La Juve a confirmé que cette fois sa renaissance était lancée. Offensive, elle a dominé l'Inter dans un match de haut niveau avant de se rendre la semaine prochaine à Naples, très décevant à Catane (défaite 2-1). L'Inter en revanche reste en fond de classement avec cette cinquième défaite en Serie A, et pourrait, ô infamie, se retrouver relégable si Bologne (contre l'Atalanta Bergame) et Novare (à Lecce) s'imposaient dimanche. Les lenteurs de la défense intériste pourraient donner des idées aux Lillois, en visite à San Siro mercredi en C1, mais les Français n'avaient pas su en profiter à l'aller (1-0 pour l'Inter). Pour gagner, les «Bianconeri» ont joué une première période de très haut niveau avant de contrôler la molle rébellion de l'Inter. Mirko Vucinic a d'abord repris dans le but un ballon repoussé par Luca Castellazzi (12e) sur une frappe d'Alessandro Matri. Le même Matri a eu deux occasions de tuer le match (14e, 15e), mais une frappe surpuissante sous la barre de Maicon a remis l'Inter à égalité (28e). Sur cette lancée, Giampaolo Pazzini a tiré sur la barre (31e), puis Claudio Marchisio, intenable cette saison, a redonné l'avantage à la Juve (33e), son cinquième but depuis août, en comptant celui avec l'Italie. En seconde période, la Juve a contenu l'Inter et même gaspillé des cartouches de 3-1, par Vucinic (65e, 86e) et Matri (80e).
Naples encore battu
La Juventus est pleine de punch, mais doit se méfier du Milan, redevenu une machine à gagner. Après un début de saison raté, le champion en titre a décroché un cinquième succès en quinze jours (et signé 16 buts !), en comptant le 2-0 contre Bate Borisov en Ligue des champions. Zlatan Ibrahimovic (17e, 78e) a marqué, Alessandro Nesta (30e) aussi, les trois fois de la tête, et la joueuse Roma de Luis Enrique a encore mis un genou en terre. L'égalisation de Nicolas Burdisso (28e) n'a tenu que 2 minutes, et le but du 3-2 par Bojan Krkic est arrivé trop tard (88e)... Seuls bémols pour le Milan : la défense et les nerfs. Les 14 buts encaissés en neuf matches ne sont pas les chiffres d'un champion, et Kevin-Prince Boateng (alors qu'il venait d'être remplacé, 68e) et l'entraîneur Massimiliano Allegri (90e) ont été exclus pour des mots contre les arbitres.
Walter Mazzarri n'a pas perdu son sang-froid, mais son Napoli a encore lâché des points contre un «petit», après ses défaites au Chievo Vérone et à domicile contre Parme. Naples voit l'AC Milan, qu'il avait pourtant corrigé 3-1 en septembre, lui passer devant. Et mardi le Bayern l'attend à Munich... Edinson Cavani avait pourtant marqué, au bout de 29 secondes, son premier but depuis un mois, mais l'exclusion de Mario Santana (43e, pour deux cartons jaunes) a coûté cher au Napoli, rejoint puis doublé par Giovanni Marchese (25e) et l'ex-stéphanois Gonzalo Bergessio (48e). Catane confirme son statut de tombeur de gros, après avoir battu l'Inter et tenu en échec la Juve.
Naples encore battu
La Juventus est pleine de punch, mais doit se méfier du Milan, redevenu une machine à gagner. Après un début de saison raté, le champion en titre a décroché un cinquième succès en quinze jours (et signé 16 buts !), en comptant le 2-0 contre Bate Borisov en Ligue des champions. Zlatan Ibrahimovic (17e, 78e) a marqué, Alessandro Nesta (30e) aussi, les trois fois de la tête, et la joueuse Roma de Luis Enrique a encore mis un genou en terre. L'égalisation de Nicolas Burdisso (28e) n'a tenu que 2 minutes, et le but du 3-2 par Bojan Krkic est arrivé trop tard (88e)... Seuls bémols pour le Milan : la défense et les nerfs. Les 14 buts encaissés en neuf matches ne sont pas les chiffres d'un champion, et Kevin-Prince Boateng (alors qu'il venait d'être remplacé, 68e) et l'entraîneur Massimiliano Allegri (90e) ont été exclus pour des mots contre les arbitres.
Walter Mazzarri n'a pas perdu son sang-froid, mais son Napoli a encore lâché des points contre un «petit», après ses défaites au Chievo Vérone et à domicile contre Parme. Naples voit l'AC Milan, qu'il avait pourtant corrigé 3-1 en septembre, lui passer devant. Et mardi le Bayern l'attend à Munich... Edinson Cavani avait pourtant marqué, au bout de 29 secondes, son premier but depuis un mois, mais l'exclusion de Mario Santana (43e, pour deux cartons jaunes) a coûté cher au Napoli, rejoint puis doublé par Giovanni Marchese (25e) et l'ex-stéphanois Gonzalo Bergessio (48e). Catane confirme son statut de tombeur de gros, après avoir battu l'Inter et tenu en échec la Juve.
