Partant de la comptabilité et la fiscalité (déclarations IGR, IS…) aux évaluations financières, en passant par le juridique (statuts, procédures de capital…) et le social (paie, contrats de travail, recrutement…), l'expert-comptable est dans la pratique le traducteur en concret de l'ensemble des lois et droits gérant le monde entreprenarial. Un bon expert-comptable est dans la réalité celui à qui on reconnaît la fiabilité des procédures juridiques qu'il entreprend, qui prévient les engagements fiscaux et qui évite à l'entreprise le plus possible de pénalités de retard. Il est surtout celui qui a les circuits les plus courts pour restituer les remboursements de la TVA dans les meilleurs délais.
Pour lui confier une tâche ou plusieurs, voir se domicilier chez son expert-comptable (fiduciaire ou transfert temporaire de la propriété de biens ou de droits), la « lettre de mission » est le contrat qui définit les relations entre l'expert-comptable et son client. Ce contrat précise les obligations et la mission de l'expert-comptable ainsi que l'étendue de son intervention et les limites de sa responsabilité comptable et fiscale par rapport à la loi.
D'une infinité de casquettes, la présence de l'expert-comptable en amont et en aval d'un projet est complètement indispensable.
Pour le conseil comme pour le montage, dès que l'on a un projet de création d'entreprise, une consultation chez un cabinet d'expertise permettra de faire un tour d'horizon complet des obligations, des enjeux et des possibilités offertes par le droit des affaires, la fiscalité et le code du travail. Passant tout de suite à la faisabilité, l'étude des moyens financiers et de la rentabilité éventuelle (business plan et évaluations financières) est établie par l'expert-comptable. Pour la création enfin de la société, l'expert-comptable est par excellence le responsable auquel il faut s'adresser. Quel compte créer? Quel apport de capital ? Et quelles procédures suivre quand on est des associés ? L'expert-comptable, seul ou avec son équipe (généralement formée de financiers, de juristes et de comptables), se charge parfaitement de l'affaire et la monte.
Il conseille également le nouveau chef d'entreprise sur les collaborateurs à embaucher et sur les contrats de travail optimaux à adopter (CDI, CDD ou simplement exploiter des stagiaires…). Comment faire pour devenir expert-comptable ? Il est préférable d'opter pour le diplôme marocain de l'expertise comptable après un diplôme Bac + 4 homologué par le ministère de tutelle.
L'admission au cycle d'études et de formation a lieu sur concours ouvert aux candidats titulaires des diplômes de second cycle de l'enseignement supérieur (diplôme du cycle normal de l'ISCAE; diplôme du cycle supérieur de l'ISCAE; licence en sciences économiques, option gestion ou économie d'entreprise; diplôme d'études comptables supérieures français assorti d'un baccalauréat et tout autre diplôme reconnu équivalent par l'administration).
En outre, il est aujourd'hui possible de suivre la filière française via l'Intec (Institut national des techniques économiques et comptables), cours en partie par correspondance ou en passant par une école de commerce ou un institut universitaire de technologie puis une maîtrise avant de passer les épreuves finales nationales. Le diplôme d'expert-comptable est préparé souvent à la suite d'une formation académique classique (universités ou grandes écoles). Mais le diplôme ne suffit pas pour se porter expert-comptable. En effet, pour professionnellement décrocher le titre d'expert-comptable au Maroc, il faut être admis et inscrit à l'Ordre des experts-comptables.
Pour lui confier une tâche ou plusieurs, voir se domicilier chez son expert-comptable (fiduciaire ou transfert temporaire de la propriété de biens ou de droits), la « lettre de mission » est le contrat qui définit les relations entre l'expert-comptable et son client. Ce contrat précise les obligations et la mission de l'expert-comptable ainsi que l'étendue de son intervention et les limites de sa responsabilité comptable et fiscale par rapport à la loi.
D'une infinité de casquettes, la présence de l'expert-comptable en amont et en aval d'un projet est complètement indispensable.
Pour le conseil comme pour le montage, dès que l'on a un projet de création d'entreprise, une consultation chez un cabinet d'expertise permettra de faire un tour d'horizon complet des obligations, des enjeux et des possibilités offertes par le droit des affaires, la fiscalité et le code du travail. Passant tout de suite à la faisabilité, l'étude des moyens financiers et de la rentabilité éventuelle (business plan et évaluations financières) est établie par l'expert-comptable. Pour la création enfin de la société, l'expert-comptable est par excellence le responsable auquel il faut s'adresser. Quel compte créer? Quel apport de capital ? Et quelles procédures suivre quand on est des associés ? L'expert-comptable, seul ou avec son équipe (généralement formée de financiers, de juristes et de comptables), se charge parfaitement de l'affaire et la monte.
Il conseille également le nouveau chef d'entreprise sur les collaborateurs à embaucher et sur les contrats de travail optimaux à adopter (CDI, CDD ou simplement exploiter des stagiaires…). Comment faire pour devenir expert-comptable ? Il est préférable d'opter pour le diplôme marocain de l'expertise comptable après un diplôme Bac + 4 homologué par le ministère de tutelle.
L'admission au cycle d'études et de formation a lieu sur concours ouvert aux candidats titulaires des diplômes de second cycle de l'enseignement supérieur (diplôme du cycle normal de l'ISCAE; diplôme du cycle supérieur de l'ISCAE; licence en sciences économiques, option gestion ou économie d'entreprise; diplôme d'études comptables supérieures français assorti d'un baccalauréat et tout autre diplôme reconnu équivalent par l'administration).
En outre, il est aujourd'hui possible de suivre la filière française via l'Intec (Institut national des techniques économiques et comptables), cours en partie par correspondance ou en passant par une école de commerce ou un institut universitaire de technologie puis une maîtrise avant de passer les épreuves finales nationales. Le diplôme d'expert-comptable est préparé souvent à la suite d'une formation académique classique (universités ou grandes écoles). Mais le diplôme ne suffit pas pour se porter expert-comptable. En effet, pour professionnellement décrocher le titre d'expert-comptable au Maroc, il faut être admis et inscrit à l'Ordre des experts-comptables.
