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Rachid Slimani, l'avant devenu arrière

L'arrière du Raja, Rachid Slimani, est né il y a 28 ans à Oued-Zem, exactement un 21 décembre de l'année 1982 à Zenkat El Bir. «Ce n'est guère le célèbre El Bir que la rumeur faisait passer pour une menace à toutes les équipes qui jouaient contre le Rapid club de Oued Zem», tient à préciser Slimani.

Rachid Slimani, l'avant devenu arrière
«Le puits en question dont parlaient les gens faisait office de douches, car le Stade de l'équipe n'en possédait pas». Mais, rassurez-vous, Rachid Slimani était loin du Rapid club de Oued Zem à cette époque-là. «J'ai fait mes premiers pas de footballeur dans mon quartier aux côtés de mes amis, dont certains ont fait carrière comme Largo et Aggoub qui ont joué à l'OCK. Actuellement, Largo est à l'Olympique de Safi», souligne Rachid Slimani.
Ce dernier qui était un brillant élève jouait en catimini, car sa famille voulait qu'il termine ses études.
«Mais au lieu de cela, j'ai rejoint une équipe de quatrième division du nom d'El Aourach où j'ai joué une saison. C'était Moutamassik Rachid, un ami, qui m'y avait amené», poursuit Slimani.

Remarqué par Haddoumi, ex-joueur de l'OCK, qui avait pris en mains le Rapid Club Oued Zem, Slimani est recruté par cette dernière équipe. «Je jouais comme avant et, sans fausse modestie, je faisais des ravages au sein des défenses. A telle enseigne qu'au cours de la saison 2003-2004, j'ai inscrit la bagatelle de 36 ou 40 buts en Championnat et en Coupe», souligne Rachid.

En juin 2004 et sur les conseils de mon professeur d'anglais, Hakim, qui connaissait un adhérent du Raja, Hourib, je suis venu passer un test au club casablancais. «J'ai eu la chance de jouer au cours d'un match au Tessema entre les Espoirs et les Juniors B. Alain Fiard, que Nejmi secondait, m'avait aligné avec les Espoirs et j'ai sorti un grand match. Seddiki et Madih qui ont assisté à cette rencontre ont également été impressionnés par ma prestation. C'est ainsi que les dirigeants du Raja et ceux du Rapid Club de Oued Zem sont parvenus à un accord malgré la concurrence avec l'OCK. Le club casablancais et ses dirigeants me proposaient beaucoup plus que les Khouribguis. J'ai donc opté pour les Verts, chose que je ne regrette nullement», estime Slimani. Le jeune Oued-Zemi fit partie de l'équipe qui prit part cette année-là au tournoi d'Abha.

« J'ai inscrit 3 buts et j'ai été élu meilleur joueur contre Ennassr d'Arabie Saoudite », se souvient Slimani. Ce fut le début d'une carrière fulgurante.
«Après le départ de Fiard, Mhamed Nejmi m'a toujours titularisé et Stambouli fit de même. Cette année, nous avions perdu le titre au profit des FAR qui nous avaient battus à Casablanca 2-0. Ayant cumulé 4 avertissements, je n'avais pas pris part à cette rencontre», se remémore Slimani.

Comment cet ailier s'est transformé en arrière ?
«C'est Moldovan qui m'a aligné pour la première fois de ma carrière en tant qu'arrière face à l'OCK en finale de la Coupe du Trône que nous avions remportée», précise Slimani qui a également participé à la demi-finale de la Champion's League d'Afrique perdue contre l'Etoile du Sahel. Par la suite, Rachid Slimani, sous le coaching d'Oscar Fullone, fut sacré champion arabe avant de s'adjuger le championnat avec les «Verts» en 2008-2009.
Il s'est entraîné sous les ordres d'Alain Fiard, Moldovan, Nejmi, Stambouli, Oscar Fullone, Paco Fortes, Yves Chaye, Henri Michel et maintenant M'hammed Fakhir. A propos de ce dernier, Rachid Slimani dit :
«L'arrivée de Fakhir a donné assurément un plus au groupe où l'on sent beaucoup plus de rigueur et de discipline. Je peux vous assurer qu'avec Fakhir l'on a senti un grand changement au niveau de l'effort physique dans l'entraînement», explique Rachid Slimani.

Concernant l'équipe nationale et son excellent match en Tanzanie, Slimani dit :
«Je suis un garçon qui sait attendre. Je travaille énormément et mon souhait a toujours été de porter un jour le maillot national. Cela a commencé par l'équipe nationale des locaux sous les ordres de Haddaoui et j'avais marqué le but d'égalisation à Casablanca contre la Tunisie. Maintenant que je suis en équipe «A» et si Eric Gerets fait appel à moi j'essayerai de travailler davantage pour demeurer au plus haut niveau», souligne Slimani. Marié et père d'un petit garçon prénommé Abderrahmane, l'arrière du Raja et du Onze national coule des jours heureux avec sa petite famille.
Admirateur de Messi et fan du Real et du Barça, il caresse le rêve d'embrasser un jour une carrière professionnelle.
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