❱❱ APPRENDRE À LIRE LES ÉTIQUETTES
Un produit est défini comme «allégé en…» lorsque sa teneur en nutriments ou sa valeur calorique est diminuée de 25% ou plus, en poids ou en nombre de kilocalories. Cet allègement ne change pas la nature du produit et les fabricants sont tenus d’indiquer en quoi le produit est allégé (exemple : allégé à 25% de matières grasses). On retrouve généralement cette appellation dans le beurre, la crème fraîche ou encore les charcuteries.
À moins de 25% de matières grasses, impossible d’employer le terme «allégé». C’est pourquoi les industries agroalimentaires ont trouvé l’astuce pour vendre leurs produits : utiliser des synonymes (« léger», «basses calories»), voire des équivalents américains («light»). Plutôt malin, lorsqu’on sait que des chips «light» contiennent presque autant de calories que les originales. N’hésitez pas à comparer les étiquettes des produits allégés et originaux. La différence se fait au niveau des valeurs nutritionnelles comprises dans les lipides, les glucides et les protéines. Si les valeurs sont assez proches sur les deux paquets, inutile d’acheter du «light»... il est vendu plus cher.
Le saviez-vous ?
›› Le lait allégé permet aux personnes sensibles au lactose de mieux supporter le lait en évitant les indigestions.
›› Les produits allégés ne couvrent pas véritablement vos besoins. Le corps ne se sent pas rassasié et vous incite à doubler la dose.
›› Pour les sodas «light» l’allègement est réel.
›› Inutile de consommer des soupes 0%, car des légumes frais servis en potage n’ont jamais fait grossir !
›› Les fabricants ont réussi à diminuer de 50% la teneur en graisse et d’un tiers leurs calories dans les glaces.
›› Le chocolat allégé est sans intérêt puisqu’on enlève du sucre et on ajoute plus de matière grasse.
❱❱ L’ALLÉGÉ, C’EST DÉPASSÉ
Les ventes de produits «light» dégringolent : moins 7% pour les céréales allégées, moins 9% pour les yaourts et les fromages blancs, moins 20% pour les desserts basses calories. Certaines marques ont même dû retirer leurs produits du marché, leurs ventes ayant été divisées par deux en trois ans ! Pourquoi le consommateur boude-t-il aujourd’hui ces produits ? L’allégé lasse le consommateur : il faut le payer plus cher, il ne fait pas maigrir et son goût laisse à désirer. Aujourd’hui, on cherche à manger sain et c’est le bio qui fait fureur pour une facture 30% plus chère !
