La Renault Clio 6 n’est plus un simple renouvellement de best-seller. Sur les routes autour de Lisbonne, la citadine de Renault montre surtout combien son châssis et sa nouvelle motorisation hybride de 160 ch ont été travaillés. Plus longue, plus affirmée visuellement, elle mise surtout sur l’agrément de conduite et la sobriété pour rester en tête du segment.
Au volant, on retrouve vite ce qui a fait la réputation de la Clio 5 : une voiture qui paraît plus posée sur la route que la plupart de ses rivales. Les voies élargies, la suspension recalibrée et la direction plus directe se sentent immédiatement. La voiture vire presque à plat, reste très stable en courbe rapide et garde un train arrière rivé au sol, même sur revêtement dégradé.
Sur le réseau secondaire portugais, fait de virages serrés et de relief, la Clio 6 enchaîne les appuis avec une facilité déconcertante. La direction n’est pas la plus communicative du marché, mais elle est précise et rassurante. On a réellement l’impression de conduire un modèle d’un segment supérieur, surtout en termes de tenue de route et de sérénité à vitesse élevée.
Le confort reste de bon niveau. En ville, la suspension filtre correctement les irrégularités, même si les versions chaussées en 18 pouces se montrent un peu fermes sur les nids-de-poule. Sur autoroute, l’insonorisation progresse nettement : bruits d’air contenus, peu de remontées de roulement, ambiance tranquille à 130 km/h. Pour un petit gabarit de 4,12 mètres, c’est remarquable.
Au volant, on retrouve vite ce qui a fait la réputation de la Clio 5 : une voiture qui paraît plus posée sur la route que la plupart de ses rivales. Les voies élargies, la suspension recalibrée et la direction plus directe se sentent immédiatement. La voiture vire presque à plat, reste très stable en courbe rapide et garde un train arrière rivé au sol, même sur revêtement dégradé.
Sur le réseau secondaire portugais, fait de virages serrés et de relief, la Clio 6 enchaîne les appuis avec une facilité déconcertante. La direction n’est pas la plus communicative du marché, mais elle est précise et rassurante. On a réellement l’impression de conduire un modèle d’un segment supérieur, surtout en termes de tenue de route et de sérénité à vitesse élevée.
Le confort reste de bon niveau. En ville, la suspension filtre correctement les irrégularités, même si les versions chaussées en 18 pouces se montrent un peu fermes sur les nids-de-poule. Sur autoroute, l’insonorisation progresse nettement : bruits d’air contenus, peu de remontées de roulement, ambiance tranquille à 130 km/h. Pour un petit gabarit de 4,12 mètres, c’est remarquable.
Un hybride plus puissant, très sobre, mais pas sportif
La grande nouveauté est la motorisation E-Tech full hybride de 160 ch. Elle associe un 4-cylindres 1,8 litre essence à injection directe à deux moteurs électriques et une batterie de 1,4 kilowattheure (kWh). Sur le papier, la puissance est flatteuse pour une citadine. Dans la pratique, la Clio 6 n’est pas une petite GTI, mais une très bonne routière économique.
Les démarrages se font en mode 100% électrique, dans un silence appréciable. En ville, la voiture roule très souvent sans faire appel au moteur thermique. Les transitions entre électrique et essence sont plus discrètes que sur l’ancienne Clio hybride : moins de grondements, moins de montées en régime inutiles, et des reprises plus linéaires.
La transmission multimode à crabots reste particulière. À allure normale, les passages de rapports sont doux et on les oublie presque. Lorsqu’on accélère franchement pour dépasser, le temps de réponse existe toujours, avec une sensation de «digestion» entre deux rapports. Ce n’est pas rédhibitoire, mais cela rappelle que cette mécanique préfère la conduite coulée à l’attaque.
En revanche, la consommation impressionne. Sur notre parcours mêlant ville, départementales, et autoroute, rester entre 4,5 et 5 litres/100 km ne demande aucun effort particulier. En usage urbain et périurbain, descendre vers les 4 litres/100 km est réaliste. De quoi faire oublier le diesel disparu du catalogue, sans malus CO₂ annoncé et avec une autonomie très correcte grâce au réservoir de 39 litres.
Sur autoroute vallonnée, l’hybride doit parfois maintenir un rapport bas pour conserver la vitesse, ce qui augmente bruit et consommation. Ceux qui roulent souvent chargés et à rythme soutenu sur de longues distances regarderont peut-être plutôt le 1,2 litre TCe 115 ch. Mais pour un usage mixte classique, la version E-Tech 160 reste la plus cohérente.
Les démarrages se font en mode 100% électrique, dans un silence appréciable. En ville, la voiture roule très souvent sans faire appel au moteur thermique. Les transitions entre électrique et essence sont plus discrètes que sur l’ancienne Clio hybride : moins de grondements, moins de montées en régime inutiles, et des reprises plus linéaires.
La transmission multimode à crabots reste particulière. À allure normale, les passages de rapports sont doux et on les oublie presque. Lorsqu’on accélère franchement pour dépasser, le temps de réponse existe toujours, avec une sensation de «digestion» entre deux rapports. Ce n’est pas rédhibitoire, mais cela rappelle que cette mécanique préfère la conduite coulée à l’attaque.
En revanche, la consommation impressionne. Sur notre parcours mêlant ville, départementales, et autoroute, rester entre 4,5 et 5 litres/100 km ne demande aucun effort particulier. En usage urbain et périurbain, descendre vers les 4 litres/100 km est réaliste. De quoi faire oublier le diesel disparu du catalogue, sans malus CO₂ annoncé et avec une autonomie très correcte grâce au réservoir de 39 litres.
Sur autoroute vallonnée, l’hybride doit parfois maintenir un rapport bas pour conserver la vitesse, ce qui augmente bruit et consommation. Ceux qui roulent souvent chargés et à rythme soutenu sur de longues distances regarderont peut-être plutôt le 1,2 litre TCe 115 ch. Mais pour un usage mixte classique, la version E-Tech 160 reste la plus cohérente.
Une petite qui veut jouer dans la cour des grandes
L’habitacle évolue en profondeur. La Clio 6 reprend l’architecture des dernières Renault avec deux écrans alignés en hauteur sur la planche de bord : instrumentation numérique jusqu’à 10 pouces et écran central tactile de 10 pouces avec système openR link sous interface Google. L’ensemble est lisible, fluide et très simple à prendre en main. Apple CarPlay et Android Auto sont disponibles sans fil, et les commandes de climatisation restent physiques, ce qui facilite l’usage au quotidien.
La position de conduite progresse : plus de réglages, un volant agréable, des sièges enveloppants, en particulier en finition Esprit Alpine. Les matériaux durs sont plus présents qu’auparavant, surtout sur les contre-portes, mais les inserts textiles et Alcantara des finitions hautes apportent une touche plus chaleureuse.
À l’arrière, la Clio 6 reste dans la moyenne du segment. Deux adultes voyagent correctement, sans être particulièrement à l’aise au niveau des jambes. Le coffre de la version hybride affiche 309 litres, en léger progrès, mais reste moins généreux que sur les versions essence. Le seuil abaissé et l’ouverture plus pratique facilitent toutefois le chargement.
Enfin, le style extérieur ne laisse pas indifférent. Mufle très vertical, regard agressif, hayon fuyant façon coupé, arches de roues marquées, grand becquet : la Clio 6 assume un registre plus expressif que sa devancière. Elle gagne en présence dans la circulation et se place clairement face aux Peugeot 208, Toyota Yaris et nouvelles venues hybrides comme la MG3.
La position de conduite progresse : plus de réglages, un volant agréable, des sièges enveloppants, en particulier en finition Esprit Alpine. Les matériaux durs sont plus présents qu’auparavant, surtout sur les contre-portes, mais les inserts textiles et Alcantara des finitions hautes apportent une touche plus chaleureuse.
À l’arrière, la Clio 6 reste dans la moyenne du segment. Deux adultes voyagent correctement, sans être particulièrement à l’aise au niveau des jambes. Le coffre de la version hybride affiche 309 litres, en léger progrès, mais reste moins généreux que sur les versions essence. Le seuil abaissé et l’ouverture plus pratique facilitent toutefois le chargement.
Enfin, le style extérieur ne laisse pas indifférent. Mufle très vertical, regard agressif, hayon fuyant façon coupé, arches de roues marquées, grand becquet : la Clio 6 assume un registre plus expressif que sa devancière. Elle gagne en présence dans la circulation et se place clairement face aux Peugeot 208, Toyota Yaris et nouvelles venues hybrides comme la MG3.
Clio 6 E-Tech 160 : ce qu’il faut retenir de l’essai
La Clio 6 E-Tech associe un 1,8 litre essence à deux moteurs électriques pour 160 ch et 270 Nm cumulés. Les performances sont solides (0 à 100 km/h en un peu plus de 8 secondes), mais la vocation de cette version reste la sobriété. En conduite calme, la voiture enchaîne les phases électriques et permet de rester autour de 4,5 litres/100 km, voire moins en ville.
Le châssis profite de voies élargies et d’un amortissement revu. Résultat : une tenue de route très sûre, un roulis limité et une grande stabilité sur voie rapide, au prix d’un confort un peu ferme avec les grandes jantes. L’insonorisation progresse, mais la boîte hybride montre encore un temps de réaction lors des fortes relances.
À bord, les deux grands écrans, l’interface Google et les aides à la conduite de dernière génération (régulateur adaptatif, maintien dans la voie, caméra 360 ° selon versions) placent la Clio 6 au niveau des meilleures. Une citadine polyvalente très aboutie, qui vise clairement la première marche du segment B... et entend bien y rester.
Le châssis profite de voies élargies et d’un amortissement revu. Résultat : une tenue de route très sûre, un roulis limité et une grande stabilité sur voie rapide, au prix d’un confort un peu ferme avec les grandes jantes. L’insonorisation progresse, mais la boîte hybride montre encore un temps de réaction lors des fortes relances.
À bord, les deux grands écrans, l’interface Google et les aides à la conduite de dernière génération (régulateur adaptatif, maintien dans la voie, caméra 360 ° selon versions) placent la Clio 6 au niveau des meilleures. Une citadine polyvalente très aboutie, qui vise clairement la première marche du segment B... et entend bien y rester.
