Conscients de cette réalité, les pouvoirs publics, de concert avec les partenaires sociaux, ont mis en place des mécanismes visant à promouvoir la formation, à savoir les groupements interprofessionnels d’aide en conseil (GIACs) et les Contrats spéciaux de formation (CSF). Généralement, le Groupement interprofessionnel d’aide en conseil « GIAC » est une association à but non lucratif créée conformément au dahir n° 1-58-376 du 3 joumada I 1378 (15 novembre 1958) réglementant le droit d’association, et ayant adopté les statuts types annexés au manuel de procédures des GIAC et qui décrivent, notamment son fonctionnement ainsi que les attributions et les responsabilités des organes le constituant ( voir encadrés). Neuf associations (GIAC) ont été créées jusqu’à présent dans les principaux secteurs : IMMEE, textile/cuir, technologies, hôtellerie/tourisme, pêche maritime, BTP, agro-alimentaire, et tertiaire.
Le mécanisme
« GIAC » vise l’émergence de la demande des entreprises en formation continue, l’identification et l’expression de leurs besoins en compétences, en leur apportant une assistance technique et financière. Ainsi, des conventions ont été conclues entre le GIAC et l’Office de la Formation professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), conformément aux dispositions de l’article 7 bis du Décret n° 2-73-633 du 29 Rabii II 1394 (22 mai 1974) portant création de la taxe de formation professionnelle (TFP), fixant le taux et les conditions de recouvrement de ladite taxe et déterminant les conditions relatives à la conclusion des contrats pour le bon accomplissement des programmes spéciaux de formation professionnelle tel qu’il a été modifié et complété. Le point avec Mustapha Mabkhout, Directeur du GIAC Agroalimentaire et Mohamed Tarek Chahid, Directeur du GIAC1 (IMME).
