Certains mettent en cause la préparation et la formtion. La Fédération
se dit satisfaite du bilan de ces participations.
De l'avis de bon nombre de spécialistes, la natation marocaine a touché le fond. Les résultats enregistrés par nos nageurs lors des Jeux de la Méditerranée à Pescara et au Championnat du monde de Rome attestent du niveau faible de nos nageurs. Les chronos enregistrés sont loin très loin des minima des Jeux olympiques 2008 de Pékin. A titre d'exemple, Achelhi Bilal engagé sur l'épreuve de 100m dos a réalisé un chrono de 1:01,12, loin du vainqueur de la médaille d'or qui a enregistré un temps de 00 :54,42 et surtout loin des minima des J.O 2008 fixés à 00 :57,07, soit un écart de -7,10% que notre nageur doit combler pour atteindre les minima B des J.O.
El Hazzaz Zineb, alignée sur la même discipline, a réalisé 1 :12,73. Elle s'est classée 19e sur 21. La médaillée d'or à Pescara a enregistré un temps de 01, 02, 86. Les minima olympiques pour cette discipline sont 01:03:86.
Jordan Yamin n'est pas mieux loti. Aligné sur 200 m nage libre, il a réalisé le temps 01:57:28, alors que les minimas olympiques sont 01:52:53.
Il s'agit là de quelques exemples choisis au hasard qui révèlent qu'effectivement, il existe un écart considérable entre les temps réalisés par nos nageurs et nageuses et les minimas olympiques.
En dépit de ces résultats, Fardi Allam, président de la Fédération, affirme que les chronos enregistrés dans cette compétition sont positifs. « Notre bilan est très positif puisque nos nageurs et nageuses, sans exception, ont amélioré leurs performances individuelles et ont battu les records du Maroc», a-t-il indiqué.
Même son de cloche chez Abderrazak Mersoul, directeur technique national, qui a indiqué que la stratégie adoptée pour la natation marocaine mise sur les jeunes dont il ne faut pas attendre des résultats probants dans l'immédiat. «Nous tablons sur le moyen terme en perspective des prochains rendez-vous pour former des nageurs aguerris, sachant que les JM offraient l'occasion d'affiner les performances des nageurs et nageuses et de les familiariser avec la haute compétition».
Marsoul indique également que le travail effectué donnera des résultats probants ultérieurement. Une chose que certains spécialistes ne partagent pas. Ces derniers affirment que le travail effectué depuis des années n'a rien donné de probant au niveau des résultats pour amener la natation nationale ne serait-ce qu'au niveau de nos voisins algériens et tunisiens.
"Faux !", rétorque le président de la Fédération qui affirme que le Maroc est mieux classé au niveau des jeunes par rapport à ses voisins et que la différence se fait une fois que les nageurs passent aux seniors à cause du manque de moyens dont souffre la Fédération.
«Au championnat arabe disputé en août dernier à Aman en Jordanie, on a surclassé la Tunisie et l'Algérie. Mais quand on dépasse cette catégorie-là, des problèmes se posent. Comme vous le savez, la pratique du sport au Maroc n'est pas facile à cause du cursus scolaire.
Nos jeunes vont à l'école de 8 h à midi et de quatorze heures à dix-huit heures. Ils ont droit d'accéder à la piscine de 18h30 à 20h, alors que pour atteindre un niveau en natation, il faut s'entraîner deux fois par jour et toute l'année sans arrêt. Nous sommes en train de patauger. Une fois le problème résolu, nous pourrons les concurrencer au niveau des seniors», a-t-il affirmé.
Farid Allam se montre très optimiste quant à l'avenir de la nation marocaine, surtout avec la nouvelle politique mise en place en collaboration avec le comité marocain olympique qui offre des bourses aux athlètes pour mieux se préparer et atteindre le haut niveau.
On en jugera d'ici deux ans pour savoir si c'est effectivement le manque de moyen qui est derrière les résultats en dents de scie de notre natation ou s'il existe d'autres problèmes.
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La piscine de l'Institut Moulay Rachid à Rabat que la Fédération utilise dans les mêmes circonstances est en travaux. Selon Allam, il existe à peine quelques piscines au Maroc. Il s'agit des petits bassins de 25 mètres à Tétouan, El Jadida, Fès, Marrakech et Kénitra. Si nous nous comparons avec nos voisins, nous sommes loin derrière, a-t-il indiqué.
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Le Matin Sports : Quel bilan faites-vous de la participation marocaine aux Jeux de la Méditerranée et aux championnats du monde de Rome?
Farid Allam : Nous avons un bilan positif puisque nos nageurs et nageuses, sans exception, ont amélioré leurs performances individuelles. Notre objectif final pour cette saison est d'atteindre les minimas olympiques.
Pourtant les chronos réalisés sont loin très loin des minimas des Jeux olympiques ?
Si vous parlez de 2008, effectivement, il y a eu uniquement Sara El Bekri qui a réalisé ces minimas, mais nous avons quand même deux nageurs qui n'étaient pas très loin. Maintenant avec la nouvelle politique qui a été mise en place avec la
fameuse liste A, B et C, on ambitionne de qualifier cinq ou six nageurs à Londres. Pour les Jeux olympiques des jeunes prévus à Singapour en août 2010, nous avons déjà Achlhi Billal qui a réalisé ces minimas. De son côté, Lhazaz Zineb et à seulement 22 centièmes de ces minimas. Pour les minimas des Jeux de Londres 2012, notre objectif principal est de qualifier cinq ou six nageurs.
Comment vous allez y arriver ?
Nous y arriverons avec la contribution du Comité national olympique et
grâce à la nouvelle politique mise en place, depuis avril dernier. Six fédérations, dont celle de la natation, vont bénéficier de cette politique. Nous sommes déjà dans un cadre de préparation. Nous avons envoyé des nageurs et nageuses dans des pôles d'entraînements en France. Ils sont six exactement. Il s'agit de Lillia Karakchou et Lhazaz Zineb qui sont à Rouen, Achlhi Billal est à Grenoble, Barada Mourad est à Nîmes, Cherazad Ramond est à Calais et Kouam Amine qui est à Toulon et bientôt Boulaâmane Imane ira en stage au Racing club de Paris.
Vous venez de citer les noms de six nageurs qui vont bénéficier d'un programme de formation en France, où sont ceux qui ont participé aux Jeux méditerranéens d'Almeria en 2005, nous citons à titre d'exemple: Hafdi Youssef, Laraichi Oussama, Lakhlifia Slimane, Ambri Wislane, Fathi Tarek Muller, Chbihi Noufissa, Sahli Taha et autres ?
Je vais vous dire une chose, la natation n'est pas comme les autres disciplines où la carrière des nageurs dure très longtemps. Je vais reprendre les noms que vous avez cités. Il y en a quelques-uns qui continuent à nager notamment Laaraichi Oussama. Nous sommes toujours en contact avec lui. Il a arrêté provisoirement à cause de ses études. Il vient de reprendre. Il est à Laval au Canada. Fathi Tarek Muller on n'est pas encore arrivé à lui changer de nationalité. On l'a fait nager au nom du Maroc même s'il pas de passeport marocain pour l'instant. C'est un projet que nous sommes en train de mettre en place avec sa mère. Chbihi Noufissa est aux USA.
Je ne vous demande pas où résident actuellement ces nageurs, mais pourquoi il n'y avait pas de continuation avec cette génération ?
Je vais vous dire pourquoi. Parce que les nageurs doivent faire un choix à un certain moment de leur carrière. Et comme on n'a pas les moyens d'assurer un avenir à nos nageurs, ils préfèrent partir continuer leurs études. Si nous prenons le cas du nageur tunisien Oussama Mellouli, ce dernier perçoit annuellement 320 millions de centimes pour à la fois suivre ses études et sa carrière de nageur. Malheureusement, notre Fédération n'a pas ces moyens-là. Elle n'a même pas la moitié de ce budget. Si des nageurs sont partis, c'est pour leurs études. On ne peut pas les retenir. Ça, c'est une chose que nous ne ferons jamais. Auparavant, on n'a pas les garanties ni les moyens de les garder et leur assurer leur avenir. Cette fois-ci, depuis avril 2009, ils ont des bourses très consistantes. La liste A touche 20.000 DH par mois, la liste B reçoit 15.000 Dh. Avec ces bourses, nos nageurs peuvent à la fois exercer le métier de nageur et suivre leurs études.
Vous avez dit que depuis avril 2009, vous avez entamé une nouvelle politique, ça veut dire que le travail effectué auparavant n'a pas donné ses fruits ?
Non, ce n'est pas ce que je veux dire. Depuis avril 2009, il y a un grand changement au niveau de la politique sportive dans le pays. Le Comité national olympique a mis en place une politique d'encouragement avec des bourses consistantes. Et comme vous le savez, on est parmi les fédérations choisies. Maintenant, on va pouvoir mettre nos nageurs, dans des conditions de travail optimales pour progresser. Chose qui n'était pas possible avant avec les moyens que nous avions. Notre grand problème aussi c'est l'infrastructure. Il y a quelques piscines dont l'accès est difficile même si ces piscines dépendent du ministère de la Jeunesse et des Sports, mais parfois l'accès reste très difficile.
Quel a été l'objectif de la table ronde organisée le week-end dernier à Marrakech ?
Chaque année, la Fédération royale marocaine de natation organise une table ronde bien avant l'assemblée générale qui aura lieu le 31 octobre. L'objectif est d'aborder les sujets qu'on ne peut pas traiter lors de l'assemblée générale. Comme vous le savez, l'ordre du jour de l'assemblée est statutaire donc cette table ronde nous donne l'opportunité de traiter les problèmes qui entravent la marche de la natation marocaine notamment l'organisation des compétitions, l'accès aux piscines, les règlements sportifs, etc. On a eu pratiquement 90% de clubs qui étaient présents.
se dit satisfaite du bilan de ces participations.
De l'avis de bon nombre de spécialistes, la natation marocaine a touché le fond. Les résultats enregistrés par nos nageurs lors des Jeux de la Méditerranée à Pescara et au Championnat du monde de Rome attestent du niveau faible de nos nageurs. Les chronos enregistrés sont loin très loin des minima des Jeux olympiques 2008 de Pékin. A titre d'exemple, Achelhi Bilal engagé sur l'épreuve de 100m dos a réalisé un chrono de 1:01,12, loin du vainqueur de la médaille d'or qui a enregistré un temps de 00 :54,42 et surtout loin des minima des J.O 2008 fixés à 00 :57,07, soit un écart de -7,10% que notre nageur doit combler pour atteindre les minima B des J.O.
El Hazzaz Zineb, alignée sur la même discipline, a réalisé 1 :12,73. Elle s'est classée 19e sur 21. La médaillée d'or à Pescara a enregistré un temps de 01, 02, 86. Les minima olympiques pour cette discipline sont 01:03:86.
Jordan Yamin n'est pas mieux loti. Aligné sur 200 m nage libre, il a réalisé le temps 01:57:28, alors que les minimas olympiques sont 01:52:53.
Il s'agit là de quelques exemples choisis au hasard qui révèlent qu'effectivement, il existe un écart considérable entre les temps réalisés par nos nageurs et nageuses et les minimas olympiques.
En dépit de ces résultats, Fardi Allam, président de la Fédération, affirme que les chronos enregistrés dans cette compétition sont positifs. « Notre bilan est très positif puisque nos nageurs et nageuses, sans exception, ont amélioré leurs performances individuelles et ont battu les records du Maroc», a-t-il indiqué.
Même son de cloche chez Abderrazak Mersoul, directeur technique national, qui a indiqué que la stratégie adoptée pour la natation marocaine mise sur les jeunes dont il ne faut pas attendre des résultats probants dans l'immédiat. «Nous tablons sur le moyen terme en perspective des prochains rendez-vous pour former des nageurs aguerris, sachant que les JM offraient l'occasion d'affiner les performances des nageurs et nageuses et de les familiariser avec la haute compétition».
Marsoul indique également que le travail effectué donnera des résultats probants ultérieurement. Une chose que certains spécialistes ne partagent pas. Ces derniers affirment que le travail effectué depuis des années n'a rien donné de probant au niveau des résultats pour amener la natation nationale ne serait-ce qu'au niveau de nos voisins algériens et tunisiens.
"Faux !", rétorque le président de la Fédération qui affirme que le Maroc est mieux classé au niveau des jeunes par rapport à ses voisins et que la différence se fait une fois que les nageurs passent aux seniors à cause du manque de moyens dont souffre la Fédération.
«Au championnat arabe disputé en août dernier à Aman en Jordanie, on a surclassé la Tunisie et l'Algérie. Mais quand on dépasse cette catégorie-là, des problèmes se posent. Comme vous le savez, la pratique du sport au Maroc n'est pas facile à cause du cursus scolaire.
Nos jeunes vont à l'école de 8 h à midi et de quatorze heures à dix-huit heures. Ils ont droit d'accéder à la piscine de 18h30 à 20h, alors que pour atteindre un niveau en natation, il faut s'entraîner deux fois par jour et toute l'année sans arrêt. Nous sommes en train de patauger. Une fois le problème résolu, nous pourrons les concurrencer au niveau des seniors», a-t-il affirmé.
Farid Allam se montre très optimiste quant à l'avenir de la nation marocaine, surtout avec la nouvelle politique mise en place en collaboration avec le comité marocain olympique qui offre des bourses aux athlètes pour mieux se préparer et atteindre le haut niveau.
On en jugera d'ici deux ans pour savoir si c'est effectivement le manque de moyen qui est derrière les résultats en dents de scie de notre natation ou s'il existe d'autres problèmes.
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Une piscine pour les championnats du Maroc
Les compétitions nationales de natation d'hiver se dérouleront cette année dans une unique et seule piscine en l'occurrence celle du complexe sportif Mohammed V, apprend-on auprès de Farid Allam, président de la Fédération.La piscine de l'Institut Moulay Rachid à Rabat que la Fédération utilise dans les mêmes circonstances est en travaux. Selon Allam, il existe à peine quelques piscines au Maroc. Il s'agit des petits bassins de 25 mètres à Tétouan, El Jadida, Fès, Marrakech et Kénitra. Si nous nous comparons avec nos voisins, nous sommes loin derrière, a-t-il indiqué.
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Interview avec Farid Allam, président de la Fédération marocaine de natation.
«Notre objectif principal est de qualifier cinq ou six nageurs aux J.O de Londres»Le Matin Sports : Quel bilan faites-vous de la participation marocaine aux Jeux de la Méditerranée et aux championnats du monde de Rome?
Farid Allam : Nous avons un bilan positif puisque nos nageurs et nageuses, sans exception, ont amélioré leurs performances individuelles. Notre objectif final pour cette saison est d'atteindre les minimas olympiques.
Pourtant les chronos réalisés sont loin très loin des minimas des Jeux olympiques ?
Si vous parlez de 2008, effectivement, il y a eu uniquement Sara El Bekri qui a réalisé ces minimas, mais nous avons quand même deux nageurs qui n'étaient pas très loin. Maintenant avec la nouvelle politique qui a été mise en place avec la
fameuse liste A, B et C, on ambitionne de qualifier cinq ou six nageurs à Londres. Pour les Jeux olympiques des jeunes prévus à Singapour en août 2010, nous avons déjà Achlhi Billal qui a réalisé ces minimas. De son côté, Lhazaz Zineb et à seulement 22 centièmes de ces minimas. Pour les minimas des Jeux de Londres 2012, notre objectif principal est de qualifier cinq ou six nageurs.
Comment vous allez y arriver ?
Nous y arriverons avec la contribution du Comité national olympique et
grâce à la nouvelle politique mise en place, depuis avril dernier. Six fédérations, dont celle de la natation, vont bénéficier de cette politique. Nous sommes déjà dans un cadre de préparation. Nous avons envoyé des nageurs et nageuses dans des pôles d'entraînements en France. Ils sont six exactement. Il s'agit de Lillia Karakchou et Lhazaz Zineb qui sont à Rouen, Achlhi Billal est à Grenoble, Barada Mourad est à Nîmes, Cherazad Ramond est à Calais et Kouam Amine qui est à Toulon et bientôt Boulaâmane Imane ira en stage au Racing club de Paris.
Vous venez de citer les noms de six nageurs qui vont bénéficier d'un programme de formation en France, où sont ceux qui ont participé aux Jeux méditerranéens d'Almeria en 2005, nous citons à titre d'exemple: Hafdi Youssef, Laraichi Oussama, Lakhlifia Slimane, Ambri Wislane, Fathi Tarek Muller, Chbihi Noufissa, Sahli Taha et autres ?
Je vais vous dire une chose, la natation n'est pas comme les autres disciplines où la carrière des nageurs dure très longtemps. Je vais reprendre les noms que vous avez cités. Il y en a quelques-uns qui continuent à nager notamment Laaraichi Oussama. Nous sommes toujours en contact avec lui. Il a arrêté provisoirement à cause de ses études. Il vient de reprendre. Il est à Laval au Canada. Fathi Tarek Muller on n'est pas encore arrivé à lui changer de nationalité. On l'a fait nager au nom du Maroc même s'il pas de passeport marocain pour l'instant. C'est un projet que nous sommes en train de mettre en place avec sa mère. Chbihi Noufissa est aux USA.
Je ne vous demande pas où résident actuellement ces nageurs, mais pourquoi il n'y avait pas de continuation avec cette génération ?
Je vais vous dire pourquoi. Parce que les nageurs doivent faire un choix à un certain moment de leur carrière. Et comme on n'a pas les moyens d'assurer un avenir à nos nageurs, ils préfèrent partir continuer leurs études. Si nous prenons le cas du nageur tunisien Oussama Mellouli, ce dernier perçoit annuellement 320 millions de centimes pour à la fois suivre ses études et sa carrière de nageur. Malheureusement, notre Fédération n'a pas ces moyens-là. Elle n'a même pas la moitié de ce budget. Si des nageurs sont partis, c'est pour leurs études. On ne peut pas les retenir. Ça, c'est une chose que nous ne ferons jamais. Auparavant, on n'a pas les garanties ni les moyens de les garder et leur assurer leur avenir. Cette fois-ci, depuis avril 2009, ils ont des bourses très consistantes. La liste A touche 20.000 DH par mois, la liste B reçoit 15.000 Dh. Avec ces bourses, nos nageurs peuvent à la fois exercer le métier de nageur et suivre leurs études.
Vous avez dit que depuis avril 2009, vous avez entamé une nouvelle politique, ça veut dire que le travail effectué auparavant n'a pas donné ses fruits ?
Non, ce n'est pas ce que je veux dire. Depuis avril 2009, il y a un grand changement au niveau de la politique sportive dans le pays. Le Comité national olympique a mis en place une politique d'encouragement avec des bourses consistantes. Et comme vous le savez, on est parmi les fédérations choisies. Maintenant, on va pouvoir mettre nos nageurs, dans des conditions de travail optimales pour progresser. Chose qui n'était pas possible avant avec les moyens que nous avions. Notre grand problème aussi c'est l'infrastructure. Il y a quelques piscines dont l'accès est difficile même si ces piscines dépendent du ministère de la Jeunesse et des Sports, mais parfois l'accès reste très difficile.
Quel a été l'objectif de la table ronde organisée le week-end dernier à Marrakech ?
Chaque année, la Fédération royale marocaine de natation organise une table ronde bien avant l'assemblée générale qui aura lieu le 31 octobre. L'objectif est d'aborder les sujets qu'on ne peut pas traiter lors de l'assemblée générale. Comme vous le savez, l'ordre du jour de l'assemblée est statutaire donc cette table ronde nous donne l'opportunité de traiter les problèmes qui entravent la marche de la natation marocaine notamment l'organisation des compétitions, l'accès aux piscines, les règlements sportifs, etc. On a eu pratiquement 90% de clubs qui étaient présents.
