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Quels sont les organes stimulés par le rire ?

Le rire entraîne des contractions courtes et des spasmes du diaphragme. Lorsque l’on rit, celui-ci se redresse et le contenu abdominal observe un mouvement de haut en bas en coordination avec une respiration saccadée. Les épaules sont secouées et les autres zones musculaires se détendent.

Quels sont les organes stimulés par le rire ?

 Ainsi, les muscles de l’abdomen, des membres et du visage sont stimulés. Ce sont ces derniers qui donnent l’expression rieuse à notre visage : ils attirent les coins de la bouche et des paupières vers le haut.
Le rire détend les muscles du larynx, provoquant toutes sortes de vocalisations ou de cris.
Une partie du cerveau (système limbique) détermine l’intensité de la réponse allant du rire discret au fou rire.
Ce système a la capacité de déconnecter le cortex conscient, ce qui expliquerait les rires incontrôlés. L’hypothalamus, glande située au centre du cerveau, libère dans l’ensemble du corps des endorphines (morphines naturelles), aux propriétés antidouleurs et calmantes.
L’effet d’une respiration profonde améliore en même temps l’oxygénation du cerveau.
Le cœur, quant à lui, se met à battre plus vite et plus fort.
Les artères, après s’être rétrécies, se dilatent, provoquant une baisse de la tension artérielle et une sensation de bien-être. Après avoir bien ri, une profonde détente envahit tout le corps. Ses effets persistent d’ailleurs très longtemps après la fin du rire.


›› Dopez-vous au rire !

Rire procure des bienfaits à la santé, aussi bien physique que psychique. C’est l’un des remèdes les plus efficaces contre le stress. Il dope la circulation sanguine et relaxe les muscles, réduisant les risques de maladies cardiovasculaires. Un véritable massage se diffuse dans l’organisme avec la contraction du diaphragme qui stimule le foie, la rate, l’estomac et les intestins. Le visage, le cou et les bras sont également détendus.
Au niveau du cerveau, c’est la dopamine, neurotransmetteur primordial dans les sensations de plaisir, qui se libère. Résultat : anxiété, insomnies et états dépressifs sont réduits. Des études ont aussi démontré le rôle du rire dans le renforcement du système immunitaire. Grâce à l’accroissement du taux d’anticorps, l’organisme est plus résistant aux infections, aux allergies, mais aussi à de  nombreux cancers. Les bienfaits du rire ne s’arrêtent pas là. Les substances hormonales sécrétées lors du rire dynamisent le corps et atténuent les sensations de douleur. Le rire augmenterait le seuil de la souffrance. Par ailleurs, le rire agit comme un véritable lien social, comme l’a si bien dit Charlie Chaplin : «Le rire est le chemin le plus direct entre deux personnes».
Rire en groupe crée un sentiment d’appartenance à une communauté et favorise l’ouverture aux autres. De même, savoir rigoler de ses maladresses (l’autodérision) permet d’être plus à l’aise et d’avoir moins d’inhibitions.
Pour tous ces bienfaits, les médecins recommandent de rire 10 minutes par jour pour être en forme.

Le rire est-il le propre de l’homme ?

Selon Rabelais : «le rire est le propre de l’Homme». Cependant, il a été scientifiquement prouvé le contraire. En effet, le rire existerait bel et bien aussi... chez les animaux. Le rire serait commun non seulement à tous les humains, et cela indépendamment de la culture ou de l’ethnie, mais aussi des primates.
Charles Darwin avait déjà remarqué que de nombreux singes ou d’autres mammifères émettaient des bruits rythmés évoquant le rire ou des bruits assimilés durant leurs jeux. Mais personne, jusqu’ici, n’avait comparé leur rire à celui des êtres humains.
Marina Davila Ross, zoologiste et psychologue spécialisée dans l’étude des rapports entre primates et humains à l’Université de Portsmouth (Grande-Bretagne) et ses collègues ont effectué plus de 800 enregistrements du rire de 22 jeunes gorilles, chimpanzés, bonobos, orangs-outans et siamangs. Ces animaux, à leur stade juvénile, se mettent très facilement à rire lorsqu’on leur chatouille les pieds, les paumes des mains ou encore les aisselles. Une fois enregistrés, ces rires ont ensuite été comparés à ceux de trois bébés humains enregistrés dans les mêmes conditions et provoqués par des stimuli identiques.
Les chercheurs ont ainsi établi que le rire n’était pas une caractéristique nouvelle ni propre à l’Homme.

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