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L’énergie renouvelable, nouveau relai de croissance pour DLM

Après avoir augmenté et sécurisé ses capacités de production, Delattre Levivier Maroc s’apprête à négocier un nouveau virage stratégique. Le groupe va se renforcer dans les énergies renouvelables tout en maintenant son positionnement sur ses métiers historiques.

L’énergie renouvelable, nouveau relai de croissance pour DLM
La nouvelle unité de Tit Mellil va doubler les capacités de production du groupe français à 300 mâts par an.

Les énergies renouvelables continuent de séduire les industriels. Delattre Levivier Maroc, spécialiste de la métallurgie lourde, en a fait un des axes de sa stratégie de développement. Lors de l’inauguration de sa nouvelle unité à Tit Mellil, le 21 juin, Eric Cecconello, administrateur directeur général du groupe, a ainsi annoncé que DLM a livré un premier prototype pour la nouvelle centrale solaire de Ouarzazate.
Le spécialiste de la chaudronnerie confirme avoir mis en place des «outils de fabrication» capables de fournir aux opérateurs les infrastructures pour la construction de centrales thermo-solaires.

DLM compte dupliquer son modèle clé-en-main dans le solaire aussi, pour la conception de réservoirs spécifiques pour le stockage d’énergie et les constructions métalliques destinée à cette industrie. «Nous travaillons en collaboration avec de grands groupes pour développer la filière solaire au Maroc. L’activité dédiée au solaire créera 60 emplois supplémentaires au sein de note entreprise», indique Eric Cecconello.
La nouvelle unité de Tit Mellil, opérationnelle aujourd’hui à 100% et dédiée à la fabrication de mâts d’éolienne, va doubler aussi les capacités de production du groupe français à 300 mâts par an.
Le top management confirme que DLM s’est lancée dans le renforcement de ses capacités de production suite au développement de l’activité de la construction d’éoliennes au Maroc. A noter que Delattre est présent dans la fabrication de structures métalliques pour la filière éolienne depuis 1999.
C’est notamment lui qui a fourni, à la Compagnie éolienne du détroit, des mâts éoliens pour le célèbre site de Koudia Al Baida (54 MW). On retrouve également la signature de DLM au niveau des parcs éoliens de Tanger, Essaouira et Laâyoune. Sans oublier le futur parc de Tarfaya développé par Nareva.

Nouvelles capacités de production

Le développement du groupe français dans la métallurgie pour les filières solaire et éolienne n’est pour faire oublier à DLM son cœur de métier, la chaudronnerie. En effet, dans sa stratégie de développement, le groupe, détenu à plus de 50% par la famille Bouveur, reste sentré sur les métiers à fort potentiel de croissance tels les mines, la chimie et le bâtiment. Dans le carnet de commandes 2012, les secteurs de la chimie, pétrole/gaz et mines représentent d’ailleurs 85% du chiffre d’affaires de DLM.
L’essentiel des commandes provient du groupe OCP, selon le métallurgiste. «L’OCP est notre grand donneur d’ordre, notamment pour la plateforme au niveau du port de Jorf Lasfar», souligne le patron de DLM, qui avance tout de même un portefeuille clients mondial diversifié englobant Siemens, Kawasaki, Alstom, Areva, le marocain Samir… ainsi que des cimentiers et des pétroliers notamment Vivo Energy. Rappelons que le site de Tit Mellil a été développé en deux phases. La première a été bouclée entre 2008 et 2009 et la production y a démarré en avril 2008.

La seconde phase a permis de doubler les capacités de chaudronnerie lourde destinée au marché marocain et à l’export. «Notre unité de Tit Mellel a atteint aujourd’hui sa capacité optimale avec la finalisation des deux tranches prévues ainsi que du déménagement de l’usine de Aïn Sebaâ», explique Eric Cecconello. «Une dernière phase est également programmée et portera sur la construction d’un immeuble de bureaux sur le site de Tit Mellil», ajoute-t-il. L’usine s’étend sur une superficie de 10 ha, dont 3,6 construits. Dédiée à la construction métallique lourde, elle a nécessité au total un investissement de 195 millions de DH. Celui-ci a été financé à 90 millions par le produit de la cession du terrain de Ain Sebâa, 60 millions par crédit et à 45 millions sur fonds propres.

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