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En voir de toutes les couleurs

«Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur», disait Walt Disney. On ne peut qu’être d’accord avec le célèbre dessinateur et réalisateur américain. Sans couleurs, notre existence serait morne et déprimante. Mais comment nos yeux arrivent-ils à les percevoir ? Et comment notre cerveau les analyse-t-il ?

En voir  de toutes  les couleurs

Comment ça fonctionne ?

Au fond de notre œil, il y a un grand nombre de photorécepteurs qui permettent de capter la lumière. Ils transforment cette information en signal électrique qui sera, à son tour, décodé par le cerveau pour donner la perception de la couleur. Les photorécepteurs sont composés de bâtonnets (sensibles à l’intensité lumineuse qui donnent une image en noir et blanc) et de cônes (responsable de la vision des couleurs). Les bâtonnets sont 25 à 100 fois plus sensibles à la lumière que les cônes, ils permettent de voir dans la pénombre, mais pas de distinguer les couleurs. Les cônes sont moins sensibles à la lumière, mais interviennent dans la vision des couleurs et de la netteté.
Chez l’Homme, il existe trois types de cônes qui diffèrent selon la radiation qu’ils détectent. On distingue des cônes «bleus», «rouges» et «verts». En fonction de la lumière perçue, les cônes vont répondre en donnant chacun une sensation de rouge, de bleu et de vert différents.
La gamme de couleurs que nous percevons est due au mélange de ces trois réponses. Lorsque nous regardons, la lumière vient réveiller les cônes qui émettent instantanément un signal électrique. Le signal est envoyé au cerveau qui récupère le message, l’analyse et l’interprète pour déterminer la couleur. Autrement dit, l’œil perçoit une information sur l’intensité lumineuse via les bâtonnets et une information de couleur codée via les trois cônes qui auront chacun une réponse à la lumière perçue.

Daltonisme

Le daltonisme est une particularité qui modifie la perception des couleurs. Cette anomalie se transmet génétiquement et dure tout au long de la vie de l’individu atteint, sans évolution (ni aggravation, ni amélioration) possible. Les daltoniens ne possèdent que deux types de cônes au lieu de trois, chez les personnes non atteintes. L’information couleur codée sera uniquement perçue par deux cônes et émettra donc deux réponses. Chez les daltoniens, la gamme de couleurs perçues est réduite au mélange de deux couleurs au lieu de trois. Alors que les personnes ayant une vision normale sont «trichromates normales», les daltoniens sont «dichromates». Généralement, le cône manquant est le rouge, ils ne perçoivent que trois teintes : le bleu, le jaune et une teinte intermédiaire blanche ou grise. Il arrive que le cône bleu ou vert soit manquant, mais cela reste rare.
Le dépistage du daltonisme a souvent lieu lors de la première visite médicale de l’enfant. On lui soumet des planches sur lesquelles des dessins ou des chiffres sont formés avec des points colorés sur le fond d’une autre couleur. Le daltonien ne pourra pas distinguer le dessin, il suffira ensuite d’un examen ophtalmologique pour confirmer le diagnostic.

Illusions d’optique

Une illusion d’optique est une illusion qui trompe le système visuel humain et aboutit à une vision déformée de la réalité. Ces illusions peuvent être naturelles ou créées par des astuces visuelles spécifiques. Les illusions d’optique permettent de mieux comprendre le fonctionnement de notre perception visuelle. L’arrangement de certaines scènes visuelles induit notre cerveau en erreur sur la taille et la forme d’un objet, la couleur d’une surface ou la longueur d’une ligne. Ce sont ces erreurs que nous appelons illusions d’optique. C’est également une preuve que contrairement à ce que l’on pense, ce que nous voyons chaque jour n’a rien d’une photographie. Il arrive aussi que deux personnes regardant la même scène visuelle perçoivent deux choses différentes. Comme pour les couleurs, notre cerveau doit continuellement interpréter les signaux qu’il reçoit pour construire une image sensée. C’est en cherchant à mettre du sens partout qu’il en met souvent là où il n’y en a pas, c’est le cas pour les illusions d’optique.


 

Le saviez-vous ?

La chromothérapie est une médecine alternative qui utilise les lumières des couleurs pour équilibrer l’énergie vitale. Une thérapie qui agit aussi bien sur notre physique que sur notre psychique, il s’agit d’une médecine naturelle et énergétique. Lors d’une séance de chromothérapie, des rayons de lumières de couleurs sont diffusés sur certaines parties du corps via des lampes, des spots et des objets lumineux (tables, baignoires…). En chromothérapie, chaque couleur a des propriétés curatives. Les bienfaits varient selon le degré de chaleur envoyé sur les points d’entrée des canaux énergétiques.

Le Rouge est une couleur chaude, astringente et stimulante.
En Chromothérapie, il active les fonctions du foie et la circulation du sang, stimule l’appétit et les fonctions cognitives et équilibre le mental.
La couleur orange est une couleur chaude, astringente et tonique.
Elle soigne l’asthme et les allergies respiratoires, équilibre la pression artérielle et aide à fixer le calcium. Il apporte la bonne humeur et augmente les capacités sexuelles.
Le Jaune est une couleur astringente et stimulante.
Il renforce les fonctions du système digestif, tonifie les muscles, soigne les allergies et les affections cutanées. Le jaune a également la faculté de stimuler l’esprit et le mental.
Le Vert se définit comme une couleur apaisante et désintoxiquante.
Lors de traitement en chromothérapie, il soigne les insomnies, améliore la vision et régularise la tension artérielle. Le vert a le pouvoir d’équilibrer les tempéraments sexuels et d’harmoniser les émotions.
Le Bleu apparaît comme une couleur froide anti-septique, rafraîchissante et relaxante.
Le bleu intervient dans le surpoids et diminue la cellulite. Il améliore les fonctions hépatiques et circulatoires et traite la jaunisse du nourrisson.
Au plan psychique, il tranquillise les esprits et augmente les facultés de mémoire et de concentration.
Enfin, le Violet est une couleur froide et relaxante.
Utilisé en chromothérapie, il évite les crampes musculaires, traite l’anémie et les crises d’épilepsie. Ses rayons calment également les esprits angoissés.


Les trois caractéristiques de la couleur.

Lorsque le cerveau reçoit l’ensemble des messages, il doit retrouver trois caractéristiques fondamentales pour déterminer la couleur :
La teinte qui s’exprime par des adjectifs comme rouge, vert, bleu ou par des combinaisons de couleurs telles que rouge-orange, bleu-vert…
La teinte est déterminée par la longueur d’onde de la couleur dominante dans la combinaison, elle se mesure en microns.
La pureté indique comment la couleur en question se rapproche plus ou moins de la couleur pure correspondante. Par exemple, si l’on éclaire une tâche bleue et que l’on fait varier l’intensité de la lumière, la tâche bleue va pâlir de plus en plus, donnant ainsi une large gamme de bleu.
L’intensité lumineuse est une mesure de l’éclat perçu par l’œil humain d’une source lumineuse ponctuelle. On nomme «valeur» le degré de l’intensité lumineuse d’une couleur. Plus elle est obscure et proche du noir, plus sa valeur est basse. Plus elle est claire et proche du blanc, plus sa valeur est élevée.

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