Le suspense a été total au cours d'une rencontre qui a hésité avant de choisir son camp, Van Nistelrooy parvenant in extremis à égaliser (86e) après l'ouverture du score de Pavlyuchenko (56e). Mais Torbinski (112e) puis Arshavin (116e) ont offert à la Russie une douce revanche sur la finale perdue de l'Euro-88, hissant leur pays dans le dernier carré d'une grande compétition internationale pour la première fois depuis la chute de l'URSS.
Un stade Saint-Jacques envahi de supporteurs néerlandais et transformé en annexe de l'Arena d'Amesterdam, un adversaire qui avait fait sensation au premier tour en humiliant les champions du monde italiens (3-0) et leurs finalistes français (4-1): la tâche de la Russie était pourtant a priori impossible mais Hiddink et ses hommes ont réussi là où la Squadra Azzurra et les Bleus avaient échoué dans les grandes largeurs. Comme souvent lors des dernières phases finales, après une entame de tournoi brillante, les Oranje ont souffert de ce mal typiquement néerlandais:
“la suffisance''. Les Pays-Bas n'ont pas réalisé qu'ils avaient en face d'eux de véritables clones, façonnés de main de maître par le "Professeur Hiddink", qui avait déjà surpris la planète football en hissant la Corée du Sud en demi-finale du Mondial-2002. Dès le début du match, la domination des Russes était manifeste grâce à la supériorité de leur milieu de terrain et la technique brillante d'Arshavin, le meneur de “jeu-attaquant''. Et il a fallu un grand Van der Sar, le seul joueur néerlandais à jouer à son vrai niveau avec le milieu du terrain De Jong, pour repousser les assauts russes (Zhirkov, 6e, Arshavin, 31e, Kolodin, 32e) et retarder l'inéluctable.
Le gardien des Oranje a longtemps joué les héros avant de céder sur une reprise de Pavlyuchenko (56e), à la conclusion d'un centre parfait de Semak, perdu de vue au Paris SG mais totalement retrouvé depuis son départ de la capitale française dans un rôle de n°6. Ce but a réussi à faire taire les 30.000 supporteurs néerlandais, qui, là aussi, ont perdu leur match face aux maigres 5.000 Russes massés dans les travées du stade de Bâle.
Van Nistelrooy a bien relancé les siens (86e) mais les buts de Torbinski (112e) puis d'Arshavin (116e) en prolongation n'ont fait qu'entériner une qualification russe logique. L'étonnant succès du Zenit Saint-Pétersbourg en Coupe de l'UEFA, au nez et à la barbe du Bayern Munich, de Marseille, des Glasgow Rangers et de Villarreal, avait déjà replacé la Russie dans le concert des nations européennes.
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Boulahrouz, qui a commencé la partie au poste d'arrière droit, a par ailleurs reçu le soutien des 30.000 supporteurs néerlandais présents au stade Sankt Jakob lorsque ceux-ci ont entonné brièvement "You'll never walk alone" (Tu ne marcheras jamais seul), célèbre hymne de Liverpool.
A son entrée sur le terrain pour l'échauffement, le joueur du FC Séville a été soutenu par les supporteurs qui l'ont accueilli en scandant "Boula-Boula-Boula Boulahrouz".
Un stade Saint-Jacques envahi de supporteurs néerlandais et transformé en annexe de l'Arena d'Amesterdam, un adversaire qui avait fait sensation au premier tour en humiliant les champions du monde italiens (3-0) et leurs finalistes français (4-1): la tâche de la Russie était pourtant a priori impossible mais Hiddink et ses hommes ont réussi là où la Squadra Azzurra et les Bleus avaient échoué dans les grandes largeurs. Comme souvent lors des dernières phases finales, après une entame de tournoi brillante, les Oranje ont souffert de ce mal typiquement néerlandais:
“la suffisance''. Les Pays-Bas n'ont pas réalisé qu'ils avaient en face d'eux de véritables clones, façonnés de main de maître par le "Professeur Hiddink", qui avait déjà surpris la planète football en hissant la Corée du Sud en demi-finale du Mondial-2002. Dès le début du match, la domination des Russes était manifeste grâce à la supériorité de leur milieu de terrain et la technique brillante d'Arshavin, le meneur de “jeu-attaquant''. Et il a fallu un grand Van der Sar, le seul joueur néerlandais à jouer à son vrai niveau avec le milieu du terrain De Jong, pour repousser les assauts russes (Zhirkov, 6e, Arshavin, 31e, Kolodin, 32e) et retarder l'inéluctable.
Le gardien des Oranje a longtemps joué les héros avant de céder sur une reprise de Pavlyuchenko (56e), à la conclusion d'un centre parfait de Semak, perdu de vue au Paris SG mais totalement retrouvé depuis son départ de la capitale française dans un rôle de n°6. Ce but a réussi à faire taire les 30.000 supporteurs néerlandais, qui, là aussi, ont perdu leur match face aux maigres 5.000 Russes massés dans les travées du stade de Bâle.
Van Nistelrooy a bien relancé les siens (86e) mais les buts de Torbinski (112e) puis d'Arshavin (116e) en prolongation n'ont fait qu'entériner une qualification russe logique. L'étonnant succès du Zenit Saint-Pétersbourg en Coupe de l'UEFA, au nez et à la barbe du Bayern Munich, de Marseille, des Glasgow Rangers et de Villarreal, avait déjà replacé la Russie dans le concert des nations européennes.
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Brassard noir
Les joueurs de l'équipe des Pays-Bas portaient tous un brassard noir, samedi à Bâle, à l'occasion du quart de finale de l'Euro-2008 face à la Russie, en signe de deuil après le décès jeudi à Lausanne de la fille née prématurément du défenseur Khalid Boulahrouz.Boulahrouz, qui a commencé la partie au poste d'arrière droit, a par ailleurs reçu le soutien des 30.000 supporteurs néerlandais présents au stade Sankt Jakob lorsque ceux-ci ont entonné brièvement "You'll never walk alone" (Tu ne marcheras jamais seul), célèbre hymne de Liverpool.
A son entrée sur le terrain pour l'échauffement, le joueur du FC Séville a été soutenu par les supporteurs qui l'ont accueilli en scandant "Boula-Boula-Boula Boulahrouz".
