Le duel tant attendu entre le Portugal de Cristiano Ronaldo et la Suède de Zlatan Ibrahimovic connaitra son dénouement ce soir (mardi), à la Friends Arena de Solna, où la Suède recevra le Portugal. Les coéquipiers de Ronaldo ont pris l’avantage, sur une tête plongeante victorieuse de leur capitaine. Si les Portugais ont clairement dominé la rencontre (64% de possession de balle, 18 tirs à 7) et fait preuve de supériorité technique, ils n’en ont pas moins péché offensivement. Un manque d’efficacité que le sélectionneur Paulo Bento a tenu à souligner. D’ici mardi, «nous n’aurons pas le temps de travailler l’efficacité dans les finitions. Nous avons été pénalisés par cela, non seulement dans cette rencontre, mais également dans la phase de qualification», a-t-il observé. En face, les Suédois devront marquer pour espérer se qualifier. Un exercice aisé pour Ibrahimovic et ses compères. Le géant du PSG a, en effet, marqué à 10 reprises dans l’enceinte du nouveau stade, inauguré il y a un an. De plus, à Berlin, les Suédois ont réalisé une remontée fantastique face à l’Allemagne (4-4), après avoir été menés par quatre buts teutons. Quel que soit le résultat définitif, un seul des deux meilleurs joueurs au monde actuellement, devra regarder le Mondial 2014 à la télévision.
La France au pied d’une montagne ukrainienne
Si la tâche de la Suède semble surmontable, la France, elle, est au pied du mur. Les coéquipiers de Ribéry ont été dominés par l’Ukraine, qui a su frapper au bon moment, tout en maintenant l’étanchéité de sa défense. Au Stade de France, les Bleus devront, en plus d’user de leurs qualités techniques, faire preuve de combattivité et de hargne, pour tenter de renverser la vapeur. «Il y a eu un premier match où, au-delà de la qualité individuelle et technique, il y a eu une équipe qui a joué un match de haut niveau, alors que nous on a joué (…) un match ordinaire. Le haut niveau, c’est ça. Les joueurs l’ont et s’il y a un match où il faut le démontrer c’est mardi», a expliqué Didier Deschamps, dans une conférence à Clairefontaine. Autant dire que pour battre l’Ukraine, les Français seront tenus de réaliser un match quasi-parfait.
La Roumanie devra se méfier de Mitroglou
À Bucarest, la Roumanie aura un déficit de 2 buts à remonter, à la réception de la Grèce, victorieuse (3-1), vendredi. Si les coéquipiers de Marica ont trusté la balle, avec 55% de possession, ils devront être patients, pour espérer réaliser la qualification et retrouver la Coupe du monde, qu’ils n’ont pas disputée depuis 1998. En se ruant à l’attaque, les Roumains se découvriront et derrière, l’attaquant Mitroglou n’attend qu’une brèche pour tromper le keeper adverse, Lobont. Enfin, à Zagreb, la Croatie partira largement favorite face à l’Islande. Les deux équipes se sont quittées dos à dos (0-0) à Reykjavik. Les hommes de Niko Kovac auront à cœur de se qualifier pour le Mondial 2014, après avoir raté celui de 2010. D’autant plus qu’en face d’eux, l’Islande n’aura d’autres cartes à jouer que celle de la surprise, qui si elle se concrétise, serait de taille.
