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LE MATIN SPORTS : Depuis votre arrivée au mois de février, quel a été votre principal objectif ?
MOHAMED MADIH : Il a fallu revoir toute la logistique du club et élaborer des programmes d'entraînement et de compétitions modernes avec notre propre logiciel. Il était impensable, par exemple, de laisser un encadreur avec 40 jeunes, ce qui n'est profitable pas ni pour le club, ni pour le staff technique ni pour les joueurs.
Nous avons donc décidé qu'il n'y aurait au maximum que 26 joueurs par catégorie. Nous voulons un sport d'élite et non de loisir. Notre problème était également celui de l'infrastructure, qui est insuffisante pour mener à bien une telle mission. Aujourd'hui, nous avons la chance d'avoir un autre complexe, à savoir celui des Roches noires, à notre disposition depuis le début de l'année.
A l'Oasis et aux Roches noires, nous tablerons sur 600 enfants environ et au Tessema sur 300 jeunes. Il y a eu également le problème du centre de formation qui accueille les jeunes stagiaires.
Cette saison, ces derniers profiteront d'un hébergement à plein temps. Voilà en gros les objectifs que nous nous étions fixés et qui sont en passe d'être atteints.
Le Raja a-t-il fait appel aux anciens pour encadrer les jeunes ?
En fait, nous avons trois catégories d'encadreurs. Il y a les anciens à l'image de Souadi, Fawzi, Oustad, Zerraf, Saïd Seddiki pour les juniors du GNF, les professeurs d'éducation physique qui apportent leur expérience au niveau de la pédagogie et la préparation physique de l'enfant, et enfin les cadres du ministère de la Jeunesse et du Sport. Tous travaillent en symbiose.
C'est très important pour la sérénité de chacun. Nous avons mis sur pied quatre équipes minimes, trois cadettes, deux juniors dont ceux du GNF qui ont leurs propres staffs technique et médical tandis que les autres catégories se partagent les autres staffs. Evidemment, quelques problèmes se posent au niveau de la disponibilité des joueurs, en particulier ceux qui poursuivent leurs études, des terrains et des encadreurs qui d'autres fonctions. Mais nous tentons de trouver le juste milieu
pour tous.
Parlez-nous du centre de formation du Raja ?
Comme je vous l'ai précisé, le centre de formation qui est opérationnel depuis plusieurs années n'accueillait que les jeunes issus d'autres villes ou des étrangers. Cette année, une trentaine de jeunes, même ceux de Casablanca qui étudient dans les environs du club, seront hébergés à plein temps. Ce sont les jeunes nés en 90 et 91. Ces derniers auront trois ans pour se préparer à faire leurs premiers pas en senior. Notre objectif est de pourvoir l'équipe senior de trois ou quatre joueurs chaque année. D'ailleurs, nous voulons que les 2/3 de chaque catégorie puissent accéder à la catégorie supérieure jusqu'au haut de la pyramide. Cette année par exemple, Oulhaj, Ouhaki, Belmaalem sont en équipe première. D'autres qui étaient prêtés sont revenus comme Metouali, Azouar, Fettah et Taïr. Un de nos objectifs reste la formation.
MOHAMED MADIH : Il a fallu revoir toute la logistique du club et élaborer des programmes d'entraînement et de compétitions modernes avec notre propre logiciel. Il était impensable, par exemple, de laisser un encadreur avec 40 jeunes, ce qui n'est profitable pas ni pour le club, ni pour le staff technique ni pour les joueurs.
Nous avons donc décidé qu'il n'y aurait au maximum que 26 joueurs par catégorie. Nous voulons un sport d'élite et non de loisir. Notre problème était également celui de l'infrastructure, qui est insuffisante pour mener à bien une telle mission. Aujourd'hui, nous avons la chance d'avoir un autre complexe, à savoir celui des Roches noires, à notre disposition depuis le début de l'année.
A l'Oasis et aux Roches noires, nous tablerons sur 600 enfants environ et au Tessema sur 300 jeunes. Il y a eu également le problème du centre de formation qui accueille les jeunes stagiaires.
Cette saison, ces derniers profiteront d'un hébergement à plein temps. Voilà en gros les objectifs que nous nous étions fixés et qui sont en passe d'être atteints.
Le Raja a-t-il fait appel aux anciens pour encadrer les jeunes ?
En fait, nous avons trois catégories d'encadreurs. Il y a les anciens à l'image de Souadi, Fawzi, Oustad, Zerraf, Saïd Seddiki pour les juniors du GNF, les professeurs d'éducation physique qui apportent leur expérience au niveau de la pédagogie et la préparation physique de l'enfant, et enfin les cadres du ministère de la Jeunesse et du Sport. Tous travaillent en symbiose.
C'est très important pour la sérénité de chacun. Nous avons mis sur pied quatre équipes minimes, trois cadettes, deux juniors dont ceux du GNF qui ont leurs propres staffs technique et médical tandis que les autres catégories se partagent les autres staffs. Evidemment, quelques problèmes se posent au niveau de la disponibilité des joueurs, en particulier ceux qui poursuivent leurs études, des terrains et des encadreurs qui d'autres fonctions. Mais nous tentons de trouver le juste milieu
pour tous.
Parlez-nous du centre de formation du Raja ?
Comme je vous l'ai précisé, le centre de formation qui est opérationnel depuis plusieurs années n'accueillait que les jeunes issus d'autres villes ou des étrangers. Cette année, une trentaine de jeunes, même ceux de Casablanca qui étudient dans les environs du club, seront hébergés à plein temps. Ce sont les jeunes nés en 90 et 91. Ces derniers auront trois ans pour se préparer à faire leurs premiers pas en senior. Notre objectif est de pourvoir l'équipe senior de trois ou quatre joueurs chaque année. D'ailleurs, nous voulons que les 2/3 de chaque catégorie puissent accéder à la catégorie supérieure jusqu'au haut de la pyramide. Cette année par exemple, Oulhaj, Ouhaki, Belmaalem sont en équipe première. D'autres qui étaient prêtés sont revenus comme Metouali, Azouar, Fettah et Taïr. Un de nos objectifs reste la formation.
