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Les supporters du Wydad demandent réparation

Lorsque vous ne pouvez pas respecter un hôte, ne l'invitez pas ! Sans équivoque. Ce qui s'est passé à Tunis, au stade Radès, laissera des souvenirs impérissables d'un comportement inadmissible des forces de l'ordre tunisiennes.

Les supporters du Wydad demandent réparation
Des agents qui n'avaient finalement pas de raison de se montrer aussi « zélés » envers des supporters dont le seul tort aura été d'avoir accompagné leur club en Tunisie pour l'encourager.

Certes, dans tous les pays du monde, les clubs ou les sélections nationales se déplacent accompagnés de leurs supporters. Certes, ces derniers peuvent contenir un ou deux têtes brûlées, mais même dans ce cas, les forces de l'ordre des pays hôtes arrivent à contenir leur ire et démontrent un savoir-vivre et un savoir-faire qui obligent les supporters à plus de respect. Or, ce qui s'est passé dans le cas des supporters marocains est une agression caractérisée des forces de l'ordre dépêchées pour bastonner de jeunes qui scandaient le nom de leur club et de leurs favoris. Des jeunes qui brandissaient des fanions, des couleurs de leur club et de leur pays. Des énergumènes en tenue de police se sont rués sur les supporters, matraques à la main et les ont carrément tabassés devant des spectateurs tunisiens en délire.

Ce rush des agents de police a débuté lorsque Abdessamad Rafik a donné l'avantage au WAC. Les associations des supporters du WAC qui ont étonné le monde par leur organisation et leur discipline lors du match aller ont réellement encadré leurs adhérents à telle enseigne que les supporters du Tarajji ont pu encourager les joueurs de l'EST sans être inquiétés. Les associations des «Winners» et des «Creators» se sont plus occupées de nous donner ces tableaux magnifiques, plutôt que s'occuper à insulter ceux qui sont venus encourager l'Espérance de Tunis. D'où ces tableaux inoubliables «dessinés» dans toute la superficie du terrain. Ni le public, ni les forces de l'ordre marocaines ne se sont montrés hostiles. Moumile, le président des « Winners » se plaignait dans l'avion du retour du comportement agressif des forces de l'ordre tunisiennes qui ont roué de coups tous ceux qui scandaient le nom du Wydad.

D'ailleurs, tout le monde se demande pourquoi les forces de l'ordre de la wilaya de Casablanca se sont montré courtoises envers les supporters de l'EST ? Est-ce par peur ? Eh bien non ! Tout simplement parce que, au Maroc, nous savons accueillir et respecter nos hôtes ; même si ces derniers nous manquent de respect. Et pourtant, toute la délégation du Wydad, y compris le président Akram s'est enquise de l'emplacement des tribunes où seront placés les supporters, les loges où des responsables et invités wydadis pourront suivre la rencontre .
Dans cet ordre d'idées, lorsque Abdessamad Rafik donna l'avantage au WAC, le stade fut gagné par une véritable hystérie. Une hystérie telle que des supporters voulaient entrer dans ces loges pour « casser » du Marocain sous les yeux des policiers qui laissaient faire.

La solution serait de ne plus se déplacer en Tunisie ou de traiter les clubs de ce pays de la même façon. Nous, Marocains, on ne le fera pas ! Notre hospitalité est légendaire, nous n'irons jamais l'altérer ! Mais pour ce qui est du refus de jouer avec le club tunisien dans le cadre de cette Coupe arabe, nous ferons comme Al Ahly, Zamalek d'Egypte, les clubs qataris, émiratis ou certains club saoudiens qui ont carrément tourné le dos à cette compétition-mascarade. A suivre…
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Arbitrage, penalties et expulsions

Si vous passez en revue les rencontres des clubs marocains en déplacement dans les pays du Maghreb, surtout en Tunisie, vous trouverez rarement sinon jamais des matches où il n'y a pas de penalties ou des expulsions. En décembre 1999, le Raja de Casablanca est allé à la rencontre de ce même Espérance de Tunis. A peine le match entamé que l'arbitre sénégalais, sans raison apparente, sort un carton rouge à Jrindou et donne un penalty au Tarajji. Les Marocains étaient désemparés. Ils ne savaient plus sur quel pied danser avec ce directeur de jeu. Ils ne durent leur salut qu'à la vigilance de Chadli qui réussit à arrêter le péno avant de s'illustrer dans la série des coups de pied au but et offrir le trophée de champion d'Afrique des clubs champions. Les responsables d'alors du club tunisois n'en revenaient pas. Ils avaient déjà tout préparé pour fêter un titre qu'ils ont déjà mis dans leur escarcelle. Mais ils se sont promis que cela ne se présentera plus. Et ils ont tenu promesse. Si les clubs tunisiens cherchent la suprématie dans la région, ils doivent l'acquérir dans la dignité, dans le fair-play et la sportivité. Car les coups fourrés et les stratégies échafaudées pour arriver à un objectif inavoué… les Marocains ne sont pas dupes. Ils ont mis du temps, mais maintenant, c'est clair comme de l'eau de roche. Il va falloir trouver une autre méthode. La vieille chanson « du football tunisien bête noire du football marocain » n'intéresse plus personne. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
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