On savait que la pétanque était en crise avant l'assemblée générale tenue au mois de juillet 2007. L'ancien président de la fédération, Abdelaziz Bennani, a dû rendre le tablier et cédé sa place à Ali Fennane, président de la ligue de la Chaouia et de la BMS. Il est vrai que les clubs de Rabat ont été pour beaucoup dans l'élection de ce dernier, car 3 ligues avaient quitté la salle. Dès lors, bon nombre d'animateurs, des dirigeants et surtout des joueurs, ont bien cru qu'une nouvelle ère allait commencer et que la discipline allait connaître moins de turbulence. Surtout que le nouveau président avait promis monts et merveilles pour le développement de la discipline avec des stages pour les joueurs de l'équipe nationale, séminaire pour les arbitres, formation des jeunes, création d'une école, et bien d'autres joyeusetés.
Mais très vite, tout le monde allait se rendre à l'évidence que la situation n'a fait qu'empirer avec une gestion assez floue. Ce qu'il faut savoir c'est que la BSM, club du président de la fédération, est gérée comme un patrimoine familial. Pas d'adhérents, pas d'assemblée générale, ni formation. Un moulin avec en prime un débit d'alcool. La plupart des joueurs comme Hadj Aouda, Hassan Saafane, Ali Kachkach et Hicham se sont sentis à l'étroit et ont quitté le club. Ils ne recevaient ni primes, ni soutien alors que les rentrées d'argent sont conséquentes. «Où va l'argent du club?», s'insurgent quelques joueurs. Au niveau de l'équipe nationale, c'est l'opacité totale. En effet, les championnats du monde dames et hommes se dérouleront au en Turquie au mois d'octobre et au Sénégal en novembre. Nous avons voulu en savoir plus sur ces deux compétitions. Réponse laconique du président, joint au téléphone : « Je ne peux pas vous répondre, martèle-t-il, parce que je ne suis au courant de rien.
Je suis très occupé et je vous demande de contacter M. Dakir, le DTN.» Effarent. En fait, parmi les décisions incongrues prises unilatéralement par le président, ce changement de directeur technique par un avocat, inconnu au bataillon, et qui a remplacé Miloudi Joud, un homme plus expérimenté, et l'interdiction aux joueurs de plus de 35 ans de figurer en équipe nationale. Or, le Maroc a été triple champion du monde, en 1984, 1987 et 1990 et plusieurs fois vice-champion avec des éléments chevronnés dont Alaoui, Safri, Haj Kouider, Moufid Amal, Abdellatif Laaouija et qui avaient plus que 35 ans. Tous continuent de remporter des concours. Pour l'instant six joueurs ont été retenus, mais quatre seulement représenteront le Maroc. Aujourd'hui, de nombreux joueurs souhaitent une intervention du ministère pour mettre fin à cette ubuesque situation. Enfin, soulignons l'absence du président au Mémorial feu Mansour Lahrizi qui a connu un succès retentissant.
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Mais très vite, tout le monde allait se rendre à l'évidence que la situation n'a fait qu'empirer avec une gestion assez floue. Ce qu'il faut savoir c'est que la BSM, club du président de la fédération, est gérée comme un patrimoine familial. Pas d'adhérents, pas d'assemblée générale, ni formation. Un moulin avec en prime un débit d'alcool. La plupart des joueurs comme Hadj Aouda, Hassan Saafane, Ali Kachkach et Hicham se sont sentis à l'étroit et ont quitté le club. Ils ne recevaient ni primes, ni soutien alors que les rentrées d'argent sont conséquentes. «Où va l'argent du club?», s'insurgent quelques joueurs. Au niveau de l'équipe nationale, c'est l'opacité totale. En effet, les championnats du monde dames et hommes se dérouleront au en Turquie au mois d'octobre et au Sénégal en novembre. Nous avons voulu en savoir plus sur ces deux compétitions. Réponse laconique du président, joint au téléphone : « Je ne peux pas vous répondre, martèle-t-il, parce que je ne suis au courant de rien.
Je suis très occupé et je vous demande de contacter M. Dakir, le DTN.» Effarent. En fait, parmi les décisions incongrues prises unilatéralement par le président, ce changement de directeur technique par un avocat, inconnu au bataillon, et qui a remplacé Miloudi Joud, un homme plus expérimenté, et l'interdiction aux joueurs de plus de 35 ans de figurer en équipe nationale. Or, le Maroc a été triple champion du monde, en 1984, 1987 et 1990 et plusieurs fois vice-champion avec des éléments chevronnés dont Alaoui, Safri, Haj Kouider, Moufid Amal, Abdellatif Laaouija et qui avaient plus que 35 ans. Tous continuent de remporter des concours. Pour l'instant six joueurs ont été retenus, mais quatre seulement représenteront le Maroc. Aujourd'hui, de nombreux joueurs souhaitent une intervention du ministère pour mettre fin à cette ubuesque situation. Enfin, soulignons l'absence du président au Mémorial feu Mansour Lahrizi qui a connu un succès retentissant.
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