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Les vidéos représentent à peine 6% de la bande passante en Afrique

Les faits : Selon une étude de Sandvine, la messagerie instantanée et l’e-mail Blackberry pèse 13% du trafic sur le continent noir.

Les vidéos représentent à peine 6%  de la bande passante en Afrique
Les opérateurs locaux s’adapteront à la tendance de partage de vidéos en proposant des services et terminaux innovants basés sur des forfaits applicatifs. PH. DR

Sandvine, le spécialiste des solutions intelligentes pour réseaux à haut débit pour les opérateurs fixes et mobiles, vient de publier son rapport sur les tendances du trafic sur le web intitulé Global internet phenomena report 2H2013. Fondé sur les données provenant d’une sélection de 250 clients opérateurs desservis par Sandvine en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, en Europe, en Afrique, dans les Caraïbes, l’Amérique latine et l’Asie Pacifique, ce document révèle que les vidéos ne représentent que 6% du trafic sur les réseaux mobiles en Afrique. Toutefois, souligne le rapport, il est prévu que cette croissance y devienne encore plus rapide que partout ailleurs par le passé.

L’étude Sandvine affirme par ailleurs que la messagerie instantanée et l’e-mail Blackberry représentent 13% du trafic sur le continent noir. «Pour comprendre l’Afrique, vous devez y être déjà allé», déclare Dave Caputo, président directeur général de Sandvine. L’opérateur affirme disposer désormais de clients dans 20 pays en Afrique. «Nous sommes fiers de présenter des données représentatives concernant ce marché en pleine expansion dans le rapport de cette année», note le PDG de l’entreprise. Dans son rapport, Sandvine estime que le marché africain est très spécifique. Motif : la plupart des utilisateurs se connectent à Internet pour la première fois via des terminaux mobiles, en utilisant des applications telles que skype, Facebook ou encore WahtsApp. En revanche, dans les autres régions du monde, les utilisateurs se sont connectés à Internet pour la première fois en utilisant une ligne fixe. «Bien que les vidéos ne représentent qu’une faible part de la bande passante à ce jour en Afrique, nous pouvons prévoir que les vidéos seront adoptées dans ce continent encore plus rapidement qu’ailleurs et que les opérateurs locaux s’adapteront à cette tendance en proposant des services et terminaux innovants basés sur des forfaits applicatifs», décryptent les experts de Sandvine. 

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