Matin sports : Quel a été votre sentiment en faisant partie des 24 joueurs sélectionnés par Rachid Taoussi pour disputer la Coupe d’Afrique des nations en Afrique du Sud ?
Khalid Askri : Chaque joueur vit avec l’espoir de défendre les couleurs nationales. Moi comme tout autre joueur, j’avais attendu que mes qualités me fassent parvenir à ce niveau. Je ressens un honneur et une joie immenses. Même si cela a tardé, à mon avis, mon rendement vient de convaincre le sélectionneur national, Rachid Taoussi. Comme tous les joueurs de l’équipe nationale, j’étais conscient de l’importance de la mission qui nous incombait ; nous étions, tous, tristes pour cette sortie, mais le football, c’est ça !
Comment avez-vous vécu la Coupe d’Afrique des nations sur le banc des remplaçants ?
Vous savez, mon rêve de gosse est de devenir gardien de but et gardien de l’équipe nationale. J’ai tout fait pour cela ! Même avec la concurrence des grands gardiens de but du championnat, je n’ai jamais peur de la concurrence. Elle me permet de me surpasser. J’ai vécu la Coupe d’Afrique des nations du banc de touche comme si j’étais sur le terrain. J’ai vécu la même sensation avec la sélection nationale des joueurs locaux, en Arabie Saoudite. J’ai été très heureux comme si j’y étais. La fortune sourit à qui sait attendre.
Comment voyez-vous votre avenir en équipe nationale ?
C’est une occasion en or que d’être sélectionné. Une opportunité dont il faut savoir tirer profit par le travail, le sérieux et l’assiduité. Être en équipe nationale est une expérience inestimable.
Cette même expérience qui a permis à Nadir Lemyaghri, keeper des Lions de l’Atlas de briller de mille feux dans cette compétition continentale. Grâce à Dieu, mes qualités me permettent de lorgner, avec insistance, sur ce poste pour lequel il y a d’autres candidats de valeur tel Anas Znaïti du Moghreb de Fès (MAS).
Comment s’est faite votre intégration au Raja ?
Depuis que je suis arrivée au Raja, je me suis, tout de suite intégré. J’ai adoré l’ambiance avec des coéquipiers solidaires, sympas et une ambiance empreinte de sérieux et de convivialité. Le Raja est un grand club qui te pousse à te surpasser. Son très grand public, exigeant et fidèle, me donne des ailes, que ce soit dans les rencontres amicales ou officielles.
Est-ce qu’un départ à l’étranger ne vous tente pas ?
Du Tout ! Je suis déjà professionnel au Raja. Toutes les conditions pour m’épanouir existent. Je suis serein et nos résultats en témoignent : nous avons remporté la Coupe du Trône.
Nous sommes leaders du championnat.
Aujourd’hui, nous avons fait match nul en Coupe arabe… et ce n’est pas fini. Pour ce qui est du match d’aujourd’hui (NDLR Vendredi dernier contre les forces aériennes d’Irak), j’ai tergiversé comme tu as dit. Juste parce que cela fait plus d’un mois que je n’ai pas joué, excepté la mi-temps contre la Gambie. Cette inactivité a influé sur mes réflexes et mon rendement ; à cela s’ajoute ce champ de jeu pratiquement difficile à maîtriser.
Quel est votre mot de la fin ?
Nous avons fait un bon match ; mais le terrain glissant et lourd nous a handicapés comme il l’a fait pour nos adversaires qui ont encaissé un but facile.
En retour nous pensons faire un bon résultat.