Connexion
Voilà un métier qui en a fait rêver plus d’une et qui pour tous les voyageurs, est lié au premier sourire en montant à bord de leur avion, qu’il s’agisse d’un vol en jet privé ou en avion gros porteur classique. Pourtant, d’après les statistiques des centres de formation, si 80% des étudiants deviennent bien des hôtesses, 20% sont des hommes et deviendront donc steward à l’issue d’une formation de deux ans après laquelle ils se verront délivré un certificat de technicien après avoir réussi leur Certificat de sécurité et de sauvetage, obligatoire pour pouvoir exercer. Malgré la crise internationale, de nombreux postes sont encore créés dans ce métier, notamment aux Emirates, à Qatar Airways, à Fly Dubai, à Air Arabia ou encore à Royal Air Maroc.
Les compagnies moyen-orientales ont profité de la crise pour développer leurs réseaux et donc logiquement leurs recrutements. Les compagnies aériennes ne sont pas les seules à recruter les lauréats de ces formations, les compagnies maritimes sont également intéressées. Pour les jeunes, c’est un métier valorisant qui permet en plus de voyager, parfois dans le monde entier. Monsieur Mengouchi, qui a créé son premier Centre de formation du personnel naviguant commercial il y a 22 ans, dirige aujourd’hui un groupe constitué de 7 centres auxquels il convient d’ajouter un Centre de formation pour les pilotes de ligne à l’aéroport de Benslimane qui est une suite logique.
Ce groupe en fort développement insiste par ailleurs sur les investissements réalisés et la qualité de l’enseignement dispensé. En effet, doté d’une flotte d’avions et de nombreux simulateurs modernes, il dispose de plus d’un personnel de formateurs issus des plus grandes compagnies. Cela permet aux étudiants du CFPNC-Rabat, de l’IFMAT-Casablanca, de l’IFAERO-Agadir, de l’IACCA-Marrakech, du CFHSI-Fès, de l’IFHSI-Tanger ou encore du CFPHS-Oujda d’être recrutés à 90% directement à l’issue de leur formation. Les futurs pilotes n’ont pas de soucis à se faire puisque d’après l’Organisation de l’Aviation civile internationale, 4 000 d’entre eux seront recrutés rien que pour l’Afrique d’ici 2019.
