Connexion
Il leur faudra non seulement remporter leurs deux derniers matchs contre la Gambie et la Côte d’Ivoire, mais aussi compter sur un faux pas des Éléphants face à la Tanzanie le 15 juin. Acculés à gagner contre la Tanzanie pour éviter une élimination prématurée après le succès de la Côte d’Ivoire sur la Gambie (3-0), les Lions de l’Atlas ont bien réagi en l’emportant (2-1). Abderrazak Hamed Allah (38e sur penalty) et Youssef El Arabi (51e) ont offert la victoire au Maroc. Ramadani Amri a réduit le score pour la Tanzanie (61e). Malgré une avalanche d’occasions en première mi-temps ratées bêtement, les Lions de l’Atlas sont retombés dans leur travers permettant à la Tanzanie de réduire le score et de semer le doute dans les rangs des Lions de l’Atlas lors des vingt dernières minutes.
En dépit de cette victoire, la première dans ces éliminatoires de la Coupe du monde et la deuxième sous l’ère Taoussi, les Lions de l’Atlas ne sont pas pourtant sortis d’affaire malgré l’optimisme affiché par le sélectionneur national Rachid Taoussi en conférence d’après match. «On est toujours en course pour la qualification. On va se concentrer sur le match de la Gambie en espérant un faux pas de la Côte d’Ivoire face à la Tanzanie lors de la prochaine journée», a-t-il indiqué.
Carences défensives et un milieu de terrain sans imagination Une victoire est toujours bonne à prendre surtout en période de vaches maigres. Mais la prestation des Lions de l’Atlas en milieu de terrain et en défense suscite plusieurs interrogations. Certains diront que Taoussi avait aligné une défense expérimentale en raison de la blessure de Mehdi Benatia, mais cette absence n’explique pas toutes les errances de cette défense aux abois à chaque accélération des attaquants de la Tanzanie. Le milieu de terrain souffre de l’absence d’un véritable patron capable d’orchestrer les actions de l’équipe nationale.
Toutes ces carences font que l’équipe nationale ne possède pas une identité de jeu avec un schéma tactique bien précis avec un rôle précis de chaque joueur. Les contours d’une équipe nationale compétitive tardent à se dessiner alors que 2015 approche à grands pas.
Le chamboulement perpétuel de l’effectif explique un peu cette absence d’identité de jeu. Face à la Tanzanie à Dar Es Salam, Taoussi avait aligné une équipe aux accents locaux. Samedi, c’est un onze composé en grande majorité de joueurs évoluant dans des championnats européens qui a commencé la rencontre.
Déclarations:
Taoussi :
«Je bénéficie de la confiance d’Ali Fassi Fihri»
«Interrogé sur son avenir à la tête de l’équipe nationale, Rachid Taoussi a indiqué qu’il n’accorde pas trop d’intérêt à ce qui se dit ou s’écrit. «Pour l’instant, c’est moi le sélectionneur du Maroc et je bénéficie du soutien du président de la FRMF, Ali Fassi Fihri. Il m’a appelé pour m’apporter son soutien et me demander de continuer mon travail», a-t-il assuré.
Le public scande le nom de Zaki
Neuf ans après la CAN 2004, les supporters des Lions de l’Atlas pensent encore que Badou Zakki est le seul à pouvoir sortir l’équipe nationale de sa spirale de mauvais résultats.
Son nom a été de nouveau scandé lors de la rencontre Maroc-Tanzanie samedi (vicoire du Maroc 2-1). Les supporters réclament son retour aux affaires à la tête de la sélection nationale. Interrogé à ce sujet, Rachid Taoussi a refusé de commenter l’information se contenant de dire
«no comment»
