Les hebdos de la semaine

L’homme qui se prenait pour un prophète
Se prenant pour le messie tant attendu par les musulmans, Al Mahdi Al Mountadar, Boumediene Khaouar préparait ses ouailles à son départ imminent en attendant le jour du jugement dernier. Un départ non pas vers le créateur, mais vers les millions qu’il a su amasser grâce à la candeur de ses victimes et grâce à ses activités d’escroc. L’homme aurait pu continuer à vaquer à ses basses besognes de propagande, d’endoctrinement et d’extorsion si les autorités n’avaient pas été saisies par quelques familles des membres de la secte qui s’estimaient lésées par ses agissements. Retour sur la réalité de la Jamâa Al Mahdaouiya. Voyage au cœur d’une secte pas comme les autres.
(Le Temps p.40-43)

Polémique autour des festivals
Le PJD cherche à imprimer son rythme à la vie publique. Faut-il craindre pour l’avenir des festivals, de la culture et du peu de création artistique au Maroc ?
Les attaques frontales contre les festivals comme Mawazine et d’autres événements culturels comme celui de Tétouan par des ministres PJD sont pour le moins incompréhensibles. Certes, il y a beaucoup de détresse dans ce pays, de précarité et d’inégalités sociales. Mais ce n’est pas en sucrant la subvention étatique à des manifestations d’animation culturelle que les choses iraient mieux pour les populations vulnérables.
(Le Canard libéré p.5)

La vie des trois hommes les plus riches au Maroc
Le classement 2012 du magazine Forbes vient tout juste de tomber. Miloud Chaâbi arrive à la 6e place en Afrique avec un patrimoine estimé à 3 milliards USD. Il est suivi par Othman Benjelloun, PDG de Finances Com, qui pointe à la 12e place avec 2,4 milliards USD et Anas Sefrioui, patron d’Addoha, à la 13e place avec 1,75 milliard USD. Retour sur le portrait et le parcours de ces trois personnalités à travers un aperçu sur leur vie et l’origine de leur fortune.
(Al Ayyam p.18-20)

Réhabilitation de l’ancienne Médina de Casablanca : L’état des lieux...
Lancé le 27 août 2010, le projet de réhabilitation de l’ancienne Médina de la capitale économique semble être sur la bonne voie. Ainsi, et à en croire le comité de pilotage du projet, l’année écoulée a été marquée par le lancement simultané de plusieurs chantiers répartis sur trois programmes qui concernent le relogement des ménages des bidonvilles, l’enquête foncière pour récupérer des espaces et le classement de l’ancienne Médina en tant que patrimoine national. À noter que 50% de ces programmes ont été réalisés.
(La Nouvelle Tribune p.46)

Apple joue son avenir avec l’iPad 3
La troisième génération des tablettes d’Apple, dernier-né du groupe, nourrit les commentaires des analystes et observateurs du marché. Pour les uns, l’iPad 3 est le produit qui va permettre à Apple de «conforter sa domination» sur le segment et maintenir son avantage compétitif. Pour les autres, ça serait un «produit de techniciens» qui n’est en rien révolutionnaire. Apple serait donc redevenue une «entreprise normale» dont la capacité d’innovation ne serait compromise.
(Éco Plus p.19)

Dacia Lodgy, le Made in Tangier fait sensation à Genève
Le suspense aura duré jusqu’au bout. Le monospace compact de Dacia fabriqué à Tanger a été dévoilé au Salon de Genève. Ecran tactile, régulateur de vitesse, prix inédit... d’agréables surprises étaient au rendez-vous.
(Éco Plus p.38)

Une circulaire pour lutter contre l’hébergement informel
La lutte contre l’informel, en particulier dans l’hébergement, prend de nouvelles proportions. Le ministère du Tourisme et celui de l’Intérieur sont en train de préparer une circulaire conjointe pour décourager les contrevenants, actuels et potentiels. C’est à Marrakech où le fléau a pris de l’ampleur : 30 000 lits informels. Un délai sera fixé à ces établissements pour se mettre en conformité avec un cahier des charges, faute de quoi ils seront lourdement sanctionnés. L’informel ne touche pas que l’hébergement, mais toute la chaîne touristique : agents de voyages, transport, guides, accompagnateurs, etc., des métiers qui revêtent souvent un caractère social, d’où la difficulté pour les autorités de les attaquer de front. Un recensement de l’hébergement touristique informel, qui est commercialisé principalement via internet, est d’ailleurs en cours de réalisation.
(La Vie éco p.28)