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La batterie, composant critique

Quel que soit votre profil, s’il y a un élément à ne pas rater, c’est la batterie. Avec un écran tactile toujours plus grand et lumineux, c’est le point faible de nombreux modèles.

La batterie, composant  critique

 De ce point de vue, les Nokia E6 et E7, le Nokia Lumia 800, le HTC Sensation ou l’Apple iPhone 4S sont ceux qui s’en sortent le mieux, avec environ huit heures d’autonomie selon nos tests. À l’inverse, les téléphones qui proposent un écran plus grand que la moyenne, ou des fonctionnalités originales, sont pénalisés, comme le sont le Samsung Galaxy Note ou le téléphone à écran 3D de LG, l’Optimus 3D.


›› Processeur

Un Smartphone est un micro-ordinateur de poche. Comme pour les PC ou les Mac, la puissance de l’appareil dépend essentiellement de la puissance du processeur. Celle-ci dépend en grande partie de la fréquence du processeur. Mais attention, une fréquence élevée peut impacter négativement l’autonomie. Contrôler bien cet élément avant d’opter pour l’appareil le plus rapide. Aujourd’hui un Smartphone possède une puce cadencée à au moins 1 GHz. Mais les premiers processeurs mobiles «à double cœur» ont fait leur apparition en 2011 et devraient se généraliser.

›› La mémoire

La mémoire est un élément complexe à prendre en compte sur les Smartphones. Il faut dissocier la mémoire interne et la mémoire dédiée au stockage des applications et des fichiers. La mémoire interne sert au fonctionnement des applications et à leur stockage. Sur les appareils multitâches, il est important de disposer d’une mémoire interne importante (1 Go ou plus). La mémoire de stockage, elle, contiendra souvent des éléments très consommateurs comme vos photos, vos musiques ou vos vidéos. Cet espace de stockage doit donc être conséquent (8 Go minimum, 16 Go recommandés). D’autant que de nombreux Smartphones n’acceptent pas de cartes mémoire externes pour étendre leur capacité de stockage. Les constructeurs n’annoncent généralement que la mémoire de stockage sur les publicités. Consultez les spécifications techniques pour contrôler la mémoire interne.

«Nous avons pris du retard et raté le virage du tout tactile»

Il était une fois, un géant
Pour beaucoup d’entre nous, Nokia constituait la référence en matière de téléphonie mobile et ce depuis le premier contact avec un GSM. Le constructeur finlandais avait justifié sa place de leader mondial du marché et nous a offert des modèles mythiques comme l’increvable 3310 ou encore le mythique N95, concentré de technologie dont les fonctionnalités multimédia, l’ergonomie ou la puissance faisaient pâlir l’iPhone premier du nom. C’est donc avec un grand désarroi que les mobinautes de la première heure ont appris que Nokia perdait sa première place sur le marché de la téléphonie mobile. Mathia Nalappan, vice-président de Nokia Nord Afrique et du Levant se veut rassurant et promet à tous les fidèles de la marque un avenir brillant.
L’innovation avant tout
Après être revenu sur l’expérience de Nokia et sa capacité à répondre à tous les types de besoins, Mathia Nalappan a tenu à rappeler que la firme finlandaise faisait partie des principaux émetteurs d’innovation dans le monde de la téléphonie. En témoignent, les terminaux N900 et N9, deux téléphones tournés vers les développeurs et offrant des capacités de programmation sans limite. Les applications ne sont pas en reste, car le constructeur ne se contente pas de fournir un kit de développement aux jeunes programmeurs, mais aussi un ensemble de séminaires techniques et managériaux permettant aux passionnés de transformer leur savoir en vraie opportunité d’entreprise.

Une humilité à toute épreuve
Nokia, par la voix de ses dirigeants, a pris le soin de reconnaître ses erreurs. «Nous avons pris du retard et avons raté le virage du tout tactile, Reconnaît Mathia. Mais nous avons appris de notre erreur et nous nous assurons de reprendre rapidement les rênes de la téléphonie haut de gamme et à haute valeur ajoutée. Notre partenariat avec Microsoft nous permet aujourd’hui d’offrir une expérience mobile unique et en accord avec les usages d’aujourd’hui ».

Les Windows phone au Maroc, c’est pour bientôt
Le principal enjeu de la synergie entre Microsoft et Nokia était le lancement d’une série de Smartphones mus par Windows Mobile 7. Chose qui a tardé à se manifester au Maroc, bien que le constructeur ait déjà lancé 4 modèles à travers le monde, dont le remarquable Lumia 800. A cela, Mathia répond et rassure : le Maroc ne sera pas privé de l’expérience Windows phone sur Nokia. Mais avant de le présenter à nos utilisateurs, nous tenons à leur offrir une expérience complète. La gamme Lumia (Windows mobile) sera commercialisée bientôt et sera intégrée à un environnement complet, basé sur un marché d’applications riche, localisé et couplé à une multitude de services de stockage et de synchronisation. C’est un aspect auquel peu de constructeurs pensent quand ils décident de lancer un Smartphone au Maroc.»

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