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Le Comptoir des Mines Galerie à Marrakech accueille du 28 décembre 2024 au 20 janvier 2025 l’exposition «Mohammed Kacimi : 1994-2003, une œuvre universelle». Des œuvres rares et exceptionnelles seront présentées en écho à l’exposition personnelle «Kacimi-1993-2003. Une transition africaine» du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM), sous le commissariat de Nadine Descendre, en 2018.
Cette période marque une rupture avec l’art occidental et les courants qui ont influencé son art. «Pour l’artiste, il s’agit d’un chapitre très différent de ses périodes précédentes, beaucoup plus personnel, caractérisé par une expression libérée, disruptive et transdisciplinaire. En mettant en lumière ce moment important, l’exposition invite le visiteur à réexaminer comment l’œuvre de Mohammed Kacimi a contribué au développement d’un nouvel imaginaire méditerranéen», indique un communiqué du Comptoir des mines.
Dans cette exposition consacrée à la période la plus productive de l’artiste, Mohammed Kacimi, d’abord influencé par l’École de Paris, s’est tourné vers l’Afrique en quête de vérité et d’authenticité, en accord avec la prise de conscience de son «africanité». «Mohammed Kacimi est convaincu que son art doit se fonder sur un dialogue interculturel entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne, refusant de distinguer une “Afrique blanche” et une “Afrique noire” séparées par le Sahara», lit-on sur le catalogue de l’exposition.
La période africaine de Mohammed Kacimi (1993-2003) marque l'apogée de son œuvre, une phase où il s'affranchit de l'art occidental et des divers courants esthétiques qui avaient influencé son parcours. Il explore alors une nouvelle voie, profondément personnelle, caractérisée par une expression libre, dénuée de contraintes, et une approche de plus en plus transdisciplinaire.
Hicham Daoudi, fondateur de la Galerie Comptoir des Mines, rappelle que Mohammed Kacimi est l'un des premiers artistes marocains avec Farid Belkahia à avoir initié au Mali, au Sénégal et au Bénin des recherches en lien avec plusieurs territoires de l’Afrique de l’Ouest, à l’écoute de l’Histoire et de l’aspiration de leurs populations. «En compagnie d'autres artistes du continent, il participera à plusieurs événements artistiques ou son oeuvre évoluera de façon prodigieuse embrassant un idéal universel.» Artiste novateur et engagé, instigateur et témoin principal de la mondialisation de l’art contemporain arabe, Kacimi a participé à la construction d’un nouvel imaginaire méditerranéen. Son courant a inspiré une nouvelle génération de jeunes peintres, les guidant dans leur quête de voies artistiques.
L’œuvre de cet artiste autodidacte transcende les frontières entre abstraction et figuration. L’Homme est au centre de sa préoccupation et de ses créations. Ses peintures, empreintes de pigments naturels et de poudres denses aux teintes noires et colorées, s'accompagnent parfois de fragments de poèmes, offrant une dimension supplémentaire à ses méditations artistiques.
Cette période marque une rupture avec l’art occidental et les courants qui ont influencé son art. «Pour l’artiste, il s’agit d’un chapitre très différent de ses périodes précédentes, beaucoup plus personnel, caractérisé par une expression libérée, disruptive et transdisciplinaire. En mettant en lumière ce moment important, l’exposition invite le visiteur à réexaminer comment l’œuvre de Mohammed Kacimi a contribué au développement d’un nouvel imaginaire méditerranéen», indique un communiqué du Comptoir des mines.
Dans cette exposition consacrée à la période la plus productive de l’artiste, Mohammed Kacimi, d’abord influencé par l’École de Paris, s’est tourné vers l’Afrique en quête de vérité et d’authenticité, en accord avec la prise de conscience de son «africanité». «Mohammed Kacimi est convaincu que son art doit se fonder sur un dialogue interculturel entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne, refusant de distinguer une “Afrique blanche” et une “Afrique noire” séparées par le Sahara», lit-on sur le catalogue de l’exposition.
La période africaine de Mohammed Kacimi (1993-2003) marque l'apogée de son œuvre, une phase où il s'affranchit de l'art occidental et des divers courants esthétiques qui avaient influencé son parcours. Il explore alors une nouvelle voie, profondément personnelle, caractérisée par une expression libre, dénuée de contraintes, et une approche de plus en plus transdisciplinaire.
Hicham Daoudi, fondateur de la Galerie Comptoir des Mines, rappelle que Mohammed Kacimi est l'un des premiers artistes marocains avec Farid Belkahia à avoir initié au Mali, au Sénégal et au Bénin des recherches en lien avec plusieurs territoires de l’Afrique de l’Ouest, à l’écoute de l’Histoire et de l’aspiration de leurs populations. «En compagnie d'autres artistes du continent, il participera à plusieurs événements artistiques ou son oeuvre évoluera de façon prodigieuse embrassant un idéal universel.» Artiste novateur et engagé, instigateur et témoin principal de la mondialisation de l’art contemporain arabe, Kacimi a participé à la construction d’un nouvel imaginaire méditerranéen. Son courant a inspiré une nouvelle génération de jeunes peintres, les guidant dans leur quête de voies artistiques.
L’œuvre de cet artiste autodidacte transcende les frontières entre abstraction et figuration. L’Homme est au centre de sa préoccupation et de ses créations. Ses peintures, empreintes de pigments naturels et de poudres denses aux teintes noires et colorées, s'accompagnent parfois de fragments de poèmes, offrant une dimension supplémentaire à ses méditations artistiques.
