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Cent quatre-vingts mille salariés sont menacés de chômage dans le secteur du bâtiment en raison de la baisse de la construction dans le neuf, estime Alain Dinin, PDG du promoteur immobilier Nexity, dans une interview au Monde daté de vendredi dernier. "En 2008, les mises en chantier pourraient être inférieures de 90.000 à celles de 2007. Or, la «production» d'un logement nécessite l'emploi de deux personnes. Environ 180.000 salariés sont donc menacés de se retrouver au chômage", affirme M. Dinin. Le PDG de Nexity a ajouté que "les pertes de chiffre d'affaires ou de recettes fiscales pour l'Etat" pourraient atteindre la somme de "3 milliards en moins rien que pour la TVA".
"Politiquement, les pouvoirs publics ne peuvent pas laisser le logement s'effondrer", ajoute M. Dinin. Interrogé sur l'attitude des banques après la baisse des taux décidée par les banques centrales, M. Dinin répond: "c'est très bien si les banques la répercutent directement sur les prêts qu'elles accordent. Cela permettra de réactiver la machine à crédit. Mais j'ai quelques doutes là-dessus".
A propos de l'attitude de son premier actionnaire, les Caisses d'Epargne, M. Dinin affirme qu'"elles n'ont pas l'intention de nous vendre" car, "par ailleurs, elles vont se rapprocher des Banques Populaires qui ont pour stratégie de constituer avec Foncia (administrateur de biens, ndlr) un pôle immobilier".
Plus tôt dans la journée, le groupe Nexity avait annoncé qu'il allait mettre en œuvre un plan social pour 150 personnes, et revoir en baisse sa prévision de bénéfice net pour 2008, à 140 millions d'euros contre 200 millions, à cause de la dégradation du marché.
"Politiquement, les pouvoirs publics ne peuvent pas laisser le logement s'effondrer", ajoute M. Dinin. Interrogé sur l'attitude des banques après la baisse des taux décidée par les banques centrales, M. Dinin répond: "c'est très bien si les banques la répercutent directement sur les prêts qu'elles accordent. Cela permettra de réactiver la machine à crédit. Mais j'ai quelques doutes là-dessus".
A propos de l'attitude de son premier actionnaire, les Caisses d'Epargne, M. Dinin affirme qu'"elles n'ont pas l'intention de nous vendre" car, "par ailleurs, elles vont se rapprocher des Banques Populaires qui ont pour stratégie de constituer avec Foncia (administrateur de biens, ndlr) un pôle immobilier".
Plus tôt dans la journée, le groupe Nexity avait annoncé qu'il allait mettre en œuvre un plan social pour 150 personnes, et revoir en baisse sa prévision de bénéfice net pour 2008, à 140 millions d'euros contre 200 millions, à cause de la dégradation du marché.
