Le marché automobile marocain poursuit sa dynamique de croissance. Selon les statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM), à fin octobre 2025, les ventes cumulées atteignent 186.415 unités, en progression de 35,13% par rapport à la même période en 2024, où 137.953 véhicules avaient été écoulés. Cette tendance confirme le redressement constant d’un secteur soutenu par le renouvellement de l’offre, des conditions de financement attractives et une offre de plus en plus diversifiée.
Pour le seul mois d’octobre, 19.561 unités ont été livrées, soit une hausse de 30,38% par rapport à octobre 2024 (15.003 unités). Les véhicules particuliers (VP) affichent une croissance soutenue de +32,65%, avec 17.208 immatriculations, tandis que les véhicules utilitaires légers (VUL) enregistrent 2.353 ventes, en hausse de 15,85% sur un an. Cette tendance exprime la vitalité du segment grand public, dopée par la reprise des ventes à particuliers et les offres de fin d’année proposées par les concessionnaires.
Sur le segment des véhicules particuliers, le classement reste dominé par Dacia, avec 4.065 unités vendues en octobre 2025, en hausse de plus de 42% par rapport à l’année précédente. Renault conserve la deuxième place du marché avec 2.605 véhicules, en nette progression de 59,52%, tandis que Peugeot complète le podium avec 1.313 immatriculations, soit une hausse de 23,06%.
Du côté des véhicules utilitaires légers, Fiat domine le classement avec 425 unités vendues, suivie de DFSK avec 271 unités, puis Renault, qui occupe la troisième place avec 249 ventes. Ce segment progresse de manière plus modérée que celui des VP, mais reste soutenu par la demande du secteur logistique et des services de proximité.
À fin octobre, les VP cumulent 165.202 unités, en hausse de 34,5% sur un an, contre 122.820 unités à la même période en 2024. Les VUL, eux, totalisent 21.213 ventes, en hausse de 40,18%. Le marché automobile marocain confirme ainsi sa bonne santé, malgré un contexte économique mondial marqué par des incertitudes logistiques et inflationnistes.
