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La Russie doit s'imposer pour aller en quarts et son capitaine pourrait faire éclater son talent aux yeux du monde entier dans une sorte de finale, le type de match réservé aux très grands joueurs. Son sens du but et de la passe, sa capacité à jouer des deux côtés du terrain, son altruisme ("J'aime autant passer que marquer", assure-t-il) et son leadership sont indispensables à la Russie.
C'est pour toutes ces raisons que Guus Hiddink l'a emmené en Autriche, malgré ses deux matches de suspension pour avoir +dégoupillé+ (un coup de pied à un adversaire) à la fin du dernier match qualificatif, une pénible victoire contre Andorre (1-0) où les nerfs étaient à vif et les oreilles collées au transistor diffusant Angleterre-Croatie (2-3), l'autre match dont dépendait la qualification russe.
Passes décisives
Arshavin est le bijou de la Russie, un frêle gabarit (1,72 m, 69 kg) capable d'étourdir n'importe-quelle défense - et qui pourrait profiter des lourdeurs de l'axe suédois, Mellberg-Hansson. Il n'a pas peur avant le dernier match de poule, peut-être son seul match de l'Euro. "Nous n'avons pas une équipe inexpérimentée, nous avons une équipe jeune", précise-t-il.
Il a été élu meilleur joueur de l'ex-Union Soviétique en décembre, avec 144 voix, loin devant Aleksandr Kerzhakov (110), avec lequel il forma un duo qui a enchanté le Zenit de 2001 à 2003, et le Bélarusse Aleksandr Hleb (107).
Cette récompense salue 18 mois de football de très haut niveau (il a encore rayonné au premier semestre 2008). Sous son impulsion -et ses 10 buts- le Zenit Saint-Pétersbourg a reconquis en 2007 un titre de champion qu'il n'avait plus glané depuis 1984, la ville s'appelait Leningrad et le Championnat était celui d'URSS!
Idole de sa ville natale, Arshavin, 27 ans, a surtout grandement participé à la victoire de son club de toujours en Coupe de l'UEFA, signant notamment les deux passes décisives en finale (2-0 contre les Glasgow Rangers).
Diplômé en création de mode
Tout ce talent a un prix (2,5 millions d'euros de salaire annuel), et Arshavin ne devrait plus traîner la saison prochaine sur la Perspective Nevski, les Champs-Elysées de Saint-Pétersbourg. Le Zenit, qui avait fixé la transaction à seulement 7 M EUR (c'était avant la victoire en C3), semble prêt à faire une fleur à son joueur emblématique.
Le petit génie est une des figures de la ville, où les artistes et les intellectuels aiment son personnage original, diplômé en création de mode pour avoir écrit une étude sur le "développement du processus de fabrication du Sportswear".
Le reste de la Russie adule aussi son capitaine et compte sur lui pour redorer le football russe qui n'a plus passé un tour, ni au Mondial ni à l'Euro, depuis la finale de l'Euro-1988 perdue par l'URSS de Lobanovski contre les Pays-Bas de Van Basten, 0-2).
Arshavin devrait retrouver son brassard de capitaine, laissé à Sergei Semak, pour conduire les siens à une indispensable victoire contre la Suède et son génie à elle, Zlatan Ibrahimovic. Peut-être montrera-t-il la même impatience que pour l'avant-dernier match des qualifications, en Israël (défaite 2-1), où il avait demandé à l'arbitre d'accélérer les formalités afin que le coup d'envoi soit donné le plus rapidement possible pour enfin en découdre.
C'est pour toutes ces raisons que Guus Hiddink l'a emmené en Autriche, malgré ses deux matches de suspension pour avoir +dégoupillé+ (un coup de pied à un adversaire) à la fin du dernier match qualificatif, une pénible victoire contre Andorre (1-0) où les nerfs étaient à vif et les oreilles collées au transistor diffusant Angleterre-Croatie (2-3), l'autre match dont dépendait la qualification russe.
Passes décisives
Arshavin est le bijou de la Russie, un frêle gabarit (1,72 m, 69 kg) capable d'étourdir n'importe-quelle défense - et qui pourrait profiter des lourdeurs de l'axe suédois, Mellberg-Hansson. Il n'a pas peur avant le dernier match de poule, peut-être son seul match de l'Euro. "Nous n'avons pas une équipe inexpérimentée, nous avons une équipe jeune", précise-t-il.
Il a été élu meilleur joueur de l'ex-Union Soviétique en décembre, avec 144 voix, loin devant Aleksandr Kerzhakov (110), avec lequel il forma un duo qui a enchanté le Zenit de 2001 à 2003, et le Bélarusse Aleksandr Hleb (107).
Cette récompense salue 18 mois de football de très haut niveau (il a encore rayonné au premier semestre 2008). Sous son impulsion -et ses 10 buts- le Zenit Saint-Pétersbourg a reconquis en 2007 un titre de champion qu'il n'avait plus glané depuis 1984, la ville s'appelait Leningrad et le Championnat était celui d'URSS!
Idole de sa ville natale, Arshavin, 27 ans, a surtout grandement participé à la victoire de son club de toujours en Coupe de l'UEFA, signant notamment les deux passes décisives en finale (2-0 contre les Glasgow Rangers).
Diplômé en création de mode
Tout ce talent a un prix (2,5 millions d'euros de salaire annuel), et Arshavin ne devrait plus traîner la saison prochaine sur la Perspective Nevski, les Champs-Elysées de Saint-Pétersbourg. Le Zenit, qui avait fixé la transaction à seulement 7 M EUR (c'était avant la victoire en C3), semble prêt à faire une fleur à son joueur emblématique.
Le petit génie est une des figures de la ville, où les artistes et les intellectuels aiment son personnage original, diplômé en création de mode pour avoir écrit une étude sur le "développement du processus de fabrication du Sportswear".
Le reste de la Russie adule aussi son capitaine et compte sur lui pour redorer le football russe qui n'a plus passé un tour, ni au Mondial ni à l'Euro, depuis la finale de l'Euro-1988 perdue par l'URSS de Lobanovski contre les Pays-Bas de Van Basten, 0-2).
Arshavin devrait retrouver son brassard de capitaine, laissé à Sergei Semak, pour conduire les siens à une indispensable victoire contre la Suède et son génie à elle, Zlatan Ibrahimovic. Peut-être montrera-t-il la même impatience que pour l'avant-dernier match des qualifications, en Israël (défaite 2-1), où il avait demandé à l'arbitre d'accélérer les formalités afin que le coup d'envoi soit donné le plus rapidement possible pour enfin en découdre.
