Abdelali Boukhalef
Bien que leur moral ne soit pas au beau fixe, les frais émoulus font montre d'un optimisme plutôt mesuré quant à leur intégration dans la vie active. Sur un échantillon de 7.056 hommes et femmes de 18 à 27 ans, 48,76% de jeunes diplômés (hommes) et 46,31% (femmes) sont optimistes sur le marché de l'emploi au Maroc. Réalisé en 2011 par AmalJob.com, sous l'égide du ministère de la Jeunesse et des Sports, ce sondage présenté la semaine dernière à Casablanca, a permis de dresser le constat de la situation sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés au Maroc, issus des écoles supérieures, des universités et de l'OFPPT. Le vivier retenu prend en considération les jeunes de toutes les régions du Royaume et de l'étranger de tout type de profils. Plus le niveau de formation augmente plus les jeunes diplômés sont optimistes et plus l'âge du sondé est avancé plus il est pessimiste car trouvant plus de difficultés à signer le premier contrat, révèle l'étude, précisant que les lauréats d'écoles d'ingénieurs (51%) et des BTS (brevet technicien spécialisé, 54%) sont les plus optimistes sur le marché marocain.
Si les hommes restent légèrement plus optimistes que les femmes, le taux de pessimistes des jeunes des deux sexes est pratiquement égal avec respectivement 27,62% et 27,49%, fait observer Hicham Lakhmiri, directeur général d'AmalJob.com, un site d'emploi en ligne qui cible principalement les cadres moyens et supérieurs Dans leur quête à l'emploi, 66% des diplômés préfèrent recourir aux sites Internet des entreprises, 47% optent pour les candidatures spontanées, 42% pour les portails de recrutement et 41% pour les cabinets de recrutement, selon les mêmes résultats.
La recherche d'emploi se fait aussi à travers d'autres filières notamment la presse, l'ANAPEC (agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences) qui est plus sollicitée par les diplômés de l'OFPPT (42%) et des BTS/DUT (43%), les offres d'emploi, réseau personnel, stage de fin d'études et réseaux des anciens.
79% de jeunes lauréats préfèrent créer leur propre entreprise, les hommes paraissant plus entreprenants que les femmes avec 81% contre 75%.
Les lauréats d'écoles d'ingénieurs, de commerce et les diplômés de l'étranger sont ceux qui s'insèrent le plus rapidement sur le marché de l'emploi.
Concernant les entreprises au sein desquelles les jeunes souhaitent travailler, la préférence est dominée par les groupes publics et par activité, l'industrie minière (OCP) rafle la mise suivie des Télécommunications (IAM), du groupe CDG, du constructeur de véhicules Renault Maroc et ONA. Sur la tranche de salaire souhaitée, 62% des lauréats des centres OFPPT désirent percevoir un salaire compris entre 2500 DH et 6000 DH alors que parmi les diplômés des écoles d'ingénieurs et à l'étranger 40% souhaitent des rémunérations de plus de dix mille dirhams, selon l'étude.
Ceci étant signalé, il faut savoir que le marché du travail est très diversifié dans sa demande de formation et ce conformément à la diversité des besoins découlant des milieux professionnels et des systèmes de production contre lesquels il faut opposer une analyse pointue des besoins et une forte ingénierie de la formation. De plus en plus l'importance de la formation est reconnue mais, savoir identifier les besoins de formation est déterminant pour l'obtention de résultats satisfaisants et l'instauration d'une synergie entre les différents intervenants sur le marché de la formation et du travail. Il est constant qu'une demande de formation défaillante engendre une offre inadaptée dominée par une conception restreinte de la formation continue. Mais l'approche de la formation est en train de changer sous la pression des enjeux de la compétitivité.
La situation du marché du travail présente actuellement une configuration d'ensemble marquée par d'importants déséquilibres qui se manifestent avec plus ou moins d'acuité à tous les segments de ce marché. Le déficit en matière d'emploi tel que mesuré par le taux de chômage présente de fortes disparités selon le milieu de résidence, les groupes d'âge et le niveau de qualification et de diplômes.
Les données détaillées sur la situation de l'emploi montrent en effet que le chômage affecte plus particulièrement les populations en milieu urbain, les jeunes générations accédant pour la première fois au marché du travail, les jeunes diplômés, la population féminine et les catégories sociales marginalisées.
Cette situation qui persiste depuis plusieurs années et tend même à s'amplifier, résulte de la conjonction de facteurs défavorables agissant tant du côté de l'offre que de la demande.
- Plus de 100 000 visiteurs attendus, y compris cadres expérimentés
- Une proportion de 30% de Marocains de l'étranger
- Une couverture médiatique nationale et internationale
- Un stand visible du monde entier, 24h/24, pendant 3 jours
- Des statistiques en temps réel pour mesurer votre attractivité
- Un outil de sondage personnalisable pour analyser votre image recruteur
- Des chats privés et publics pour échanger avec votre cible
-Des conférences on-line pour présenter les forces de votre structure
Bien que leur moral ne soit pas au beau fixe, les frais émoulus font montre d'un optimisme plutôt mesuré quant à leur intégration dans la vie active. Sur un échantillon de 7.056 hommes et femmes de 18 à 27 ans, 48,76% de jeunes diplômés (hommes) et 46,31% (femmes) sont optimistes sur le marché de l'emploi au Maroc. Réalisé en 2011 par AmalJob.com, sous l'égide du ministère de la Jeunesse et des Sports, ce sondage présenté la semaine dernière à Casablanca, a permis de dresser le constat de la situation sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés au Maroc, issus des écoles supérieures, des universités et de l'OFPPT. Le vivier retenu prend en considération les jeunes de toutes les régions du Royaume et de l'étranger de tout type de profils. Plus le niveau de formation augmente plus les jeunes diplômés sont optimistes et plus l'âge du sondé est avancé plus il est pessimiste car trouvant plus de difficultés à signer le premier contrat, révèle l'étude, précisant que les lauréats d'écoles d'ingénieurs (51%) et des BTS (brevet technicien spécialisé, 54%) sont les plus optimistes sur le marché marocain.
Si les hommes restent légèrement plus optimistes que les femmes, le taux de pessimistes des jeunes des deux sexes est pratiquement égal avec respectivement 27,62% et 27,49%, fait observer Hicham Lakhmiri, directeur général d'AmalJob.com, un site d'emploi en ligne qui cible principalement les cadres moyens et supérieurs Dans leur quête à l'emploi, 66% des diplômés préfèrent recourir aux sites Internet des entreprises, 47% optent pour les candidatures spontanées, 42% pour les portails de recrutement et 41% pour les cabinets de recrutement, selon les mêmes résultats.
La recherche d'emploi se fait aussi à travers d'autres filières notamment la presse, l'ANAPEC (agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences) qui est plus sollicitée par les diplômés de l'OFPPT (42%) et des BTS/DUT (43%), les offres d'emploi, réseau personnel, stage de fin d'études et réseaux des anciens.
79% de jeunes lauréats préfèrent créer leur propre entreprise, les hommes paraissant plus entreprenants que les femmes avec 81% contre 75%.
Les lauréats d'écoles d'ingénieurs, de commerce et les diplômés de l'étranger sont ceux qui s'insèrent le plus rapidement sur le marché de l'emploi.
Concernant les entreprises au sein desquelles les jeunes souhaitent travailler, la préférence est dominée par les groupes publics et par activité, l'industrie minière (OCP) rafle la mise suivie des Télécommunications (IAM), du groupe CDG, du constructeur de véhicules Renault Maroc et ONA. Sur la tranche de salaire souhaitée, 62% des lauréats des centres OFPPT désirent percevoir un salaire compris entre 2500 DH et 6000 DH alors que parmi les diplômés des écoles d'ingénieurs et à l'étranger 40% souhaitent des rémunérations de plus de dix mille dirhams, selon l'étude.
Ceci étant signalé, il faut savoir que le marché du travail est très diversifié dans sa demande de formation et ce conformément à la diversité des besoins découlant des milieux professionnels et des systèmes de production contre lesquels il faut opposer une analyse pointue des besoins et une forte ingénierie de la formation. De plus en plus l'importance de la formation est reconnue mais, savoir identifier les besoins de formation est déterminant pour l'obtention de résultats satisfaisants et l'instauration d'une synergie entre les différents intervenants sur le marché de la formation et du travail. Il est constant qu'une demande de formation défaillante engendre une offre inadaptée dominée par une conception restreinte de la formation continue. Mais l'approche de la formation est en train de changer sous la pression des enjeux de la compétitivité.
La situation du marché du travail présente actuellement une configuration d'ensemble marquée par d'importants déséquilibres qui se manifestent avec plus ou moins d'acuité à tous les segments de ce marché. Le déficit en matière d'emploi tel que mesuré par le taux de chômage présente de fortes disparités selon le milieu de résidence, les groupes d'âge et le niveau de qualification et de diplômes.
Les données détaillées sur la situation de l'emploi montrent en effet que le chômage affecte plus particulièrement les populations en milieu urbain, les jeunes générations accédant pour la première fois au marché du travail, les jeunes diplômés, la population féminine et les catégories sociales marginalisées.
Cette situation qui persiste depuis plusieurs années et tend même à s'amplifier, résulte de la conjonction de facteurs défavorables agissant tant du côté de l'offre que de la demande.
Mouvements à deux vitesses
- 25 entreprises leaders du marché- Plus de 100 000 visiteurs attendus, y compris cadres expérimentés
- Une proportion de 30% de Marocains de l'étranger
- Une couverture médiatique nationale et internationale
- Un stand visible du monde entier, 24h/24, pendant 3 jours
- Des statistiques en temps réel pour mesurer votre attractivité
- Un outil de sondage personnalisable pour analyser votre image recruteur
- Des chats privés et publics pour échanger avec votre cible
-Des conférences on-line pour présenter les forces de votre structure
