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2009, une année «catastrophe»!

Quelques jours nous séparent de la nouvelle année 2010.

2009, une année «catastrophe»!
Celle que nous allons quitter n'aura pas été fructueuse au niveau sportif, toutes disciplines confondues. Au contraire, elle aura été lamentable à tous les niveaux, sport collectif ou individuel. Qu'on en juge... Le football, sport supposé nous valoir de grandes satisfactions pour avoir bénéficié d'un énorme soutien financier avec la participation des secteurs publics, sociétés et entreprises de grande renommée, jamais accordé à aucune autre discipline, a en fin de compte déçu énormément.

Engagée aux éliminatoires combinées de la Coupe d'Afrique des nations et la Coupe du monde 2010, l'équipe nationale a quitté les ''deux campagnes'' par la petite porte. Les Lions de l'Atlas ont été balayés d'entrée de compétitions par le Gabon (2-1) avant d'être ridiculisés par les Lions indomptables du Cameroun (2-0) à Fès lors de la dernière journée des éliminatoires.

Des résultats catastrophiques, voire même dramatiques, ont classé le Maroc dernier de sa poule composée du Cameroun, du Togo, du Gabon, avec à son … actif trois points au total. Lanterne rouge, la sélection ne pouvait, par conséquent, aspirer un rang qui lui aurait permis d'aller au moins à Angola au mois de janvier prochain pour la Coupe d'Afrique des nations.

Mais c'était attendu après un premier revers lors de la première journée des éliminatoires jouée à Casablanca devant le Gabon. Généralement, on s'accordait à dire que c'était un incident de parcours, mais au fil des journées, la faiblesse des Lions de l'Atlas- pourtant entraînés par un technicien réputé, se précisait. Et comme les résultats positifs tardaient à venir, les prestations des Lions de l'Atlas suscitaient l'ire de tous les Marocains qui réclamaient des comptes. On décide alors de changer carrément les composantes de la FRMF à commencer par le président qui sera remplacé par une autre personnalité aux qualités de gestionnaire.

Le témoin alors passé d'une main à l'autre, il était permis d'espérer une ère meilleure, notamment au niveau de la sélection nationale engagée pour briguer une place dans le concert international. La nouvelle équipe fédérale une fois installée s'est vue confier des tâches et chacun de ses membres s'est engagé à s'impliquer pleinement, selon ses compétences. Pour la sélection nationale, on décide du sort de son entraîneur au moment où elle sombrait. La FRMF à sa tête Ali Fassi Fihri, décida de mettre fin à la collaboration de Roger Lemerre et de son staff technique et administratif. Et grâce à l'insistance de la presse nationale, l'instance fédérale a finalement pris la décision de renvoyer l'entraîneur des équipes nationales de l'époque des éliminatoires combinées de la Coupe d'Afrique des nations et la Coupe du monde 2010, Roger Lemerre, rendu responsable de la débâcle. Le coach français avait lui-même remplacé son compatriote Henri Michel limogé après la piteuse prestation des Lions de l'Atlas en Coupe d'Afrique organisée au Ghana en 2008.

Lemerre, dont le contrat n'expirait qu'en 2010, s'est vu gracieusement indemniser. Après un feuilleton rocambolesque, la FRMF a fait appel à Hassan Moumen comme entraîneur national aidé en sa tâche par un trio composé de Bennaci, Ammouta et Sellami, jeunes cadres compétents et ambitieux, pour tenter de redonner un nouvel élan aux Lions de l'Atlas. En fait, ce quatuor était recruté pour terminer ''la campagne des éliminatoires''. On connaît la suite, le Maroc, qui figurait dans le groupe le plus relevé en compagnie du Gabon, Togo et Cameroun, n'a pas pu passer cet obstacle. On a tenté tous les moyens pour sauver le football national du gouffre. Mission terminée dans la catastrophe, tout le monde s'est tu. En attendant des jours cléments. Au niveau des autres équipes nationales, l'équipe des moins de 19 ans, entraînée par Mustapha El Haddaoui, ne s'est pas manifestée à l'échelon régional et continental comme on le souhaitait avec les honneurs. Mieux, elle a sombré, puisque toutes ses sorties se sont soldées par de pauvres prestations assorties d'échecs.

Et ce n'est pas tout... Les autres disciplines sportives ont connu presque le même sort: aucune d'entre elles n'a brillé. Mieux, elles ont sombré dans l'anonymat. En athlétisme par exemple, aux championnats du monde à Berlin, les athlètes ont mordu la poussière. Certains coureurs des différentes épreuves n'ont pas justifié leurs déplacements pour ne pas dire qu'ils ont juste fait de la figuration, contrairement aux précédentes éditions. Mieux, certains se sont déclarés positifs après avoir utilisé des produits dopants. C'était attendu après le divorce entre le DTN et la FRMA. Et pour clore cette rétrospective 2009, nous constatons que les clubs marocains engagés dans différentes compétitions, régionales et continentales n'ont pas fait bonne figure, l'AS FAR, le Raja, n'ont pas fait long feu en Coupe de l'UNAF (Union nord-africaine de football). En handball, le Rabita en a fait de même en Coupe d'Afrique des clubs organisée à Casablanca. En dernière analyse, jamais le sport marocain n'a subi autant de revers. Le constat dressé par le ministère de la Jeunesse et des Sports a été cinglant.

Le ministre de ce département, Moncef Belkhayat, très conscient de la situation, est déterminé à mettre tous les moyens pour remettre le sport national sur les rails et lui redonner son lustre d'autan.
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