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Accueil next L'urgence d'une réforme

L'éternel recommencement

La situation que vit actuellement le football de la capitale des Béni Amir n'est guère nouveau puisqu'au lendemain de chaque revers, on provoque un grand chambardement pour tout remettre sur le dos du staff technique.

L'éternel recommencement
En fait, on change seulement l'entraîneur. Ainsi, après Nourredine Arid, c'était au tour de Abdelatif Anis, puis Mustapha El Asri, pour revenir à l'ex-technicien Mustapha Chahid (Chrif). On retombe ainsi dans les mêmes erreurs, en portant, au passage, de rudes coups au travail entamé. On ne parlera pas de la parenthèse extra-sportive vécue, selon un subjectivisme de circonstance, même si l'opinion sportive en général, ressentit comme une duperie avec toutes ces séries de ratages. En plus de l'instabilité des entraîneurs et cette situation de changements perpétuels des effectifs, la fragilité marque le football dans la capitale des Béni Amir, incapable de se tracer un plan d'action à moyen ou long terme. Il serait trop facile d'expliquer cette frénésie de recrutements par la seule obsession du résultat, même s'il faut comprendre la hantise des dirigeants d'être violemment pris à partie par leurs supporters, surtout après leur dernière débâcle à domicile face au Youssoufia de Berrechid, sur le score fleuve de 4 à 0.

Faut-il encore tout remettre en cause quand les résultats positifs viennent à manquer ? A voir la grogne qui agite les supporters, on est en peine pour les dirigeants qui se retrouvent avec un budget revu à la baisse par certains bailleurs de fonds. Le public est impatient par nature et il est davantage irrité quand le recrutement de nouveaux joueurs ne se traduit pas par des miracles. La versatilité du public est bien connue pour ne pas faire douter des dirigeants qui se sont beaucoup sacrifiés, en particulier le président qui décide à poursuivre inlassablement son programme.

Sans doute, eut-il été plus judicieux de le laisser achever la saison pour porter un jugement objectif sur son action.

Quant aux joueurs, ils ne devront en aucun cas céder à la pression d'une poignée de supporters impatients pour reprendre en force la dernière phase du championnat.

Or, il n'y a d'incertitude que si nous nous trompons d'objectifs en voulant accrocher notre sac plus haut que notre taille. Si nous voulons viser plus haut, il nous faut les moyens de notre ambition. Cela suppose la participation financière effective de tout le monde, en particulier la commune. Pourvu que son président qui n'est autre que l'ex-président du club, puisse agir en toute sportivité et oublier tous les conflits extra-sportifs, avec le président en exercice du club, des agitations qui ne font que massacrer le club qui reste après tout le porte-fanion des couleurs sportives de la ville, voire de toute la province des Beni Amir et Beni Moussa. Surtout en cette période très cruciale du championnat où le club se trouve en très mauvaise posture, à la 17e journée, avec un acompte de 13 points et à trois longueurs de la lanterne rouge.
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