Ce faisant, la City se démarquera davantage de ses concurrentes. Cet indice des valeurs islamiques représentera l’évolution en Bourse d’entreprises respectant les principes d’investissements de la Charia. Un investissement qui, faut-il le rappeler, «doit être structuré sur l’échange de propriétés ou d’actifs et où la monnaie est utilisée uniquement comme un étalon de valeur»,indique le journal Le Monde. Le lancement de cet indice ne laissera certainement pas les investisseurs du monde islamique indifférent. D’autant plus qu’une autre opération d’envergure est en cours de montage. C’est le projet d’obligations islamiques en Grande-Bretagne, rapporte plusieurs médias européens. «Le Trésor est actuellement en train de plancher sur le lancement des premières obligations islamiques pour un montant d’environ 200 millions de livres (234 millions d’euros)», selon un extrait du discours remis par les services de la primature britannique et repris par plus d’un support de presse.
Et d’ajouter, «Depuis des années, les gens évoquent la création d’un (...) Sukuk hors du monde islamique. Mais cela ne s’est jamais fait. Changer cela est une question de pragmatisme et de volonté politique. Et ici, en Grande-Bretagne, nous avons les deux». Faisant ces deux annonces, Cameron a marqué ainsi le 9e Forum économique du monde islamique à Londres, qui se tient pour la première fois en dehors d’un pays musulman. Son message sera facilement relayé, puisqu’il s’est exprimé devant un parterre de plus de 1.800 dirigeants politiques et hommes d’affaires.
Rappelons que les investissements islamiques dans le monde devraient s’élever, lit-on dans Le Monde, aux alentours de 1.300 milliards de livres en 2014, soit une progression de 150% depuis 2006.
