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Le Matin Eco : La campagne de promotion de Konouz Biladi a démarré le 16 juin. Des professionnels estiment que vous ne les avez pas assez impliqués dans le montage et le lancement de l’opération. Qu’en est-il au juste ?
Jamal Younes Kilito : Au contraire, l’opération en cours est l’exemple typique de la collaboration de nos deux organismes pour faire connaitre ce site web dédié aux touristes locaux. Nous avons travaillé ensemble main dans la main sur toutes les composantes de cette campagne de promotion : visuel, offres, canaux de médiatisation… Et nous la menons en parfaite synergie avec la Fédération nationale du tourisme (FNT), la représentante de tous les métiers du secteur. Cette campagne publicitaire s’étalera sur une quinzaine de jours.
Quelles sont les nouveautés de cette campagne ?
Elle a démarré avec des panneaux d’affichage à Casablanca, Rabat, Tanger, Fès et Meknès. Les destinations mises en avant sont : Agadir, Ouarzazate, Marrakech, Casablanca et Fès. Les nouveautés de cet été: Beni Mellal, Saïdia et le Nord (Tanger, Tétouan, Fnideq…ndlr).
Quelles sont vos prévisions quant au déroulement de la saison estivale ?
Certes, elle sera affectée par le mois de Ramadan. Mais elle s’annonce meilleure que celle de l’année dernière. Les réservations enregistrées en avril le confirment. Et tous les marchés émetteurs sont concernés, y compris le marché local. Nous ne disposons pas encore des chiffres de mai. Mais nous aurons tout prochainement une idée plus claire sur la saison estivale.
A en croire des certains opérateurs, il est devenu difficile de faire des prévisions vu le changement radical du comportement des touristes, même ceux qui ont une culture du voyage. Décider à la dernière minute est devenu monnaie courante…
Effectivement. Nous remarquons ce changement dans les habitudes de voyages des touristes. Cela n’empêche que nous avons toujours des indications sur les tendances et que nous pouvons faire des prévisions sur la base des réservations effectuées.
Sur le site de Kounouz Biladi, les opérateurs proposent essentiellement l’hébergement. Ce n’est pas pour cette activité qu’il a été créé, n’est ce pas ?
L’Office s’est occupé du développement, alors que son administration est pilotée par la FNT. C’est maintenant aux établissements d’hébergement et agences de voyages de mettre les offres qui leur paraissent en mesure de trouver preneurs. Mais effectivement il y a très peu de packages sur le portail.
La nouvelle formule de Kounouz Biladi a été lancée l’été dernier. En avez-vous évalué l’impact ?
Son effet est positif. Il y a un très fort flux de visiteurs. Plusieurs opérateurs ont ressenti cet impact. Mais nous n’avons pas de moyens scientifiques et rationnels pour évaluer son apport. Nous nous contentons des déclarations des uns et des autres.
