à quoi ressembleront les avions de demain ?

Depuis la plus haute antiquité, l’Homme a toujours caressé le rêve de pouvoir voler. Au fil des siècles, il s’est évertué à échafauder les concepts les plus fous et à fabriquer les engins les plus insolites pour réaliser son ambition. Déjà en l’an 1500, Léonard de Vinci pressent l’hélicoptère et le parachute. Il fait plus de 400 dessins d’engins volants.
Mais il a fallu attendre l’année 1783 pour voir se réaliser le premier voyage d’un homme en montgolfière en France. En 1903, les frères Wright effectuent le premier vol motorisé et dirigé, alors qu’en 1909 Louis Blériot réussit la première traversée de la Manche. 1927, c’est le premier vol transatlantique (d’ouest en est) sans escale, réalisé par Charles Lindbergh, à bord du Spirit of Saint Louis, monoplan moteur Wright de 220 ch. Dans les années qui suivent, le développement technologique et les avancées prodigieuses de la science permettent de concevoir et de construire des avions de plus en plus performants et de plus en plus fiables. Mais l’ambition de l’Homme n’ayant pas de limite, il commence ces dernières années à expérimenter des engins volants capables de réaliser des prouesses technologiques inégalées. Objectif : voler à chaque fois plus vite, plus loin et en consommant moins d’énergie. C’est dans cet élan que le mortel aspire à découvrir l’infini. Il entend mettre au point des appareils qui permettront de transporter des passagers dans l’espace. L’idée peut paraître excentrique, mais d’importants groupes industriels y croient dur comme fer. À juste titre d’ailleurs, puisque ce qui était inconcevable il y a quelques décennies est en train de se concrétiser. L’Homme serait donc capable de réaliser ses visions les plus folles.

Le Maroc et l’aéronautique : l’exemple de Nouaceur Aerospace City

Le Maroc a su développer au cours de la décennie une base aéronautique compétitive consolidée par la présence de près de 90 opérateurs employant plus de 7 500 salariés hautement qualifiés. Dans sa stratégie de développement industriel, le pays a mis en place des mesures pour promouvoir le secteur aéronautique : Pacte Émergence du ministère de l’Industrie et des nouvelles technologies ainsi que des road-shows et des participations à des salons internationaux (avec l’Agence marocaine de développement des investissements et le Groupement des industries marocaines aéronautiques). Sa proximité de l’Europe et les coûts moins élevés font du Maroc une destination de choix pour les entreprises européennes. L’État a aussi mis en place un programme de développement de plateformes industrielles intégrées pour offrir aux investisseurs des espaces d’accueil de qualité. Nouaceur Aerospace City est doté du statut de zone franche, offre une exonération de l’IS sur 5 ans suivie d’un plafonnement de cet impôt à 8,75% pendant les 20 années suivantes. Les investisseurs ont aussi accès à une offre immobilière particulière, une logistique, des services variés et adaptés à leurs besoins ainsi qu’à une offre de formation pour leurs employés.

 Voyage dans l’espace.

C’est possible avec Virgin Galactics, l’entreprise du Britannique Richard Branson ! À bord du VSS Entreprise (référence à l’USS Entreprise de Star Trek), ce sont 6 passagers qui pourront s’envoler pour l’espace pendant 3 heures. Ce n’est pas un voyage sur la Lune, mais «juste» dans l’espace. Les futurs voyageurs devront toutefois se soumettre à quelques tests d’entraînement d’une durée de 3 jours avant de pouvoir embarquer. Virgin Galactic planifie d’envoyer en orbite 500 passagers par an au prix de 200 000 $ US chacun, une somme littéralement astronomique ! Des centaines de personnes ont déjà versé un acompte avec, entre autres, Paris Hilton, Sigourney Weaver… Le groupe Muse projette même de faire un concert dans la capsule pour devenir le premier groupe à jouer dans l’espace. Pour l’instant le vaisseau effectue encore des tests (plus de 80).
À ce jour, pas plus de 500 astronautes ont accompli l’exploit de décoller de la Terre. Seule l’Agence spatiale fédérale russe a mis au point un programme qui envoie des touristes dans l’espace pour un séjour de 10 jours au prix de 20 000 000 $ US.

Les grandes dates des débuts de l’aviation

1500 : Léonard de Vinci pressent l’hélicoptère et le parachute. Il fait plus de 400 dessins d’engins volants.
1783 : premier voyage d’un homme en montgolfière (France).
1853 : Sir George Cayley effectue le premier vol habité en planeur.
1890 : premier vol motorisé non dirigé. Clément Ader réussit à soulever Éole 20 cm au-dessus du sol.
1900 : premier vol du Zeppelin LZ.
1903 : premier vol motorisé et dirigé réalisé par les Frères Wright.
1909 : première traversée de la Manche, effectuée par Louis Blériot
1919 : première traversée de l’Atlantique sans escale par Alcock et Brown.
1924 : premier tour du monde aérien par deux Douglas World.
1927 : premier vol transatlantique (d’ouest en est) sans escale par Charles Lindbergh, à bord du Spirit of Saint-Louis, monoplan moteur Wright de 220 ch.

Histoire

L’homme a toujours voulu voler. Depuis la nuit des temps, l’humanité en rêve, comme en témoigne la légende d’Icare. Léonard de Vinci, lui, a étudié scientifiquement la possibilité de faire voler un «plus lourd que l’air» à travers de nombreux croquis. On retiendra d’ailleurs son parachute de forme pyramidale. Toutefois, ce n’est que quatre siècles plus tard, que les choses vont se concrétiser.

En 1783, les frères Montgolfier ont permis à l’homme de s’élever dans les airs, à bord de «plus légers que l’air», grâce au ballon à air chaud. La même année, Jacques Charles fait voler un ballon à hydrogène.

Le Britannique George Cayley est le véritable précurseur de l’aviation. Il est le premier à comprendre que le poids et la traînée sont les deux forces qu’il faut vaincre pour pouvoir soulever un objet «plus lourd que l’air». Il met également fin à une croyance en démontrant qu’il est inutile de reproduire le vol battu des oiseaux et que les ailes doivent être fixes. C’est lui qui établit la forme de base de l’avion tel qu’on le connaît aujourd’hui. En 1796, il s’essayera à l’hélicoptère, à l’«ornithoptère» (principe du battement des ailes) en 1808 et au planeur sans passager en 1853.

En 1890, Clément Ader est aux commandes l’Éole et réalise le premier vol à moteur. Les marques laissées par les roues dans le sol meuble auraient présenté un endroit où elles étaient moins marquées et auraient totalement disparu sur une vingtaine ou une cinquantaine de mètres. Son engin volant aurait ainsi effectué un bond.

Le 17 décembre 1903, les frères Wright expérimentent leur premier avion, le Flyer, dans les dunes de Kitty Hawk.

Dans les années qui précèdent la Première Guerre mondiale (1914-1918), les tensions grandissantes en Europe incitent les gouvernements à s’intéresser à l’aviation en tant qu’arme de guerre. Les grandes nations se dotent très vite d’une aviation militaire où les avions se spécialisent : reconnaissance, chasseurs, bombardiers. Contrairement à l’horreur des tranchées (boue, bombardements constants...), la guerre aérienne est vue comme une «guerre propre». Dans les représentations des pilotes comme des civils et de l’infanterie, l’aviation possède un côté noble et chevaleresque.