Le docteur Abdelkader Zougagh est l'un des rares pratiquants qui ont été recrutés par les clubs de football. En 1994, il débuta avec le défunt club Tabacs-Sports et il enchaîna au Centre national de football en tant que directeur pendant 3 ans, puis au Raja où il a pris les fonctions de conseiller psychologique et directeur de la formation. Il a également servi les FAR et enfin le WAC pendant quelques saisons. «Je pense qu'un bon nombre de dirigeants n'ont pas encore compris l'importance de la préparation psychologique d'un groupe. On confond souvent préparation morale et préparation psychologique, explique le docteur Zougagh, alors que ce sont deux domaines complètement différents. En fait, la préparation psychologique est un programme établi au début de la saison et qui doit être appliqué toute l'année. Le club avec lequel j'ai fait un remarquable travail de cohésion, c'est le WAC. En effet, les joueurs étaient très à l'écoute des conseils et des recommandations prodigués».
Ils sont donc bien rares ces hommes qui développent la cohésion, la motivation et l'établissement d'un certain équilibre psychologique. Mis à part le docteur Baria et le docteur Zougagh, il n'y a pratiquement pas de préparateur dans ce domaine qui demande à se développer. Zougagh explique également que dans la préparation psychologique, il y a deux volets, à savoir la motivation intrinsèque et celle extrinsèque. Le premier point consiste à inculquer aux joueurs l'amour du club et le second, c'est la motivation matérielle qui va avec.
Autrement dit, les pratiquants doivent être motivés pour leur permettre d'avoir des sentiments forts envers le club. Il faut donc contrôler le comportement du joueur. Autre exemple cité par le docteur, c'est l'aspect psychologique du rétablissement après une grave blessure.
«De nombreux joueurs restent traumatisés après une grave blessure, comme ce fut le cas de Timoumi. Le joueur, même rétabli, a toujours cette peur d'une autre blessure et du coup, c'est son rendement qui en prend un sacré coup. Il y a un déséquilibre du comportement sur le terrain et c'est là qu'intervient le psychologue du sport qui prend en charge la préparation». Le psychologue assiste également l'entraîneur dans certaines prises de positions. Il s'agit principalement de gérer le stress et Zougagh insiste sur le fait que cela n'a rien à voir avec la préparation morale qui se fait tout juste avant une rencontre. «Il y a un aspect qui est important, c'est celui de la spécialisation, corrige Zougagh.
On ne peut demander à un psychologue du sport qui ne connaît pas une discipline donnée d'intégrer le staff médical d'un club ou une équipe nationale. L'objectif devient difficile à atteindre. Personnellement, j'ai opté pour le football et je m'en réjouis. C'est un langage universel qui nous met en permanence en contact avec les joueurs. Le football a évolué et a entraîné, dans cette évolution, le rôle des joueurs. Ce sont donc des efforts qui sont entrepris par les acteurs du spectacle et la présence d'un psychologue est dès lors indispensable. Malheureusement, je le répète, les dirigeants n'ont pas suivi l'évolution du sport».
Ils sont donc bien rares ces hommes qui développent la cohésion, la motivation et l'établissement d'un certain équilibre psychologique. Mis à part le docteur Baria et le docteur Zougagh, il n'y a pratiquement pas de préparateur dans ce domaine qui demande à se développer. Zougagh explique également que dans la préparation psychologique, il y a deux volets, à savoir la motivation intrinsèque et celle extrinsèque. Le premier point consiste à inculquer aux joueurs l'amour du club et le second, c'est la motivation matérielle qui va avec.
Autrement dit, les pratiquants doivent être motivés pour leur permettre d'avoir des sentiments forts envers le club. Il faut donc contrôler le comportement du joueur. Autre exemple cité par le docteur, c'est l'aspect psychologique du rétablissement après une grave blessure.
«De nombreux joueurs restent traumatisés après une grave blessure, comme ce fut le cas de Timoumi. Le joueur, même rétabli, a toujours cette peur d'une autre blessure et du coup, c'est son rendement qui en prend un sacré coup. Il y a un déséquilibre du comportement sur le terrain et c'est là qu'intervient le psychologue du sport qui prend en charge la préparation». Le psychologue assiste également l'entraîneur dans certaines prises de positions. Il s'agit principalement de gérer le stress et Zougagh insiste sur le fait que cela n'a rien à voir avec la préparation morale qui se fait tout juste avant une rencontre. «Il y a un aspect qui est important, c'est celui de la spécialisation, corrige Zougagh.
On ne peut demander à un psychologue du sport qui ne connaît pas une discipline donnée d'intégrer le staff médical d'un club ou une équipe nationale. L'objectif devient difficile à atteindre. Personnellement, j'ai opté pour le football et je m'en réjouis. C'est un langage universel qui nous met en permanence en contact avec les joueurs. Le football a évolué et a entraîné, dans cette évolution, le rôle des joueurs. Ce sont donc des efforts qui sont entrepris par les acteurs du spectacle et la présence d'un psychologue est dès lors indispensable. Malheureusement, je le répète, les dirigeants n'ont pas suivi l'évolution du sport».
