Selon un porte-parole de la police, ces interpellations ont été opérées "à titre préventif" peu avant le début de la partie, après que des supporteurs allemands eurent scandé des slogans xénophobes et antisémites. Parmi ces slogans figurait notamment "Tous les Polonais devraient porter l'étoile jaune", en référence à l'obligation imposée par les nazis aux juifs de porter ce signe distinctif. Cinq autres supporteurs allemands avait été interpellés plus tôt dans l'après-midi pour des violences mineures.
Samedi déjà, sept supporteurs allemands avaient été arrêtés à Klagenfurt à la suite d'incidents avec des Polonais. Ces premiers incidents du tournoi avaient opposé une centaine de supporteurs, passablement éméchés, dans la zone de visionnage sur grand écran dans le centre de la capitale de la Carinthie.
Près de 25.000 Allemands et 20.000 Polonais ont envahi depuis samedi la très provinciale ville de Klagenfurt. Ces derniers jours, les tabloïds polonais avaient ravivé les tensions historiques entre les deux pays. L'un d'entre eux a publié un photomontage montrant le sélectionneur de la Pologne Leo Beenhakker tenant les têtes fraîchement décapitées de Michael Ballack, capitaine de la Mannschaft, et de son entraîneur, Joachim Low. Beenhakker avait joué l'apaisement et demandé pardon aux Allemands pour les caricatures.
Les matches joués à Klagenfurt opposant l'Allemagne, la Pologne et la Croatie avaient été classés à risque par les organisateurs, en raison de leurs supporteurs réputés violents. Près de 2.300 policiers, dont des Polonais, étaient mobilisés dimanche pour cette rencontre, 2.000 agents de sécurité étant également en réserve.
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Samedi déjà, sept supporteurs allemands avaient été arrêtés à Klagenfurt à la suite d'incidents avec des Polonais. Ces premiers incidents du tournoi avaient opposé une centaine de supporteurs, passablement éméchés, dans la zone de visionnage sur grand écran dans le centre de la capitale de la Carinthie.
Près de 25.000 Allemands et 20.000 Polonais ont envahi depuis samedi la très provinciale ville de Klagenfurt. Ces derniers jours, les tabloïds polonais avaient ravivé les tensions historiques entre les deux pays. L'un d'entre eux a publié un photomontage montrant le sélectionneur de la Pologne Leo Beenhakker tenant les têtes fraîchement décapitées de Michael Ballack, capitaine de la Mannschaft, et de son entraîneur, Joachim Low. Beenhakker avait joué l'apaisement et demandé pardon aux Allemands pour les caricatures.
Les matches joués à Klagenfurt opposant l'Allemagne, la Pologne et la Croatie avaient été classés à risque par les organisateurs, en raison de leurs supporteurs réputés violents. Près de 2.300 policiers, dont des Polonais, étaient mobilisés dimanche pour cette rencontre, 2.000 agents de sécurité étant également en réserve.
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