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Les Phosphatiers dans un jour faste

Dans un stade qui presque plein avec les 4000 spectateurs, la rencontre au sommet de la première division (GNF1) a tenu toutes ses promesses aussi bien sur le plan technique que tactique.

Les Phosphatiers dans un jour faste
C'est vrai qu'à l'extérieur du terrain, M. Madih, ex-entraîneur de l'OCK, était accueilli par des fleurs mais sur le champ du jeu, il y avait un autre langage de la part des joueurs phosphatiers qui n'avaient dans l'esprit que «vaincre et convaincre».

Dés le coup d'envoi, les Khouribguis semblaient plus supérieurs et la machine phosphatière tournait à plein régime. Jamais les locaux n'étaient aussi bien organisés avec cette «rage» de dominer l'adversaire. Bezghoudi, qui semblait auparavant mal à l'aise, a fait des défenseurs des FAR tout ce qu'il voulait pour arriver jusqu'à la cage adverse. Souari, lui, fut à l'origine des deux buts suite à des scénarios techniques réalisés par lui-même dans la surface de réparation des FAR.

En première mi-temps donc, une faute de main commise par Chihab, à l'intérieur des 18 mètres, échappa à l'arbitre (10e). A la 17e minute, le tir de Ouaddouch passa à côté de la cage locale. La première occasion de cette première phase fut menée individuellement par le «mæstro» Bezghoudi qui a mis dans le vent trois défenseurs mais son tir était un peu désorienté. A la 28e minute, le seul Ouaddouch inquiéta de loin le gardien khouribgui. Ce fut ensuite une très belle occasion ratée lamentablement par Souari (31e).

Encore Bezghoudi tenta sa chance de loin et la balle passa à proximité du montant de la cage visiteuse (33e). Largou opta de même et le résultat était négatif. En seconde mi-temps, les FAR, qui évoluaient par un 4-3-3, changeaient de tactique en optant pour un 3-5-2. Ceci n'a pas servi à grand-chose. Les visiteurs encaissaient deux buts au cours des 45 minutes.

A peine 5 minutes écoulées, Souari fut tiré du maillot par Basri et c'est le penalty indiscutable. La concrétisation de ce premier but est revenue à Souari (50e). Les FAR ripostèrent cette fois-ci par Chihab qui rata de peu l'égalisation des 30 mètres (53e). A la 58e minute, le coup de tête d'Akadar passa à côté. A la 70e minute, le coup de ciseaux de Hellali fut longuement applaudi et de même pour Bezghoudi à la 73e minute qui se débarrassa de plusieurs défenseurs.

Treiki à son tour malmena presque toute la ligne défensive visiteuse y compris le gardien (76e). La balle fut déviée à proximité de la ligne des buts par Chihab qui venait de loin. A la 80e minute, Souari a bien servi Largou. Ce dernier réussit le second but de l'OCK. A trois minutes de la fin, une faute de main commise par Amzil de l'OCK fut à l'origine d'un penalty. Mais Ouaddouch ne réussit pas la transformation devant Boudlal. Ainsi la première visite de M. Madih à Khouribga, après son départ de l'OCK, ne fut pas positive malgré qu'il a évolué avec deux ex-joueurs de l'équipe phosphatière, en l'occurrence Akadar et Maâroufi.
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Déclarations

M. Madih (entraîneur des FAR) :
l'OCK a su profiter des erreurs défensives de notre équipe. Nous avons opté pour le 4-3-3 en première mi-temps. Et en second half, le 3-5-2 n'a pas servi surtout après le penalty qui a faussé toutes nos combinaisons. De toutes les manières, l'OCK mérite la victoire.

Croyez-moi, lorsqu'il y a une excellente pelouse et deux grandes équipes comme le cas aujourd'hui, on est au rendez-vous avec un grand public et un excellent spectacle. On doit s'attendre à du nouveau chez les FAR en ce qui concerne l'effectif.

M.F. Bracci (entraîneur de l'OCK) :

Lors de l'entretien que j'ai eu avec la rédaction sportive du journal Le Matin, j'avais fixé le décollage de l'OCK au cours de la première quinzaine du mois de décembre. Chose promise, chose faite. C'est d'ailleurs comme il a été conclu de même avec les joueurs et le comite, j'ai réussi le bilan projeté.

Et devant les FAR, l'OCK était dans son grand jour, en attaque comme en défense. Notre technique devant les Militaires a permis à nos joueurs de perturber leur système et on a raté un score qui devait refléter mieux encore notre domination. Ce fut une grande journée de football.
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