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Pitroipa libère les Étalons

Le Burkina Faso a rejoint, dimanche, le Mali, le Ghana et le Nigeria en demi-finale après sa victoire après prolongation sur le Togo (1-0). Un but inscrit à la 105e minute par Jonathan Pitroipa à la grande joie des Burkinabés très réguliers depuis le début de la CAN.

Pitroipa libère les Étalons
Toute la joie se lit sur le visage des joueurs du Burkina Faso.

Les demi-finales de la CAN 2013 débuteront demain avec deux belles affiches, Mali - Nigeria suivi de Ghana-Burkina Faso. Ce dernier s’est qualifié comme en 1998 à une demi-finale d’une Coupe d’Afrique des nations. Il a fallu bien du temps aux burkinabés pour poinçonner leur ticket pour le dernier carré grâce à une tête de Jonathan Pitroipa lors de la première prolongation (105e).
Jamais le Burkina Faso n’avait autant rêvé d’une demi-finale de Coupe d’Afrique des nations, comme ce fut le cas en 1998. Un rêve qui s’est réalisé au terme d’une lutte de haute facture face au Togo qui avait les mêmes ambitions. Les Étalons ont donné le ton dès le premier tour. Ils se sont qualifiés en quarts de finale en terminant premiers de leur groupe. L’équipe entraînée par Paul Put a d’abord fait match nul 1-1 face au Nigeria avant d’écraser l’Éthiopie 4-0 et de terminer sur un 0-0 face à la Zambie, tenante du titre. Le Togo est arrivé deuxième d’un groupe très difficile. L’équipe d’Adebayor s’est inclinée 2-1 face à la Côte d’Ivoire 2-1 pour son entrée dans le tournoi, mais elle s’est parfaitement relancée en battant 2-0 l’Algérie puis a fait match nul 1-1 contre la Tunisie. C’est sur une pelouse du Mbombela Stadium en piteux état que les deux formations ont évolué, ce qui a rendu très difficile la circulation du ballon. Point de spectacle donc, mais de l’engagement. Les deux entraineurs, Didier Six du Togo et Paul Put du Burkina Faso, ont eu la même présence d’esprit de jouer la prudence, d’où le renforcement des défenses et des contres sporadiques qui n’ont pas inquiété les deux gardiens de but. Au fil des minutes, on a vu, cependant, un léger ascendant des Burkinabés qui se sont installés dans le camp adverse et qui ont commencé par monopoliser le ballon. Le match a été équilibré avec des contres de part et d’autre facilement repoussés par les défenseurs. A la 28e minute de jeu, Sanou accélère sur le côté droit et trouve la tête de Ouattara au deuxième poteau, le cuir passe à côté des buts d’Agassa. Une minute plus tard, le Togo a eu chaud sur une action de Pitroipa qui a décalé Sanou qui souhaitait centrer, un défenseur togolais dévie, mais Pitropipa ne peut reprendre le ballon.

Plus d’arguments offensifs des Burkinabés
Les Togolais piétinent et leur vedette Adebayor ne peut à lui seul faire la différence. Il n’avait pas les appuis nécessaires pour porter le danger devant le gardien du Burkina Faso. Le match est de plus en plus fermé et le spectacle se fait bien rare. Il était difficile d’avancer le moindre pronostic tant les chances des uns et des autres étaient égales. Il suffisait d’un brin d’ardeur pour faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre. A l’exception d’une tête d’Adebayor sauvé sur sa ligne par Panandetiguiri (47e) et d’un duel perdu par l’attaquant de Tottenham face à Daouda Diakité (77e), le Togo n’a finalement pas montré grand-chose. En revanche, le Burkina a montré plus d’arguments offensifs, mais sa maladresse dans le dernier geste l’a desservi. Le match s’est terminé sur un nul blanc et il fallut jouer les 30 minutes des prolongations et physiquement les deux équipes avaient les jambes qui se fragilisaient. A la 105e minute, le Rennais Jonathan Pitroipa, qui reprenait un corner de Kaboré, a délivré ses équipiers de la tête. Quelle que soit l’issue de leur demi-finale face au Ghana, le 6 février, les Étalons sont assurés de faire au moins aussi bien qu’en 1988 lorsqu’ils avaient terminé 4e du tournoi.

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