janvier 2013. Ainsi, les recettes fiscales se sont élevées à 15,5 milliards de DH, en hausse de 0,7% par rapport à leur niveau à fin janvier 2012. 

Une autre source explique cette hausse des recettes ordinaires de l’État : la fiscalité domestique qui a évolué de 7,9%, conjuguée à la baisse de 14,5% des recettes douanières, en plus d’une chute de 3,1% de la taxe intérieure de la consommation (TIC) sur les tabacs manufacturés. Cela dit, le bulletin mensuel des finances publiques montre une baisse importante des recettes douanières de 14,5% à 3,9 milliards de DH contre 2,5 milliards de DH un an auparavant.

En ce concerne l’impôt sur les sociétés (IS) et l’impôt sur le revenu (IR) il faut noter des rebonds respectifs de 10,6% et de 5%. Selon la TGR, la hausse de 0,7% des dépenses ordinaires résulte de l’augmentation des dépenses des biens et services de 35,5% et des charges en intérêts de la dette de 14,4%.
À cela s’ajoute la baisse des dépenses de personnel de 14,1%. Pour ce qui est des dépenses de personnel, les salaires servis par la TGR à fin janvier 2013 se sont établis à 8,2 milliards de DH contre 9,5 milliards de DH une année auparavant, soit une baisse de 14,1%.

Pour ce qui concerne l’encours de la dette intérieure, elle est en hausse de 2,2% par rapport à son niveau de fin décembre 2012. Cette hausse s’explique par le recours du Trésor au marché des adjudications pour un montant net de 7,7 milliards de DH à la suite de souscriptions d’un montant de 18,6 milliards de DH et des remboursements de l’ordre de 10,9 milliards de DH, contre un recours pour un montant net de 7,6 milliards de DH un an auparavant. À souligner enfin que les dépenses d’investissement se sont établies à 8,1 milliards de DH à fin janvier 2013 contre 6,4 milliards de DH un an auparavant, soit une augmentation de 26,8%.

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