Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next L’emploi et la formation des cadres en tête des priorités

L’activité économique reprend du poil de la bête

Les faits : Au troisième trimestre 2013, le taux de croissance aurait atteint 4,5%. Le HCP prévoit 0,8 point de plus pour le trimestre suivant.

No Image

Le taux de croissance s’établirait à 5,3% au quatrième trimestre 2013, après seulement 2,3%, une année auparavant.
Une performance qui serait favorisée par la poursuite de l’amélioration du climat conjoncturel dans les principaux pays partenaires du Maroc. Mais pas seulement. Dans sa dernière note de conjoncture, le HCP cite aussi la contribution toujours favorable des activités primaires.

Au troisième trimestre, l’économie nationale aurait affiché une croissance estimée à 4,5%, en glissement annuel. «Cette performance aurait été attribuable à une amélioration des activités agricoles, les activités non-agricoles seraient, par contre, restées peu dynamiques par rapport à l’année précédente, pâtissant du ralentissement des secteurs secondaires», explique le HCP.

Côté demande extérieure, le climat des affaires dans les économies avancées aurait été favorablement orienté, au troisième trimestre 2013, et le commerce mondial aurait continué de s’améliorer, affichant une hausse de 4%, en rythme annuel. Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc se serait raffermie de 2,1%, en glissement annuel, au troisième trimestre 2013. Ce sont, en particulier, les exportations des biens d’équipement et des produits alimentaires qui auraient le plus profité de l’orientation favorable de cette demande. A l’inverse, les ventes extérieures du phosphate et de ses dérivés auraient continué de pâtir de la contraction de la demande qui leur est adressée et du reflux de leurs cours sur le marché mondial.

Par ailleurs, la formation brute de capital fixe (FBCF) aurait enregistré, au troisième trimestre 2013, une croissance de 1,9%, en glissement annuel, contre +2,6%, une année auparavant. Ce ralentissement tient à un tassement de l’investissement en produits de BTP, alors que l’investissement en produits industriels aurait poursuivi son redressement. La consommation des ménages aurait, pour sa part, progressé de 3,9%, dans une conjoncture marquée par un rebond de 15% des revenus extérieurs et un ralentissement des prix à la consommation (+1,7%, contre +2,5% au deuxième trimestre). Pour ce qui est des tensions inflationnistes, au troisième trimestre 2013, le rythme de croissance des prix à la consommation aurait légèrement décéléré, situant le taux d’inflation à 1,7% en glissement annuel, après +2,4 et +2,5% respectivement aux premier et deuxième trimestres. 

Lisez nos e-Papers